Source : Sustainability.
L’objectif de cette étude transversale était de vérifier l’influence du télétravail sur l’engagement au travail et l’intention de quitter le travail par le biais de ses effets sur les conditions d’organisation du travail (par exemple, le soutien social, la charge de travail, la reconnaissance, l’utilisation des compétences et le nombre d’heures travaillées). Cette étude est basée sur le modèle demandes-ressources car le télétravail peut représenter une demande ou une ressource et est susceptible d’influencer les conditions d’organisation du travail. Un échantillon de 254 employés canadiens français (n = 254) provenant de 19 organisations (petites et moyennes). Les résultats indiquent que le télétravail est indirectement associé à un niveau plus élevé d’engagement au travail par son effet sur l’utilisation des compétences. De plus, le télétravail est indirectement et négativement associé à l’intention de démissionner par son impact sur l’utilisation des compétences et l’engagement au travail. Plus précisément, le télétravail est associé à une moindre intention de démissionner.