Development of the nurse’s communication ability with angry patients scale and evaluation of its psychometric properties

Source : Journal of Advanced Nursing.
La violence au travail est un risque courant dans les milieux cliniques et peut avoir des effets délétères sur les travailleurs de la santé. Les infirmières sont plus susceptibles d’être victimes de violence au travail que les autres travailleurs médicaux. La colère étant une cause importante de comportement agressif, la prise en charge de la colère des patients à un stade précoce peut réduire le risque de violence au travail. Cette étude visait à développer l’échelle Nurse’s Communication Ability with Angry Patients Scale et à évaluer ses propriétés psychométriques. On s’attend à ce que cette nouvelle échelle aide les éducateurs à identifier les domaines spécifiques de déficience qui pourraient être ciblés par une formation visant à améliorer la capacité du personnel infirmier à communiquer avec des patients en colère.

Lawmakers reintroduce bill on preventing workplace violence in health care, social services

Source : Safety & Health.
Le projet de loi H.R. 1195 Workplace Violence Prevention for Health Care and Social Service Workers Act ordonne à l’Occupational Safety and Health Administration (OSHA) des États-Unis l’adoption d’une réglementation exigeant aux établissements du secteur de la santé et des services sociaux de mettre en oeuvre un plan de prévention de la violence au travail. Ce projet de loi avait été présenté en 2019 et approuvé par la Chambre des représentants, mais il n’a pas été voté au Sénat. Une étude menée par le Government Accountability Office en 2016 a constaté que le taux de violence contre les travailleurs de la santé est jusqu’à douze fois plus élevé que celui de l’ensemble de la main-d’oeuvre. Cette étude a aussi mis en évidence que 70 % des agressions non mortelles ont eu lieu dans les établissements de santé et des services sociaux.

The prevalence and determinants of inappropriate sexual behaviour in people with acquired brain injury in nursing homes

Source : Journal of Advanced Nursing.
Les comportements sexuels inappropriés peuvent avoir un impact non seulement sur les patients eux-mêmes, mais aussi sur le personnel soignant. Un aperçu de l’ampleur, de la gravité, de l’évolution et des comportements difficiles concomitants, de la sexualité et de la qualité de vie pourrait donner une orientation au type d’interventions et d’éducation nécessaires. L’objectif ultime est de mettre au point des soins appropriés pour ce groupe de patients vulnérables, en particulier des interventions psychosociales et une utilisation appropriée des psychotropes.

Workplace violence in healthcare: Towards a psychosocial perspective

Source : Aggression and Violent Behavior.
La violence au travail (VLT) dans les établissements de soins de santé est un problème émergent dans le monde entier. Les VLT de type I et II ne sont pas rares et ont des conséquences physiques et psychosociales importantes chez les travailleurs de la santé. On sait peu de choses sur les facteurs psychosociaux des auteurs impliqués dans ces actes de violence. Il existe plusieurs théories psychosociales et facteurs de risque d’agression qui peuvent expliquer la VLT. La VLT peut être considérée comme un problème social. La création d’un modèle psychosocial intégré de la VLT dans les établissements de soins de santé aidera les professionnels de la santé à avoir une vision empathique des personnes impliquées dans ces actes agressifs. Le deuil et la perte anticipée peuvent être l’un des facteurs importants à prendre en compte dans les services d’urgence. Ce modèle hypothétique aidera également les décideurs à créer une approche noble pour gérer efficacement de telles situations

Manifestations de violence conjugale en milieu de travail: aussi une question de santé et de sécurité

Source : Blogue SOQUIJ – Actualités juridiques et judiciaires du Québec
Le rôle que le milieu de travail peut jouer dans la protection des victimes de violence conjugale ne s’impose peut-être pas d’emblée à l’esprit dans la mesure où la situation est perçue comme relevant de la sphère privée. Cependant, comme on peut le lire sur le site du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail, la violence conjugale a souvent des répercussions dans le milieu de travail lui-même.

Does the Type of Exposure to Workplace Violence Matter to Nurses’ Mental Health?

Source : Healthcare.
La violence sur le lieu de travail est un phénomène courant dans le secteur des soins de santé, en particulier chez les professionnels de la santé. L’exposition à la violence au travail peut être directe par une implication directe, indirecte par un témoignage de seconde main, ou les deux. Même si les implications pour les victimes de la violence au travail ont été bien étudiées, on en sait moins sur les différents types d’exposition et leurs effets sur la santé mentale des infirmières. L’objectif de cette étude est d’examiner l’impact des types d’exposition à la violence au travail sur la santé mentale des infirmières, tout en tenant compte de l’intensité de l’incident/des incidentes. Cette étude utilise un modèle corrélationnel exploratoire avec des méthodes d’enquête. Les infirmières de la Colombie-Britannique (BC), Canada, ont été invitées par le syndicat provincial des infirmières à remplir une enquête électronique à l’automne 2019. Au total, 2958 réponses d’infirmières en soins directs dans des établissements de soins de courte durée ont été analysées par régression logistique. Les résultats ont montré que les problèmes de santé mentale augmentaient avec l’exposition cumulative ; même si les infirmières ayant une exposition uniquement indirecte à la violence au travail ne signalaient pas de problèmes de santé mentale plus importants, celles ayant une exposition directe uniquement, ou à la fois directe et indirecte, étaient de deux à quatre fois plus susceptibles de signaler des niveaux élevés de stress post-traumatique (PTSD), d’anxiété, de dépression et d’épuisement que leurs homologues n’ayant pas été exposées. Il est urgent d’améliorer le soutien en matière de santé mentale, les politiques de prévention et les pratiques qui tiennent compte du type d’exposition à la violence sur le lieu de travail.

Keeping Patients at Risk for Self-Harm Safe in the Emergency Department: A Protocolized Approach

Source : Joint Commission Journal on Quality and Patient Safety.
De plus en plus de patients atteints de maladies psychiatriques sont hébergés dans les services d’urgence (ED) pour des périodes plus longues. De nombreux patients courent un risque élevé de se faire du mal, et il est essentiel de préserver leur sécurité. Les objectifs de cette étude sont de décrire le développement et la mise en œuvre d’un protocole complet de précautions de sécurité pour les patients des urgences qui risquent de s’automutiler et de rapporter les changements observés dans les taux d’automutilation.

Prevalence and effect of workplace violence against emergency nurses at a tertiary hospital in Kenya: a cross-sectional study

Source : Safety and Health at Work, 23 janvier 2021.
La violence en milieu de travail est un risque majeur pour la santé et le travail des infirmières. Elle affecte le bien-être physique et psychologique des infirmières et a des répercussions sur la prestation des services de santé. Nous avons cherché à évaluer la prévalence et à décrire les conséquences de la violence en milieu de travail des infirmières travaillant dans un service d’urgence au Kenya.

Vers une prise en charge locale de la prévention en SST

Source : Objectif prévention, novembre 2020.
Débuté en 2018, notre projet paritaire visait à augmenter la prise en charge de la prévention dans les résidences à assistance continue (RAC) du programme spécialisé en trouble du comportement (TC) et trouble grave du comportement (TGC). Cette année, nous avons diffusé deux capsules formatives d’une durée d’une heure au personnel du réseau de la santé et des services sociaux.

La distanciation physique, une compétence transférable

Source : Objectif prévention, novembre 2020.
Depuis plusieurs mois, la Santé publique martèle les esprits québécois avec ses consignes sanitaires. Avec raison, en situation d’urgence, changer les habitudes et les pratiques sanitaires d’une population n’est pas chose simple. Parmi les prescriptions, celle de respecter une distance physique de deux mètres entre les personnes apporte son lot de diffi­cultés et de défis, tant pour la population générale que pour les différents milieux de travail. Des difficultés et des dé­fis, mais pas seulement.