Source : Journal of Occupational and Environmental Medicine.
Objectifs : Évaluer la propagation du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) dans les établissements de santé à l’aide d’un échantillonnage environnemental et de paramètres de qualité de l’air intérieur (QAI). Méthodes : Les paramètres de la qualité de l’air intérieur (QAI) ont été contrôlés en temps réel dans les salles de soins et les unités de soins intensifs, notamment les composés organiques volatils et les particules. Des échantillons de surface et trois échantillons d’air avec des temps d’exposition différents ont été recueillis dans chaque chambre et testés pour le SARS-CoV-2 en utilisant la Rt-PCR quantitative. Les données relatives à l’échantillonnage environnemental et à la QAI ont été comparées afin de fournir des informations sur la propagation virale. Résultats : L’ARN du SRAS-CoV-2 a été détecté dans 6/10 pièces et 9/30 échantillons d’air, ce qui est proportionnellement plus élevé que les études précédentes. Le temps d’échantillonnage a confirmé être crucial pour la détection virale. Aucune corrélation entre les paramètres de la QAI n’a pu être associée aux échantillons positifs/négatifs, même lorsque des procédures de génération d’aérosols étaient effectuées. Conclusion : L’échantillonnage environnemental de l’ARN du SRAS-CoV-2 peut être utilisé comme un indicateur de la sécurité au travail. La QAI est également un outil potentiel mais nécessite des recherches supplémentaires.