Use of disinfectants increase COPD risk among female nurses: study

Source : Safety & Health.
L’utilisation fréquente de produits de nettoyage et de désinfectants courants sur le lieu de travail peut augmenter jusqu’à 38 % le risque de développer une maladie pulmonaire obstructive chronique chez les infirmières, selon les résultats d’une étude récente menée par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale de France.

Association of Occupational Exposure to Disinfectants With Incidence of Chronic Obstructive Pulmonary Disease Among US Female Nurses

Source : JAMA Network Open.
L’exposition aux désinfectants et aux produits de nettoyage est-elle associée à l’incidence de la maladie pulmonaire obstructive chronique chez les travailleurs de la santé ? Dans une étude de cohorte portant sur 73 262 infirmières américaines participant à l’Nurses’ Health Study II qui ont fait l’objet d’un suivi de 2009 à 2015, l’exposition professionnelle aux produits de nettoyage et aux désinfectants a été associée de façon significative à un risque accru de 25 à 38 % de développer une maladie pulmonaire obstructive chronique sans asthme et sans fumée. Les résultats de cette étude suggèrent que l’utilisation régulière de désinfectants chimiques chez les infirmières peut être un facteur de risque de développer une maladie pulmonaire obstructive chronique.

The relationships between work intensity, workaholism, burnout, and self-reported musculoskeletal complaints

Source : Human Factors and Ergonomics in Manufacturing & Service Industries.
Les progrès technologiques dans l’environnement de travail ont changé dynamiquement les outils avec lesquels le travail est effectué et les méthodes appliquées pour l’exécuter, une grande partie du travail moderne étant de nature rapide et sédentaire, c’est-à-dire effectué assis devant un écran d’ordinateur. Cette étude s’est penchée sur la relation entre l’intensité du travail, la dépendance au travail (workaholism), l’épuisement professionnel et les troubles musculo-squelettiques. Les résultats de cette étude pourraient aider les organisations à mieux comprendre comment chacun de ces concepts influence l’autre, favorisant ainsi une main-d’œuvre en meilleure santé et, en bout de ligne, plus productive.

Does stigmatization moderate the association between intention and implementation of learned prevention-strategies at work after a depressive episode? – a cross-sectional pilot study

Source : Journal of Occupational Medicine and Toxicology.
Un épisode dépressif est une cause fréquente de perte de production en raison de longues périodes d’absence au travail. Pour maintenir leur capacité de travail après une dépression, les employés touchés doivent mettre en œuvre des stratégies d’adaptation apprises grâce aux interventions au travail. Basé sur la théorie du comportement planifié, cet article examine comment la stigmatisation est liée à la mise en œuvre des stratégies apprises sur le lieu de travail. De plus, les différences entre les employés ayant un seul épisode dépressif ou un épisode dépressif récurrent ont été prises en considération.

Activity in neck-shoulder and lower arm muscles during computer and smartphone work

Source : International Journal of Industrial Ergonomics.
On constate de plus en plus de problèmes musculo-squelettiques liés au travail à l’aide de téléphones intelligents et une transition rapide vers des lieux de travail mobiles, où les téléphones intelligents sont des outils de travail essentiels. Le but de l’étude était de comparer l’activité musculaire pendant le travail à l’ordinateur avec le travail sur smartphone et de voir quels sont les effets possibles des recommandations ergonomiques pour l’utilisation des smartphones sur l’activité musculaire. Les auteurs ont constaté que l’activité dans le trapèze et l’extenseur du pouce est plus élevée dans le travail sur ordinateur que sur smartphone et concluent que passer d’un ordinateur à un smartphone pendant une journée de travail pourrait être bénéfique.

The need to accommodate monitor height changes between sitting and standing

Source : Ergonomics.
Récemment, l’introduction de postes de travail assis-debout sur le lieu de travail a connu une augmentation spectaculaire. Il existe peu de lignes directrices sur l’ajustement nécessaire de l’équipement associé à ces postes. Le passage de la position assise à la position debout a entraîné une différence de 3,9 cm de la hauteur du moniteur par rapport à la surface de travail entre la position assise et debout. Ce résultat soutient la nécessité de surveiller les réglages en hauteur du moniteur relativement au plan de travail lorsque l’on utilise des postes de travail assis-debout.

A systematic review of comparative studies on ergonomic assessment techniques

Source : International Journal of Industrial Ergonomics.
Cette revue fournit une vue d’ensemble systématique comparant les résultats des techniques d’évaluation ergonomique dans une variété de secteurs industriels. Elle vise à étudier : les techniques d’observation couramment utilisées par les ergonomes ; la corrélation entre les résultats des techniques comparées ; les commentaires sur l’applicabilité des techniques d’évaluation ; les limites des études. Bien que des études antérieures aient passé en revue la documentation portant sur une technique d’évaluation ergonomique, peu d’entre elles ont comparé et corrélé les résultats de diverses techniques dans un secteur particulier, et aucune étude à ce jour n’a examiné la documentation sur l’étude comparative des comparaisons faites.

Physiological and neuromotor changes induced by two different stand-walk-sit work rotations

Source : Ergonomics.
Le potentiel des postures rotatives pour atténuer les effets des postures debout et assise prolongées a été préconisé pour atténuer l’accumulation de fatigue musculaire, considérée comme un précurseur des troubles musculo-squelettiques. Nous voulions évaluer les effets de deux rotations de posture, soit debout, marchant et assis, sur les mesures physiologiques et neuromotrices.

Effectiveness of ergonomic training to reduce physical demands and musculoskeletal symptoms – An overview of systematic reviews

Source : International Journal of Industrial Ergonomics.
Les troubles musculo-squelettiques liés au travail sont associés à des postures contraignantes, à une force excessive, à la manipulation manuelle du matériel et aux mouvements répétitifs. Ces facteurs de risque peuvent être minimisés par des interventions telles que la formation ergonomique. La littérature couvre plusieurs études impliquant l’utilisation de ce type d’intervention, mais il n’y a pas de consensus sur l’efficacité de la formation ergonomique. Le but de cette étude était d’identifier les données probantes disponibles sur l’efficacité de l’entraînement ergonomique pour réduire la demande de travail physique et les symptômes musculo-squelettiques au moyen d’un aperçu des examens systématiques.

Cervical spine joint loading with neck flexion

Source : Ergonomics.
La flexion cervicale de la colonne vertébrale est une posture courante pour ceux qui utilisent des ordinateurs, des tablettes et des téléphones intelligents. Par coïncidence, la flexion a été signalée comme un facteur de risque mécanique important pour le développement de douleurs chroniques au cou. Malheureusement, peu de travaux de modélisation ont tenté de quantifier les charges des articulations intervertébrales dans l’ensemble de la colonne cervicale en flexion, tout en tenant compte de l’activation musculaire. Le but de cette étude était de quantifier les forces de compression et de cisaillement dans le cou à 45 degrés de flexion par rapport au neutre. La flexion a multiplié par 1,6 la compression dans l’ensemble de la colonne cervicale par rapport à une position neutre. Dans la colonne cervicale supérieure, le cisaillement antéropostérieur a quadruplé par rapport au neutre.