Safely Returning America to Work Part I: General Guidance for Employers

Source : Journal of Occupational and Environmental Medicine.
Les entreprises ont du mal à rouvrir leurs portes alors que le monde continue de faire face à la pandémie du coronavirus 2019 (COVID-19). La réouverture des entreprises exigera des employeurs qu’ils mettent en œuvre des stratégies de retour au travail en toute sécurité par le biais d’évaluations, de tests, de modifications du travail et de l’élaboration de politiques appropriées sur le lieu de travail. Il y aura des défis uniques en cours de route car aucune approche ne sera idéale pour tous les lieux de travail et toutes les industries. Ce document vise à fournir des conseils sur le retour au travail aux employeurs et aux médecins du travail et de l’environnement qui aideront les entreprises à mettre en œuvre des stratégies de retour au travail en toute sécurité.

CCHST: Planification en cas de pandémie : Reprise des activités pendant une pandémie

Source : CCHST: Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail
Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST) offre une formation en ligne gratuite qui porte sur la gestion des risques lors de la reprise des activités pendant la pandémie de COVID-19.

Covid-19 : quels impacts sur les conditions de travail des femmes et des hommes ? | Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact)

Source : ANACT
Le réseau Anact-Aract de la France analyse les inégalités professionnelles des femmes et des hommes au travail que la pandémie de COVID-19 a mis en évidence. Des recommandations s’adressant aux employeurs sont aussi formulées afin de tenir compte des différences de sexe dans la prévention des risques.

Les six points incontournables à inclure dans une politique de télétravail

Source : CRHA : Ordre des conseillers en ressources humaines agréés
L’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés a publié une brochure qui offre des recommandations pour l’élaboration d’une politique de télétravail au sein des entreprises. Un volet est consacré à la santé et la sécurité au travail.

Meta-analysis of nursing-related organizational and psychosocial predictors of sickness absence

Source : Occupational Medicine.
Les soins infirmiers sont une profession stressante avec un taux élevé d’absentéisme pour cause de maladie. À ce jour, il n’existe pas de méta-analyses permettant de déterminer statistiquement les corrélats d’absence pour maladie dans cette population. Cette méta-analyse a examiné les prédicteurs organisationnels et psychosociaux de l’absence de maladie chez le personnel infirmier.

Meta-analysis of nursing-related organizational and psychosocial predictors of sickness absence

Source : Occupational Medicine.
Les soins infirmiers sont une profession stressante avec un taux élevé d’absentéisme pour cause de maladie. À ce jour, il n’existe pas de méta-analyses permettant de déterminer statistiquement les corrélats d’absence pour maladie dans cette population. Cette méta-analyse a examiné les prédicteurs organisationnels et psychosociaux de l’absence de maladie chez le personnel infirmier.

Effects of organizational restructuring of hospitals on nurses

Source : Journal of Nursing Management.
Objectif L’étude vise à déterminer les pensées, les sentiments et les attitudes des infirmières envers le changement organisationnel dans les hôpitaux ; les effets du cynisme organisationnel, de la satisfaction au travail, de l’engagement organisationnel et de l’aliénation du travail sur l’attitude des infirmières envers le changement. Contexte Les changements et les pensées, attitudes et comportements des employés peuvent être mutuellement affectés dans le processus de transformation. Méthodes L’étude descriptive, corrélative et transversale a été menée auprès de 1000 infirmières dans 52 hôpitaux publics en Turquie.

Association between extremely long working hours and musculoskeletal symptoms: A nationwide survey of medical residents in South Korea

Source : Journal of Occupational Health.
Objectifs Il a été rapporté que la Corée du Sud se classait parmi les pays de l’OCDE qui ont travaillé le plus longtemps. Cette étude a cherché à examiner l’association entre les longues heures de travail et les douleurs musculo-squelettiques chez les résidents en médecine coréens. Méthodes Nous avons analysé une enquête transversale menée auprès de 1 077 résidents en médecine en Corée du Sud. Les heures de travail par semaine ont été classées comme suit : <60, 60-79, 80-99, et ≥100. Les douleurs musculo-squelettiques (c'est-à-dire les douleurs des membres supérieurs, des membres inférieurs et du bas du dos) au cours des trois derniers mois ont été classées en trois groupes : aucune douleur, douleur sans interférence avec le travail et douleur interférant avec le travail. La régression logistique multinomiale a été utilisée pour examiner l'association entre les longues heures de travail et les douleurs musculo-squelettiques après ajustement des covariables. Résultats Nous avons constaté que le temps de travail moyen d'un résident en médecine était de 85,6 heures par semaine en Corée du Sud. Par rapport aux résidents médicaux travaillant <60 heures, ceux travaillant ≥100 heures par semaine étaient plus susceptibles d'avoir des douleurs des membres supérieurs (PR : 1,77, 95% CI : 1,37, 2,30) interférant avec le travail ou des douleurs lombaires (PR : 2,15, 95% CI : 1,51, 3,06) interférant avec le travail, alors qu'aucune association statistiquement significative n'a été observée dans l'analyse des douleurs des membres inférieurs. Conclusions Cette étude suggère que des heures de travail extrêmement longues sont associées à des douleurs des membres supérieurs et du bas du dos interférant avec leur travail chez les résidents médicaux coréens.

Close air support: enhancing emergency care in the COVID-19 pandemic

Source : Emergency Medicine Journal.
La pandémie COVID-19 a pris d’assaut le monde entier et a submergé les établissements de santé, même dans les pays développés. En réponse, le personnel et les ressources cliniques ont été redéployés vers les zones où les besoins sont les plus importants, c’est-à-dire les unités de soins intensifs et les salles d’urgence (ER), afin de renforcer les effectifs de première ligne. Nous introduisons le concept d’appui aérien rapproché (CAS) pour renforcer les opérations des urgences de manière efficace, sûre et évolutive. Des équipes de cinq personnes, comprenant deux médecins urgentistes débutants sur place, seraient jumelées à deux médecins du CAS, qui seraient hors site mais en communication constante par téléconférence pour apporter un soutien administratif en temps réel. Elles seraient supervisées par un médecin urgentiste. Cela permet de réduire l’exposition virale directe des médecins, de préserver les précieux équipements de protection individuelle et de permettre aux médecins des urgences de se concentrer sur les soins aux patients. Les étudiants en médecine peuvent également être impliqués de manière sûre et supervisée. Après un mois, le délai moyen de prise en charge des patients a été réduit de moitié. Les réactions générales ont également été positives. La CAS améliore l’efficacité et est sûre, évolutive et durable. Elle a également permis à un groupe de cliniciens débutants, jusqu’alors inexploité, de soutenir les opérations médicales de première ligne, tout en les protégeant contre l’exposition aux virus. Les institutions peuvent envisager d’adopter notre nouvelle approche, avec des modifications apportées en fonction de leur contexte local.