Mindfulness-Based Interventions for Undergraduate Nursing Students in a University Setting: A Narrative Review

Source : Healthcare.
Les étudiants en soins infirmiers de premier cycle (UG) sont vulnérables au stress tout au long de leur formation, connu pour entraîner un épuisement professionnel, avec des taux d’attrition élevés allant jusqu’à 33%. De plus en plus de preuves suggèrent que les interventions basées sur la pleine conscience sont efficaces pour la gestion de l’anxiété, de la dépression et du bien-être, réduisant ainsi le stress chez les populations de prestataires de soins de santé. L’objectif de cette revue narrative était de synthétiser et de fournir une vue d’ensemble critique des preuves actuelles concernant les interventions basées sur la pleine conscience pour les étudiants en soins infirmiers dans un cadre universitaire.

Predictors of preventive behavior of nosocomial infections in nursing staff: a structural equation model based on the social cognitive theory

Source : BMC Health Services Research.
L’apparition d’infections nosocomiales reste une menace pour la santé des patients et du personnel hospitalier. Cette étude a appliqué la théorie socio-cognitive pour prédire les déterminants des comportements de contrôle des infections nosocomiales chez le personnel infirmier des hôpitaux.

Length of exposure to long working hours and night work and risk of sickness absence: a register-based cohort study

Source : BMC Health Services Research.
Il existe des preuves contradictoires que les longues heures de travail et le travail de nuit sont des facteurs de risque d’absence pour cause de maladie, mais peu d’études ont considéré la variation de la durée de la fenêtre temporelle d’exposition comme une source potentielle de résultats mitigés. Nous avons examiné si l’association entre les longues heures de travail et le travail de nuit et l’absence pour cause de maladie dépendait de la durée d’exposition aux caractéristiques des heures de travail.

Mental health care utilization by first responders after Paris attacks

Source : Occupational Medicine.
Les secouristes sont fréquemment exposés à des événements potentiellement traumatisants, y compris des attaques terroristes, et risquent donc de développer des troubles de santé mentale. Des recherches antérieures suggèrent que les FR souffrant de troubles mentaux ne reçoivent souvent pas de traitement approprié. Il est nécessaire d’en savoir plus sur leur recours aux soins de santé mentale (SMC).Cette étude visait à identifier les facteurs associés à la réception d’un soutien immédiat, d’un soutien post-immédiat et à l’engagement dans les SMC parmi les FR des attaques terroristes de novembre 2015 à Paris.Une étude en ligne a été menée 8 à 12 mois après les attaques sur 663 FR qui ont été mobilisés pendant la nuit et/ou les suites des attaques. Une régression logistique a été réalisée afin d’analyser les facteurs associés au SMC.Dans l’ensemble, 44 FR ont sollicité un SMC. Parmi les FR souffrant d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT), d’un TSPT partiel ou d’une dépression (n = 60), 38% ont cherché à obtenir une CMH (n = 23). Le soutien post-immédiat était associé au soutien immédiat, et les deux étaient associés au fait de connaître quelqu’un qui pourrait aider concernant les risques psychologiques potentiels suite à un événement traumatique. L’engagement dans le SMC était associé à des antécédents de SMC, à un soutien post-immédiat et à la présence d’un ESPT, d’un ESPT partiel ou d’une dépression.parmi les FR souffrant d’un ESPT, d’un ESPT partiel ou d’une dépression, peu ont recherché le SMC. Il est essentiel d’améliorer l’accès à la SMC pour les FR après des attaques terroristes. Le fait de connaître une personne susceptible de les aider face aux risques psychologiques potentiels peut faciliter le soutien immédiat et/ou post-immédiat. En outre, le soutien post-immédiat pourrait encourager l’engagement dans le SMC. Des efforts devraient être faits avant et après des événements potentiellement traumatiques pour assurer une éducation à la santé mentale pour les FR.

Potential risk factors associated with COVID-19 in health care workers

Source : Occupational Medicine.
Les travailleurs de la santé (TS) ont été reconnus comme présentant un risque plus élevé d’infection par le coronavirus 2019 (COVID-19) ; cependant, les facteurs pertinents et l’ampleur de ce risque n’ont pas été clairement élucidés.Cette étude visait à décrire les infections par le COVID-19 parmi les employés d’un grand hôpital de soins tertiaires situé en Ontario, au Canada, de mars à juillet 2020, afin de mieux comprendre les facteurs de risque potentiels.Les données sur tous les TS ayant un test COVID positif ou une exposition à haut risque de mars à juillet 2020 ont été analysées. Les travailleurs de santé ayant obtenu un résultat positif au test COVID et ayant été exposés à un risque élevé ont été décrits. Ceux qui ont développé le COVID-19 suite à une exposition à haut risque ont été comparés à ceux qui ne l’ont pas fait. Les données ont également été analysées pour déterminer les tendances dans le temps.Au cours de la période d’observation, 193 membres du personnel (2 % du personnel actif total) ont eu un test COVID-19 positif. L’incidence des infections du personnel soignant a suivi de près l’incidence communautaire. Dans l’ensemble, 31% des cas de COVID-19 ont été considérés comme acquis professionnellement. Parmi ceux-ci, 41% ont été contractés auprès d’un patient, le reste (59%) auprès d’un collègue de travail. Au cours de la même période, 204 membres du personnel ont été identifiés comme ayant une exposition à haut risque. La majorité des expositions (55 %) étaient associées à un patient, le reste (45 %) résultant d’un contact entre membres du personnel. Dans l’ensemble, 13 % des cas ont développé le COVID-19. Parmi ces cas, 58% étaient associés au patient et 42% résultaient d’une transmission de personnel à personnel.Les travailleurs de la santé sont à risque pour le COVID-19 lié au travail. Compte tenu du nombre d’infections attribuées à la transmission de personnel à personnel, une plus grande attention pourrait être accordée à la mise en œuvre de mesures de prévention dans les zones non cliniques.

Missed Opportunities, Part Two: How the Fight Against COVID-19 Became a Stalemate

Source : Journal of the Association of Occupational Health Professionals in Healthcare.
L’auteur de l’article, Cory Worden, PhD ABD, MS, CSHM, CSP, CHSP, ARM, REM, CESCO, met en lumière l’état actuel de la pandémie de COVD-19 et analyse les facteurs en jeu qui ont conduit à une impasse actuelle avec le virus aux États-Unis.

Évaluation des effets sur la santé reliés aux fumées chirurgicales et des méthodes d’aspiration

Source : CHU de Québec
Un grand nombre de chirurgies requièrent l’usage d’électrocautères, de lasers ou d’ultrasons qui génèrent l’émission de fumées chirurgicales en quantité variable selon le tissu traité, la durée, le type et l’intensité de l’appareil utilisé. Les fumées chirurgicales sont constituées de gaz, vapeurs et particules dans lesquelles peuvent se retrouver des composants chimiques et biologiques. En 2011, l’Unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé (UETMIS) du CHU de Québec-Université Laval (ci-après CHU de Québec) a publié une note informative sur les risques associés à l’exposition aux fumées chirurgicales pour le personnel des blocs opératoires. L’UETMIS a été sollicitée de nouveau par la Direction chirurgie et périopératoire et par le Service de prévention et mieux-être au travail pour évaluer les effets sur la santé associés à l’exposition aux fumées chirurgicales, de même que l’efficacité et l’innocuité des dispositifs d’aspiration des fumées chirurgicales afin de déterminer si les mesures en place dans les blocs opératoires et les cliniques externes du CHU de Québec devraient être modifiées.

Musculoskeletal disorders and psychosocial risk factors in the workplace — statistical analysis of EU-wide survey data

Source : Publications Office of the European Union
Ce rapport présente un cadre conceptuel visant à expliquer les facteurs de risques sur le lieu de travail pour les troubles musculo-squelettiques (TMS) et le bien-être mental. Il analyse les données de la dernière enquête européenne sur les conditions de travail (EWCS) et de l’enquête européenne des entreprises sur les risques nouveaux et émergents (ESENER) afin d‘étudier le lien entre les caractéristiques d’emploi de chaque travailleur (tels que les facteurs biomécaniques et psychosociaux) et les pratiques de gestion de la sécurité et de la santé au travail des entreprises, d’une part, et les TMS et le bien-être, d’autre part. Tout en indiquant que certains facteurs psychosociaux peuvent avoir une forte influence sur les TMS et le bien-être, le rapport fournit des recommandations et souligne la nécessité d’évaluations des risques globales, afin de minimiser les problèmes de santé sur le lieu de travail.

Bien réussir son retour en mode hybride : Comment réinventer la sérendipité tout en protégeant sa santé mentale?

Source : Revue RH.
En distanciel, l’esprit d’équipe, la collaboration, l’entraide et le support sont parfois mis à rude épreuve. Ces échanges informels et inter équipes seraient pourtant essentiels à la créativité, à l’innovation et à l’intelligence collective dans le monde du travail, selon plusieurs études. C’est la sérendipité.