Considering the impact of shift working on health

Source : British Journal of Nursing.
Shift work is necessary for the provision of health services, especially in hospitals as it is the only way to provide continuous care to patients. Working at night is inconsistent with the body’s biological clock and night shift working hugely disrupts the circadian and sleep wake cycles. In 2020, the World Health Organization classified night shift working as being a ‘probable’ class 2A carcinogen and a number of independent cohort studies of both night workers and shift workers have observed increased incidence of certain cancers. Altered sleep timing, food timing and light exposure typical for shift workers leads to an acute circadian disruption and misalignment of regulatory hormones. This straying from synchronisation has been shown to result in individuals being more vulnerable to a number of chronic health conditions. Night shift work disrupts the normal sleep–wake cycle, often leading to shortened sleep duration and excessive fatigue and the results of this are far reaching.

Nurses’ Short-Term Sickness Absences Before and After the Implementation of a Brief Napping Opportunity During Night Shifts

Source : Journal of the Association of Occupational Health Professionals in Healthcare.
L’objectif principal de l’hôpital en mettant en place des siestes nocturnes était de réduire la somnolence et la fatigue des infirmières, et c’est pourquoi les pratiques de sieste étaient recommandées.

How shift work influences anxiety, depression, stress and insomnia conditions in Italian nurses: an exploratory study: Shift work in Italian nurses

Source : Acta Biomedica Atenei Parmensis.
Cette étude a pour but d’étudier l’influence du travail par quarts sur la santé des infirmières, en tenant compte de l’anxiété, de la dépression, du stress et de l’insomnie.

Travail de nuit et posté : état des connaissances et prévention en milieu professionnel [Dossier]

Source : Hygiène et sécurité du travail.
Dossier proposant un panorama des études menées par de nombreux organismes de prévention ou de recherche sur les effets des horaires atypiques sur la santé.

Binge drinking alcohol and circadian misalignment in night shift nurses is associated with decreased resiliency to COVID-19 infection

Source : Alcohol: Clinical and Experimental Research.
Les infirmières et les autres premiers intervenants courent un risque élevé d’exposition au virus SARS-CoV2, et nombre d’entre eux ont développé une infection sévère par le COVID-19. Une meilleure compréhension des facteurs qui augmentent le risque d’infection après l’exposition au virus pourrait contribuer à résoudre ce problème. Bien que plusieurs facteurs de risque tels que l’obésité, le diabète et l’hypertension aient été associés à un risque accru d’infection, de nombreux primo-intervenants développent une infection sévère à COVID-19 sans facteurs de risque établis. L’inflammation et la tempête de cytokines étant les principaux mécanismes de la COVID-19 grave, d’autres facteurs favorisant un état inflammatoire pourraient augmenter le risque de COVID-19 chez les personnes exposées. On sait que l’abus d’alcool et le travail posté, qui entraînent un désalignement des rythmes circadiens, favorisent un état pro-inflammatoire et pourraient donc accroître la susceptibilité au COVID-19.

The Relationship between Working Night Shifts and Depression among Nurses: A Systematic Review and Meta-Analysis

Source : Healthcare.
Depuis de nombreuses années, les médecins du travail débattent de l’existence d’un lien entre le travail de nuit et la dépression et d’autres problèmes de santé mentale concomitants, en mettant l’accent sur les facteurs liés au travail, biologiques, individuels et environnementaux. Nous avons réalisé cette étude systématique et cette méta-analyse pour estimer l’association globale entre le manque de sommeil et la dépression chez les infirmières travaillant de nuit.

A 34-year overview of night work by occupation and industry in France based on census data and a sex-specific job-exposure matrix

Source : BMC Public Health.
Un panorama de l’évolution de la proportion du travail de nuit en France entre 1982 et 2015 a été publié par Santé Publique France. Réalisée à partir de matrices emplois-expositions, cette étude révèle que le travail de nuit, classé cancérogène possible, a faiblement augmenté durant cette période. Néanmoins, des différences notables émergent. La part du travail de nuit habituel était en 1982 de 24 % du travail de nuit global, alors qu’en 2015 elle est passée à 42 %. Autre point marquant : la proportion de travail de nuit habituel chez les femmes a fortement augmenté dans le même temps, passant de 173 000 à 581 000 travailleuses de nuit. Les métiers les plus concernés par une augmentation marquante du recours au travail de nuit se trouvent dans les activités de services, tels que le transport ou la santé.