Workplace bullying as predicted by non-prototypicality, group identification and norms: a self-categorisation perspective

Source : Work & Stress.
Les recherches et la théorie sur la déviance dans les groupes de travail suggèrent que les membres non prototypiques risquent d’être dévalorisés et maltraités par leurs pairs. En s’appuyant sur la théorie de l’auto-catégorisation, nous proposons et testons un modèle contextuel pour expliquer le harcèlement sur le lieu de travail d’un point de vue cible, en utilisant la non-trototypicité comme prédicteur et les normes d’identification sociale et de lutte contre le harcèlement au niveau du groupe de travail comme modérateurs transversaux à deux et trois niveaux. Une modélisation à plusieurs niveaux et un échantillon d’employés du secteur universitaire dans les basses terres (n = 572) ont été utilisés. Conformément à notre première hypothèse, nous avons constaté que le risque d’exposition à des brimades sur le lieu de travail est particulièrement élevé pour les membres du groupe de travail qui ne sont pas des prototypes. Nous avons également émis l’hypothèse que l’identification sociale au sein du groupe de travail faciliterait le harcèlement des membres non typiques, tandis que les normes anti-brimades l’amortiraient. Les résultats ont toutefois montré que ces deux conditions ont joué un rôle de modérateur sur l’association principale. Enfin, la combinaison des deux a également entraîné un effet d’interaction à trois niveaux, montrant que la non-prototypicité n’est associée au harcèlement que dans les groupes de travail caractérisés par un faible niveau des deux modérateurs. Ces résultats nouveaux et en partie inattendus démontrent la pertinence et l’importance des explications au niveau du groupe pour le harcèlement sur le lieu de travail, ce qui a des implications importantes pour les chercheurs et les praticiens.

Travail de nuit : comment prévenir le effets sur la santé ?

Source : Portail de veille sur les conditions de travail
Malgré son caractère exceptionnel affirmé par la loi, le travail de nuit continue de se développer, posant de véritables questions de santé publique et de santé au travail. Des mesures de prévention sont préconisées pour en limiter les effets délétères, en agissant plus particulièrement sur l’organisation du travail. Ce dossier de veille vous propose un tour d’horizon du sujet.

Psychiatric nursing managers’ attitudes towards containment methods in psychiatric inpatient care

Source : Journal of Nursing Management.
Cette recherche a été menée pour examiner l’attitude des responsables des soins infirmiers psychiatriques vis-à-vis des méthodes de confinement. Contexte La gestion des soins infirmiers est considérée comme une question clé dans la réduction de la coercition et du confinement. Cependant, peu de recherches ont été menées sur l’attitude des gestionnaires à l’égard des méthodes de confinement.

Bullying in nursing evaluated by the Negative Acts Questionnaire-Revised: A systematic review and meta-analysis

Source : Journal of Advanced Nursing.
Objectifs Présenter une synthèse des études empiriques qui ont utilisé le questionnaire sur les actes négatifs (NAQ-R) pour évaluer les brimades parmi les infirmières, sur la base d’une évaluation des propriétés psychométriques et de l’utilisation et de la convivialité de l’instrument et de l’identification des variables associées aux brimades.

Impact of Workplace Incivility on Compassion Competence of Korean Nurses: Moderating Effect of Psychological Capital

Source : Journal of Nursing Management.
Cette étude visait à examiner l’association entre l’incivilité au travail et la compétence en matière de compassion des infirmières coréennes, ainsi que l’effet modérateur du capital psychologique. L’incivilité sur le lieu de travail affecte la qualité des soins aux patients et, à ce titre, mérite un examen critique quant à son impact sur la compétence de compassion des infirmières.

Are social conflicts at work associated with depressive symptomatology? Results from the population-based LIFE-Adult-Study

Source : Journal of Occupational Medicine and Toxicology.
Les facteurs de stress psychosocial sur le lieu de travail peuvent être préjudiciables à la santé mentale. Les conflits au travail, par exemple l’agression, l’hostilité ou les menaces de la part de collègues, de superviseurs ou de clients, peuvent être considérés comme un facteur de stress psychosocial, ce qui peut accroître le risque de symptômes dépressifs. Les études existantes diffèrent toutefois dans l’évaluation des conflits sociaux, c’est-à-dire en tant que caractéristiques individuelles ou professionnelles. Nous avons étudié ici l’association entre les conflits au travail évalués comme des caractéristiques objectives du travail et la symptomatologie dépressive, en utilisant des données provenant d’un large échantillon de population. En outre, nous avons étudié les différences entre les sexes et l’impact des traits de personnalité et des ressources sociales.

Strategies for Controlling Violence Against Healthcare Workers: Application of Fuzzy Analytical Hierarchy Process and Fuzzy Additive Ratio Assessment

Source : Journal of Nursing Management.
La présente étude vise à identifier et à hiérarchiser les mesures de contrôle de la violence à l’encontre des travailleurs de la santé (TS) en utilisant le processus de hiérarchie analytique floue (FAHP) et l’évaluation du rapport additif flou (F-ARAS). La violence au travail est un problème omniprésent dans les centres de soins de santé. La réduction de la violence à l’encontre du personnel est l’un des défis que doivent relever les responsables des soins de santé. Méthode Lors de la première étape, les critères et les options de contrôle les plus courants en matière de violence contre les professionnels de la santé ont été identifiés et extraits à partir d’un examen des études précédentes. Lors de l’étape suivante, les critères de sélection des mesures de contrôle ont été hiérarchisés à l’aide du FAHP. Enfin, les mesures de lutte contre la violence au travail ont été classées par ordre de priorité à l’aide de la méthode F-ARAS.

Employer or Employee: Who is More Likely to Suffer from Burnout?

Source : Journal of Occupational and Environmental Medicine.
Les objectifs de cette étude étaient d’examiner le burnout chez les travailleurs à temps plein et d’étudier l’effet du statut d’emploi sur le burnout. Les données de cette étude transversale ont été tirées de l’enquête sur le changement social de Taïwan de 2015. Le burnout a été mesuré par les quatre éléments principaux de l’inventaire du burnout de Copenhague. La situation d’emploi a été classée en deux catégories : l’employeur et l’employé. Des modèles de régression linéaire à plusieurs variables ont été utilisés pour évaluer les associations entre le statut d’emploi et l’épuisement professionnel.

Expériences, capacités et potentialités : enrichir nos pratiques auprès des personnes aînées Sourdes ou ayant des incapacités

Source : Pluriâges.
Ce numéro spécial de la revue Pluriâges, du Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale (CREGÉS), regroupe de courts articles offrant un aperçu des contenus présentés dans le cadre du colloque Expériences, capacités et potentialités : Enrichir nos pratiques auprès de personnes aînées Sourdes ou ayant des incapacités qui s’est déroulé en mai 2019 à Québec. Plusieurs questions sont abordées comme les technologies visant le maintien à domicile des personnes âgées ayant des incapacités, la communication avec des personnes Sourdes et la participation sociale des personnes aînées avec ou sans diagnostic de santé mentale.

‘Unaddressed for years’: Study shows nurses at greater risk of suicide

Source : Safety & Health.
San Diego – Les infirmières sont confrontées à un risque accru de suicide. Les résultats d’une étude récente de l’Université de Californie à San Diego montrent… L’auteur de l’étude, Sidney Zisook, professeur de psychiatrie à l’UCSD, a déclaré que des programmes de prévention du suicide sont nécessaires pour les infirmières, y compris un soutien supplémentaire pour celles qui ont des problèmes de gestion de la douleur et de santé mentale.