Description par type de cancer des situations professionnelles à risque : synthèse des données du réseau rnv3p

Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et le RNV3P (Réseau National de Vigilance et de Prévention des Pathologies Professionnelles) mettent en ligne un rapport identifiant les situations professionnelles à risque pour plusieurs types de cancers. Sont abordés les cancers broncho-pulmonaires, les cancers urothéliaux, les hémopathies lymphoïdes matures, les leucémies myéloïdes, le cancer du larynx, le cancer des fosses nasales et des sinus, le cancer du rein, les cancers primitifs de la peau non mélanocytaires, les cancers du système nerveux central, le cancer colorectal et le cancer du sein.

Nurse Suicides Finally Coming to Light

Source : Hospital Employee Health.
Surmontant le manque historique de données sur une question critique, les auteurs d’une nouvelle étude ont rapporté que les infirmières sont plus à risque de suicide que la population générale. Les chercheurs ont signalé que les taux de suicide chez les infirmières aux États-Unis étaient considérablement plus élevés que chez les femmes en général, avec un taux de 11,9 pour 100 000 infirmières, comparativement à 7,5 suicides pour 100 000 femmes dans la population. Le taux de suicide chez les infirmiers est encore plus élevé, soit 39,8 pour 100 000, comparativement à 28,2 pour 100 000 hommes en général.

EXPO-S.T.O.P. 2016 and 2017 blood exposure surveys: An alarming rise

Source : American Journal of Infection Control.
L’enquête annuelle Exposure Survey of Trends in Occupational Practice (EXPO-S.T.O.P.), menée par l’AOHP, donne un aperçu national des blessures par objets tranchants et des expositions cutanéo-muqueuses. Cette étude présente les enquêtes de 2016 et 2017. Les résultats montrent que les taux de blessures par tranchants ont augmenté pendant trois ans et qu’ils correspondent maintenant aux niveaux de 2001-2005. Il y a un besoin urgent de stratégies agressives de réduction de ces blessures, y compris le soutien du leadership, la formation et l’éducation sur les dispositifs de sécurité et l’adoption de dispositifs plus sécuritaires et moins dépendants des usagers.

Travailler sur une planète plus chaude: L’impact du stress thermique sur la productivité du travail et le travail décent (Résumé)

Source : ILO
Ce document est un résumé du rapport de l’OIT intitulé Working on a warmer planet: The effect of heat stress on productivity and decent work. Le rapport montre les tendances des températures dans les régions et pays à risque, ainsi que du marché du travail afin de montrer l’impact du stress thermique sur la productivité et les conditions de travail. L’OIT a formulé des recommandations aux gouvernements, aux employeurs et aux travailleurs à propos de la réglementation et des changements de comportement, de l’infrastructure et de la technologie à mettre en place, ainsi que du développement des compétences.

Working on a warmer planet: The effect of heat stress on productivity and decent work

Source : ILO
L’Organisation internationale du Travail (OIT) estime que d’ici 2030 plus de 2 % du total des heures de travail dans le monde seront perdues chaque année, soit parce qu’il fait trop chaud pour travailler, soit parce que le travail devra se faire à un rythme plus lent. En effet, le stress thermique, l’une des conséquences du réchauffement climatique, deviendra un obstacle à l’activité économique selon une étude récemment menée par l’OIT. Le rapport montre les tendances des températures dans les régions et pays à risque, ainsi que du marché du travail afin de montrer l’impact du stress thermique sur la productivité et les conditions de travail. L’OIT a formulé des recommandations aux gouvernements, aux employeurs et aux travailleurs à propos de la réglementation et des changements de comportement, de l’infrastructure et de la technologie à mettre en place, ainsi que du développement des compétences.

Dog bite safety at work: An injury prevention perspective on reported occupational dog bites in the UK

Source : Safety Science.
Les morsures de chien affectent la santé et le bien-être des victimes et ont un impact sur les organisations dont les employés sont blessés. Cependant, les morsures au cours du travail ou les mesures utilisées par les employeurs pour y remédier n’ont pas été explorées auparavant. Cette étude a utilisé la base de données du Health and Safety Executive (Reporting of Injuries, Diseases and Dangerous Occurrences Regulation) pour comprendre : (1) les caractéristiques professionnelles et démographiques des victimes de morsure ; (2) les circonstances dans lesquelles elles ont été mordues ; et (3) les mesures correctives énumérées par les employeurs.

Cancers reconnus d’origine professionnelle : évolution statistique, actions de prévention et d’accompagnement des salariés exposés

Source : Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (France)
Sur la période 2013-2017, 1 840 cancers d’origine professionnelle ont été reconnus en moyenne chaque année en France. La part des cancers liée à l’amiante est prépondérante (80 %). Il s’agit de cancers du poumon dans 70 % des cas et de mésothéliomes dans 30 % des cas. Ces chiffres sont issus d’un rapport publié en avril par l’Assurance maladie – Risques professionnels. Ils indiquent une progression de la reconnaissance des cancers d’origine professionnelle d’un facteur 3,6 en l’espace de vingt ans. Celle-ci intervient en général tardivement – à l’âge de 68 ans en moyenne – alors que les personnes sont déjà à la retraite. Les hommes sont très majoritairement concernés (96 %), notamment les anciens ouvriers (80 % de cas) issus des secteurs de la métallurgie, du BTP, de l’industrie chimique et du bois. Il faut toutefois préciser que cette situation est le reflet de la structure d’emploi des cinquante dernières années et non de l’exposition actuelle des salariés. Ce rapport comporte également deux chapitres sur les actions de prévention et d’accompagnement des salariés exposés à des risques cancérogènes.

La sécurité et la santé au coeur de l’avenir du travail : mettre à profit 100 ans d’expérience

Source : Bureau international du travail
Un rapport publié en prologue à la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail le 28 avril, examine les résultats obtenus par l’OIT au cours des 100 dernières années et révèle certains des défis et des opportunités émergents pour la création de meilleurs environnements de travail.