Asbestos Management in Canada: Assessing the Need for a National Standard

Source : Canadian Standards Association
En 2016, le gouvernement fédéral du Canada a annoncé l’interdiction de fabrication, de commercialisation et d’utilisation de l’amiante ou des produits qui en contiennent. Les dispositions législatives en cette matière sont entrées en vigueur en 2018. Cependant, l’amiante est encore présent dans les bâtiments plus anciens et dans certains produits, ce qui comporte un risque pour la santé des personnes qui y sont exposées. Une recherche réalisée par l’Association canadienne de normalisation (Groupe CSA) a évalué les besoins d’une norme nationale de gestion de l’amiante au Canada. À partir des données issues de l’analyse des règlements et des lignes directrices existants au Canada et dans certaines juridictions internationales, ainsi que d’une revue de littérature et des entretiens auprès des intervenants clés, cette étude a permis d’identifier les lacunes dans la gestion de l’amiante au Canada. Des lacunes ont été observées dans la responsabilité juridictionnelle, la définition de l’amiante, la formation à la prévention et la sensibilisation du public. Les résultats ont confirmé le besoin d’une norme ou une série de normes permettant, entre autres, l’harmonisation pancanadienne des règlements et des meilleures pratiques sur l’amiante.

Mesothelioma risk among those exposed to chrysotile asbestos only and mixtures that include amphibole: a case–control study in the USA, 1975–1980

Source : Occupational and Environmental Medicine.
L’exposition professionnelle à l’amiante est liée au mésothéliome. Cependant, on ne sait pas encore si l’exposition à l’amiante chrysotile uniquement est associée au risque de mésothéliome, et l’hétérogénéité du risque selon les différents types/longueurs de fibres reste incertaine. Nous avons cherché à savoir si le risque de mésothéliome diffère entre les travailleurs exposés uniquement à l’amiante chrysotile et ceux exposés au chrysotile et aux amphiboles ≥1 (amosite, trémolite, anthophyllite et crocidolite) au cours de leur vie professionnelle.

Occupational Asbestos Exposure and Kidney Cancer: Systematic Review and Meta-analysis of Cohort Studies

Source : Annals of Work Exposures and Health.
Cette étude visait à déterminer la mortalité et l’incidence du cancer du rein chez les travailleurs qui ont été exposés à l’amiante. Nous avons effectué une revue systématique et une méta-analyse pour évaluer l’association entre l’exposition professionnelle à l’amiante et le cancer du rein.

An overview of existing mesothelioma registries worldwide, and the need for a US Registry

Source : American Journal of Industrial Medicine.
L’association entre l’exposition à l’amiante et le mésothéliome malin a été bien établie, ce qui a incité plusieurs pays à établir des programmes de surveillance épidémiologique du mésothéliome. Cet examen compare les registres de mésothéliome existants dans le monde entier afin de développer un modèle conceptuel pour un registre de mésothéliome de capture de cas en temps réel.

Exposure to asbestos and the risk of colorectal cancer mortality: a systematic review and meta-analysis

Source : Occupational and Environmental Medicine.
L’exposition à l’amiante est associée au mésothéliome et au cancer du poumon, du larynx et de l’ovaire. Cependant, l’association entre l’exposition à l’amiante et le cancer colorectal est controversée malgré plusieurs revues systématiques de la littérature, dont un certain nombre de méta-analyses. Cette revue systématique et méta-analyse évalue quantitativement l’association entre l’exposition à l’amiante et le cancer colorectal.

Validation of an Asbestos Job-Exposure Matrix (AsbJEM) in Australia: Exposure–Response Relationships for Malignant Mesothelioma

Source : Annals of Work Exposures and Health.
L’objectif principal de cette étude était d’examiner l’exactitude d’une matrice d’exposition au travail à l’amiante (AsbJEM) pour déterminer les relations exposition-réponse entre les estimations d’exposition à l’amiante et l’incidence du mésothéliome malin (MM).

Cancers reconnus d’origine professionnelle : évolution statistique, actions de prévention et d’accompagnement des salariés exposés

Source : Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (France)
Sur la période 2013-2017, 1 840 cancers d’origine professionnelle ont été reconnus en moyenne chaque année en France. La part des cancers liée à l’amiante est prépondérante (80 %). Il s’agit de cancers du poumon dans 70 % des cas et de mésothéliomes dans 30 % des cas. Ces chiffres sont issus d’un rapport publié en avril par l’Assurance maladie – Risques professionnels. Ils indiquent une progression de la reconnaissance des cancers d’origine professionnelle d’un facteur 3,6 en l’espace de vingt ans. Celle-ci intervient en général tardivement – à l’âge de 68 ans en moyenne – alors que les personnes sont déjà à la retraite. Les hommes sont très majoritairement concernés (96 %), notamment les anciens ouvriers (80 % de cas) issus des secteurs de la métallurgie, du BTP, de l’industrie chimique et du bois. Il faut toutefois préciser que cette situation est le reflet de la structure d’emploi des cinquante dernières années et non de l’exposition actuelle des salariés. Ce rapport comporte également deux chapitres sur les actions de prévention et d’accompagnement des salariés exposés à des risques cancérogènes.