Prevention at work needed to curb the worldwide strong increase in knee replacement surgery for working-age osteoarthritis patients

Source : Scandinavian Journal of Work, Environment & Health.
Au cours des prochaines décennies, les hôpitaux et les cliniques du monde entier seront confrontés à une forte augmentation de la demande de patients souhaitant une opération de remplacement du genou. On prévoit une augmentation absolue de 297 % des opérations de remplacement du genou, soit 57 893 interventions, aux Pays-Bas entre 2005 et 2030 (1). La situation est similaire dans de nombreux pays : La Suède, 163 % à 21 700 (2013-2030) (2) ; l’Italie, 45 % à environ 100 000 (2017-2050) (3), le Royaume-Uni, 916 % à environ 1,2 million (2015-2035) (4) ; l’Australie, 276 % à 65 569 (2013-2030) (5) ; et les États-Unis, 673 % à 3,48 millions (2005-2030) (6). Aucune projection n’est disponible pour l’Asie, mais des pourcentages de croissance similaires ont déjà été observés au Japon, avec 373 % (2007-2014) (7) et en Corée (407 %, 2001-2010) (8). La chirurgie de remplacement du genou ou l’arthroplastie est la dernière option de traitement pour les patients souffrant d’arthrose du genou (OA). Ces chiffres croissants sont alarmants, non seulement en raison des exigences extrêmement élevées en matière de soins de santé et de budgets, mais aussi en raison de l’impact imprévu sur la participation au travail. On ignore comment le travail pourrait jouer un rôle important dans la réduction de la forte augmentation des opérations de remplacement de l’arthrose du genou dans le monde

Expert panel survey among occupational health and safety professionals in Denmark for prevention and handling of musculoskeletal disorders at workplaces

Source : Safety Science.
Les professionnels de la santé et de la sécurité au travail (SST) jouent un rôle clé dans le soutien de la santé et de la capacité de travail des employés, notamment en prévenant et en traitant les troubles musculo-squelettiques (TMS) sur les lieux de travail. Les TMS sont la principale cause d’incapacité de travail, de perte de productivité et d’absence pour cause de maladie en Europe. Cela peut être dû à un consensus limité sur l’utilisation de pratiques efficaces en matière de SST, étant donné que la facilitation de pratiques fondées sur des données probantes augmente la qualité des services fournis. Cette étude a exploré le consensus des pratiques des professionnels de la SST et a examiné la demande des professionnels de la SST d’élaborer des lignes directrices fondées sur des preuves pour la prévention et le traitement des TMS sur les lieux de travail. Pour ce faire, 1) des observations sur le terrain et des entretiens avec des professionnels de la santé et de la sécurité au travail travaillant sur l’ergonomie ou les TMS sur les lieux de travail, 2) l’élaboration et l’essai pilote d’une enquête par panel, 3) une enquête par panel d’experts en trois phases et 4) un atelier avec les parties prenantes de la santé et de la sécurité au travail au sein des organisations de santé et de sécurité au Danemark. Les résultats indiquent un consensus limité sur les pratiques de SST et une demande d’élaboration de lignes directrices fondées sur la pratique et les preuves pour la prévention et le traitement des TMS liés au travail au Danemark. L’étude présente également un processus d’implication des utilisateurs finaux pour une meilleure adoption et mise en œuvre des lignes directrices.

What do the different ergonomic interventions accomplish in the workplace? A systematic review

Source : International journal of occupational safety and ergonomics: JOSE.
Introduction : L’amélioration du bien-être et des performances globales du système sont les objectifs ultimes de l’ergonomie qui sont atteints par des interventions ergonomiques. Cet examen systématique a pour but de répondre à cette question : Qu’est-ce que les différentes interventions ergonomiques accomplissent sur un lieu de travail ? Méthode : Cette revue systématique a suivi les lignes directrices de PRISMA. Les interventions ergonomiques sur les lieux de travail qui se concentrent sur les résultats de santé ou la productivité ont été identifiées dans des bases de données électroniques jusqu’au 1er juin 2019.

Association between extremely long working hours and musculoskeletal symptoms: A nationwide survey of medical residents in South Korea

Source : Journal of Occupational Health.
Objectifs Il a été rapporté que la Corée du Sud se classait parmi les pays de l’OCDE qui ont travaillé le plus longtemps. Cette étude a cherché à examiner l’association entre les longues heures de travail et les douleurs musculo-squelettiques chez les résidents en médecine coréens. Méthodes Nous avons analysé une enquête transversale menée auprès de 1 077 résidents en médecine en Corée du Sud. Les heures de travail par semaine ont été classées comme suit : <60, 60-79, 80-99, et ≥100. Les douleurs musculo-squelettiques (c'est-à-dire les douleurs des membres supérieurs, des membres inférieurs et du bas du dos) au cours des trois derniers mois ont été classées en trois groupes : aucune douleur, douleur sans interférence avec le travail et douleur interférant avec le travail. La régression logistique multinomiale a été utilisée pour examiner l'association entre les longues heures de travail et les douleurs musculo-squelettiques après ajustement des covariables. Résultats Nous avons constaté que le temps de travail moyen d'un résident en médecine était de 85,6 heures par semaine en Corée du Sud. Par rapport aux résidents médicaux travaillant <60 heures, ceux travaillant ≥100 heures par semaine étaient plus susceptibles d'avoir des douleurs des membres supérieurs (PR : 1,77, 95% CI : 1,37, 2,30) interférant avec le travail ou des douleurs lombaires (PR : 2,15, 95% CI : 1,51, 3,06) interférant avec le travail, alors qu'aucune association statistiquement significative n'a été observée dans l'analyse des douleurs des membres inférieurs. Conclusions Cette étude suggère que des heures de travail extrêmement longues sont associées à des douleurs des membres supérieurs et du bas du dos interférant avec leur travail chez les résidents médicaux coréens.

Psychosocial and occupational factors associated with low back pain among nurses in Saudi Arabia

Source : Journal of Occupational Health.
La lombalgie est un problème de santé majeur qui représente une charge importante pour la santé publique et l’économie. Peu d’études ont clarifié le rôle des facteurs psychosociaux dans l’apparition de la lombalgie. Dans cette étude, nous avons évalué les facteurs psychosociaux et professionnels associés à la lombalgie, au cours des 12 derniers mois, chez des infirmières en Arabie Saoudite.

Synthèse : Monographies du CIRC vol 124 : Cancérogénicité du travail de nuit posté

Source : The Lancet Oncology.
En juin 2019, un Groupe de Travail de 27 scientifiques venus de 16 pays s’est réuni au Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) à Lyon, France, pour finaliser leur évaluation de la cancérogénicité du travail de nuit posté. Cette évaluation sera publiée dans le volume 124 des Monographies du CIRC.

Outil d’aide à la conception Mavimplant – Repenser les espaces de travail afin de respecter les nouvelles règles de distanciation

Source : Hygiène et sécurité au travail.
Dans le cadre de la prévention des risques de transmission de la Covid-19, les entreprises peuvent s’appuyer sur Mavimplant, outil en ligne comprenant un logiciel de création de locaux en 3D, pour repenser leurs espaces e travail et ainsi, limiter les contacts entre les salariés.

Le véhicule professionnel : Un outil de travail comme les autres ?

Source : Hygiène et sécurité au travail.
Conduire dans le cadre de son travail expose à des risques professionnels, au premier rang desquels les accidents de la route. Le conducteur d’un véhicule léger, utilitaire ou poids lourd est également exposé, sans nécessairement en être conscient, à d’autres risques. Les effets des risques routiers sur sa santé peuvent être aggravés par de longues heures passées au volant. Cet article propose une analyse des risques majeurs identifiés au poste de conduite, puis des critères de choix des équipements d’un véhicule professionnel pour les prévenir.

Should public safety shift workers be allowed to nap while on duty?

Source : American Journal of Industrial Medicine.
La fatigue et le manque de sommeil chez le personnel de la sécurité publique sont des menaces pour le bien-être, la sécurité publique et personnelle, et le maintien de la main-d’œuvre. Les stratégies de sieste peuvent réduire la fatigue liée au travail, améliorer la sécurité et la santé, mais dans certains organismes de sécurité publique, elles sont découragées ou interdites. Le but de ce commentaire est de définir la sieste au sein d’un quart de travail, de résumer les arguments pour et contre, et d’exposer les applications potentielles de cette importante stratégie de réduction de la fatigue, étayées par des preuves. Nous concentrons notre discussion sur les services médicaux d’urgence (SMU), un élément clé du système de sécurité publique, qui comprend la police, les pompiers et les SMU. Le personnel des services médicaux d’urgence peut bénéficier de siestes en cours de service en raison du recours fréquent à des quarts de travail de longue durée, d’une forte prévalence de personnel occupant plusieurs emplois et de preuves montrant que plus de la moitié du personnel des services médicaux d’urgence fait état d’une fatigue importante, d’un sommeil de mauvaise qualité, d’une récupération insuffisante entre les quarts de travail et d’une somnolence diurne excessive. Les avantages de la sieste intra-équipe comprennent une diminution de la somnolence et de la fatigue, une meilleure récupération entre les équipes, une diminution de l’anxiété et une réduction du sentiment d’épuisement professionnel. La sieste intra-équipe atténue également les altérations de la pression artérielle des cliniciens associées à un sommeil perturbé et au travail en équipe. Les conséquences négatives de la sieste comprennent la perception négative du public, les déficits de performance aigus dus à l’inertie du sommeil, et les coûts potentiels associés à une performance réduite. Bien qu’il existe des arguments valables contre les siestes en cours de travail, nous pensons que les preuves scientifiques disponibles les favorisent en tant qu’élément clé de l’atténuation de la fatigue et du bien-être au travail. Nous pensons en outre que ces arguments s’étendent au-delà du SME à tous les secteurs de la sécurité publique.