Work, family, work–family conflict and psychological distress: A revisited look at the gendered vulnerability pathways

Source : Stress and Health.
Le présent document a réexaminé l’hypothèse de la vulnérabilité pour expliquer le niveau plus élevé de détresse psychologique chez les femmes qui travaillent par rapport aux hommes qui travaillent. On a mis à l’essai un modèle de vulnérabilité complet dans lequel les facteurs de stress professionnels et familiaux et les ressources psychosociales sont directement liés à la détresse psychologique et indirectement par le biais des conflits entre le travail et la famille (CFT) et entre la famille et le travail (FWC).

Employees’ perceptions of their own and their supervisor’s emotion recognition skills moderate emotional demands on psychological strain

Source : Stress and Health.
Cette recherche s’appuie sur des études antérieures montrant que le rôle de la reconnaissance des émotions des employés dans le processus de stress est mixte et conflictuel. Ainsi, il a été proposé que la mesure dans laquelle les compétences des employés en matière de reconnaissance des émotions tamponnent ou exacerbent les exigences émotionnelles dépend de la mesure dans laquelle les employés croient que leur superviseur est également compétent en matière de reconnaissance des émotions. Deux échantillons d’employés australiens ont rempli des questionnaires transversaux. L’échantillon 1 était composé de 149 employés d’un établissement de recherche médicale, et l’échantillon 2 était composé de 161 employés du gouvernement dans un service de fournitures d’équipement et de logistique. On a constaté une interaction à trois niveaux entre les exigences émotionnelles, la reconnaissance des émotions des employés et la perception de la reconnaissance des émotions du superviseur sur le stress psychologique dans les deux échantillons et sur l’insatisfaction au travail dans l’échantillon 1. Comme prévu, lorsque la reconnaissance des émotions des employés était élevée, ceux qui percevaient leur superviseur comme ayant une grande capacité de reconnaissance des émotions étaient protégés contre les exigences émotionnelles. Par contre, les effets d’exacerbation du stress ont été constatés lorsque les employés avaient un niveau élevé de reconnaissance des émotions, mais que les superviseurs étaient perçus comme ayant un faible niveau de reconnaissance des émotions. Dans l’ensemble, ces résultats soulignent l’importance de la reconnaissance des émotions dans le processus de stress, et le fait que le même ensemble de compétences doit être perçu chez le superviseur, une ressource interpersonnelle, pour que cette ressource intrapersonnelle soit adaptative pour les employés.

Rose-Marie Charest : éprouver plus de bonheur et moins de stress au travail

Source : Prévention au travail.
Rose-Marie Charest, psychologue clinicienne depuis 1980, a présidé l’Ordre des psychologues du Québec de 1998 à 2015. Aujourd’hui conférencière, consultante et active dans les médias, elle s’intéresse de plus en plus aux facteurs qui favorisent la santé psychologique et le bonheur. À ses yeux, tous ont une responsabilité pour y parvenir : les organisations, les décideurs, la famille, l’école, la société et les individus eux-mêmes. Elle se consacre désormais à soutenir l’implication de chacun dans la recherche de son propre bonheur et de celui des autres. L’une de ses conférences porte sur le travail, source à la fois de bonheur et de stress.

Psychosocial work stressors, high family responsibilities, and psychological distress among women: A 5-year prospective study

Source : American Journal of Industrial Medicine.
Dans cette étude prospective de cinq ans, l’exposition simultanée à des facteurs de stress psychosocial au travail et à des responsabilités familiales élevées a augmenté la prévalence de la détresse psychologique chez les femmes. Les facteurs de stress au travail étaient toutefois à l’origine de la plupart des effets, ce qui renforce leur importance en tant que facteurs de risque modifiables des problèmes de santé mentale des femmes.

Burnout and occupational stressors among non-medical occupational health staff

Source : Occupational Medicine.
Le travail requis pour aider les personnes à améliorer leur santé mentale est stressant et on sait qu’il est associé à l’épuisement professionnel. Dans les entreprises japonaises, le personnel non médical de la santé au travail (OH) assume souvent le rôle de maintenir et d’améliorer la santé mentale des travailleurs. Cependant, peu d’études ont examiné l’épuisement professionnel dans cette population.

Outil Faire le point RPS pour le secteur sanitaire et social – Outil – INRS

Source : INRS
L’outil Faire le point RPS est destiné aux petites structures du secteur sanitaire et social. Il permet d’identifier les facteurs de risques psychosociaux (RPS) et aide à intégrer les RPS au document unique d’évaluation des risques professionnels, comme l’impose la réglementation. En outre, il fournit des indications et des pistes pour faciliter l’élaboration d’un plan d’action. Son utilisation implique une participation des salariés pour qu’ils parlent du contenu de leur activité, de leur métier et du terrain. Cet outil a été conçu pour être utilisé de manière autonome par une petite entreprise qui ne se trouve pas dans une situation de dialogue social dégradé.

Sharps Injuries: Emotional, Statistical Challenges

Source : Hospital Employee Health.
Le fardeau émotionnel des blessures par piqûres d’aiguilles et par objets tranchants pour les travailleurs de la santé est souvent éclipsé par les chiffres et les analyses statistiques. L’étude en cours sur les blessures et les expositions aux objets tranchants et piquants chez les travailleurs de la santé est soutenue par l’Association of Occupational Health Professionals in Healthcare.

Work stress, personality and occupational accidents: Should we expect differences between men and women?

Source : Safety Science.
Cet article analyse les différences entre les sexes dans les accidents du travail à partir de trois domaines de recherche dans lesquels des différences ont été constatées : le stress professionnel, la personnalité et les habitudes de conduite. Plus précisément, il utilise le modèle de contrôle de la demande d’emploi (Job Demand-Control Model, JDC) et ajoute le névrosisme et la conscience comme variables de la personnalité liées aux accidents.

La civilité au travail, c’est aussi une question de prévention!

Source : Objectif prévention.
Pendant une semaine ouvrée, les travailleurs québécois passent plus de temps au travail qu’à la maison, avec leurs proches, d’où l’importance qu’ils agissent avec civilité dans leur milieu de travail en faisant preuve de bienveillance et de souci envers les autres.

Tolérance zéro ou zéro tolérance?

Source : Objectif prévention.
Le concept de tolérance zéro en lien avec l’agressivité est apparu dans le secteur de la santé et des services sociaux il y a plus de vingt ans. Aujourd’hui, on voit ce slogan partout, tant dans le cabinet d’un dentiste, la salle d’attente d’une clinique médicale, le transport en commun, qu’à l’école primaire. Mais que signifie exactement cette expression ?