La vulnérabilité partagée dans la prise en charge des TGC

Source : Objectif prévention.
Au sein des unités de soins intensifs et d’accueil d’urgence de pédopsychiatrie, les soignants sont parfois confrontés à des patients avec trouble du spectre autistique (TSA) et déficience intellectuelle (DI), qui présentent des troubles graves du comportement (TGC). Les blessures associées à l’intensité des automutilations ou de l’hétéro-agressivité sont problématiques pour les patients, les familles et les professionnels. Les complications sont nombreuses et le recours à des mesures restrictives de liberté est fréquent, alors qu’il faudrait pouvoir les limiter.

Violence Prevention Begins With Culture of Respect

Source : Hospital Employee Health.
Lorsqu’un chirurgien a été tué par balle par un patient dans un hôpital voisin en 2015, les cliniciens de l’University of Massachusetts Memorial Health Care de Worcester ont révisé son programme complet de prévention de la violence. En plus d’examiner et de mettre à jour les politiques et procédures sur la violence au travail et de créer une équipe interdisciplinaire d’intervention rapide, UMass a adopté des normes de respect pour assurer une culture plus respectueuse au sein du personnel lui-même.

TPAAS : équiper et former pour accompagner

Source : Objectif prévention.
Sur une unité psychiatrique, un client vit une intense crise émotionnelle. Les intervenants tentent de le pacifier sans succès. L’homme refuse de coopérer. Parce que la situation comporte des risques pour sa sécurité et celle des autres, une intervention physique devient nécessaire. L’équipe soignante s’entend pour conduire le client en salle d’isolement. Comment procéder de manière digne et sécuritaire pour tous ?

Is violence against long-term care staff becoming more « normalized »?

Source : Canadian Nursing Home.
Les préposés aux bénéficiaires et les infirmières auxiliaires dans les établissements de soins de longue durée subissent régulièrement de la violence physique, verbale et sexuelle de la part des pensionnaires. Dans une récente étude en Ontario, ces personnes ont identifié des causes immédiates de la violence (peur, confusion et agitation des résidents) et des causes sous-jacentes (organisation du travail axée sur les tâches, manque de personnel, placement inapproprié des résidents et manque de temps pour les soins relationnels). Elles ont décrit les effets de la violence sur leur propre santé et bien-être, ainsi que les obstacles à la prévention de la violence.

Workplace Violence: How Outside Problems Affect the Workplace

Source : Professional Safety.
Cet article révèle l’ampleur de la violence sur les lieux de travail aux États-Unis, un phénomène qui touche notamment les femmes. L’auteur aborde différents milieux, dont la particularité des violences dans le milieu de la santé. Parmi ses conseils : reconnaitre les différents types de violence, aménager les lieux de façon sécuritaire, et porter attention aux signes de violence conjugale, afin de répondre adéquatement aux menaces.

Workplace Violence Prevention for Nurses

Source : AJN The American Journal of Nursing.
Cet article présente un cours en ligne du NIOSH élaboré dans le but de sensibiliser les infirmières à la violence au travail et d’offrir des stratégies de prévention. Une enquête menée auprès de plus de 14000 personnes ayant suivi le cours a montré que plus de 90% d’entre elles l’ont jugé utile et que les stratégies pédagogiques étaient efficaces. Une baladodiffusion par l’American Journal of Nursing présente des renseignements détaillés sur le contenu du cours.

Approaching the study of cyberbullying towards social workers from a systems perspective

Source : Aggression and Violent Behavior.
Cet article propose d’appliquer l’approche par systèmes développée en ingénierie de la sécurité, comme cadre théorique possible pour les enquêtes sur la cyberintimidation. Au cœur de l’approche par systèmes se trouve la conceptualisation de la relation entre les personnes et la technologie en tant que système conjoint, l’accent étant mis sur la façon dont elle interagit avec l’environnement en général. En examinant la cyberintimidation sous l’angle des systèmes, on élargit considérablement l’analyse des facteurs qui influencent le comportement, en accordant une plus grande attention aux arrangements sociaux.

Using self-reflective tools to understand violence perpetration among patients with personality disorders

Source : Aggression and Violent Behavior.
Les patients atteints de troubles de la personnalité (TP) peuvent présenter des comportements violents difficiles dans les unités de soins hospitaliers. Pour gérer efficacement la violence qui se produit dans ces unités, il est crucial de comprendre les raisons pour lesquelles les patients ont recours à la violence. Cette étude a tenté d’aborder ces raisons en utilisant les journaux de cycle de comportement, un outil de stratégie comportementale autoréflexive, qui est actuellement utilisé comme approche pour gérer la violence dans une unité médico-légale de TP particulière.

Une convention internationale pour bannir la violence et le harcèlement au travail

Source : Eurogip
Les représentants (gouvernements, employeurs, salariés) des 187 États membres de l’Organisation internationale du travail (OIT) ont adopté, le 21 juin, la Convention pour lutter contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail à une large majorité ainsi qu’une recommandation qui fournit des orientations sur la façon dont la Convention doit être appliquée.

Home care aides’ experiences of verbal abuse: a survey of characteristics and risk factors

Source : Occupational and Environmental Medicine.
Une nouvelle étude financée par le NIOSH s’est penchée sur les expériences des aides-soignants à domicile en matière de violence verbale et de facteurs de risque connexes. 22 % des participants ont déclaré avoir été victimes de violence verbale au moins une fois au cours des 12 derniers mois et que ceux qui avaient été victimes de violence verbale étaient 11 fois plus susceptibles d’avoir subi de la violence physique. Les facteurs de risque comprenaient les clients atteints de démence, les domiciles où l’espace de travail était inadéquat et, dans une moindre mesure, des plans peu clairs pour la prestation des soins et les clients à mobilité réduite. Des horaires de travail prévisibles réduisaient le risque. Ces constatations confirment la nécessité d’interventions en matière de politiques et de formation ciblant la violence contre les aides-soignants à domicile.