EXPO-S.T.O.P. 2016 and 2017 blood exposure surveys: An alarming rise

Source : American Journal of Infection Control.
L’enquête annuelle Exposure Survey of Trends in Occupational Practice (EXPO-S.T.O.P.), menée par l’AOHP, donne un aperçu national des blessures par objets tranchants et des expositions cutanéo-muqueuses. Cette étude présente les enquêtes de 2016 et 2017. Les résultats montrent que les taux de blessures par tranchants ont augmenté pendant trois ans et qu’ils correspondent maintenant aux niveaux de 2001-2005. Il y a un besoin urgent de stratégies agressives de réduction de ces blessures, y compris le soutien du leadership, la formation et l’éducation sur les dispositifs de sécurité et l’adoption de dispositifs plus sécuritaires et moins dépendants des usagers.

Travailler sur une planète plus chaude: L’impact du stress thermique sur la productivité du travail et le travail décent (Résumé)

Source : ILO
Ce document est un résumé du rapport de l’OIT intitulé Working on a warmer planet: The effect of heat stress on productivity and decent work. Le rapport montre les tendances des températures dans les régions et pays à risque, ainsi que du marché du travail afin de montrer l’impact du stress thermique sur la productivité et les conditions de travail. L’OIT a formulé des recommandations aux gouvernements, aux employeurs et aux travailleurs à propos de la réglementation et des changements de comportement, de l’infrastructure et de la technologie à mettre en place, ainsi que du développement des compétences.

Working on a warmer planet: The effect of heat stress on productivity and decent work

Source : ILO
L’Organisation internationale du Travail (OIT) estime que d’ici 2030 plus de 2 % du total des heures de travail dans le monde seront perdues chaque année, soit parce qu’il fait trop chaud pour travailler, soit parce que le travail devra se faire à un rythme plus lent. En effet, le stress thermique, l’une des conséquences du réchauffement climatique, deviendra un obstacle à l’activité économique selon une étude récemment menée par l’OIT. Le rapport montre les tendances des températures dans les régions et pays à risque, ainsi que du marché du travail afin de montrer l’impact du stress thermique sur la productivité et les conditions de travail. L’OIT a formulé des recommandations aux gouvernements, aux employeurs et aux travailleurs à propos de la réglementation et des changements de comportement, de l’infrastructure et de la technologie à mettre en place, ainsi que du développement des compétences.

Dog bite safety at work: An injury prevention perspective on reported occupational dog bites in the UK

Source : Safety Science.
Les morsures de chien affectent la santé et le bien-être des victimes et ont un impact sur les organisations dont les employés sont blessés. Cependant, les morsures au cours du travail ou les mesures utilisées par les employeurs pour y remédier n’ont pas été explorées auparavant. Cette étude a utilisé la base de données du Health and Safety Executive (Reporting of Injuries, Diseases and Dangerous Occurrences Regulation) pour comprendre : (1) les caractéristiques professionnelles et démographiques des victimes de morsure ; (2) les circonstances dans lesquelles elles ont été mordues ; et (3) les mesures correctives énumérées par les employeurs.

Cancers reconnus d’origine professionnelle : évolution statistique, actions de prévention et d’accompagnement des salariés exposés

Source : Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (France)
Sur la période 2013-2017, 1 840 cancers d’origine professionnelle ont été reconnus en moyenne chaque année en France. La part des cancers liée à l’amiante est prépondérante (80 %). Il s’agit de cancers du poumon dans 70 % des cas et de mésothéliomes dans 30 % des cas. Ces chiffres sont issus d’un rapport publié en avril par l’Assurance maladie – Risques professionnels. Ils indiquent une progression de la reconnaissance des cancers d’origine professionnelle d’un facteur 3,6 en l’espace de vingt ans. Celle-ci intervient en général tardivement – à l’âge de 68 ans en moyenne – alors que les personnes sont déjà à la retraite. Les hommes sont très majoritairement concernés (96 %), notamment les anciens ouvriers (80 % de cas) issus des secteurs de la métallurgie, du BTP, de l’industrie chimique et du bois. Il faut toutefois préciser que cette situation est le reflet de la structure d’emploi des cinquante dernières années et non de l’exposition actuelle des salariés. Ce rapport comporte également deux chapitres sur les actions de prévention et d’accompagnement des salariés exposés à des risques cancérogènes.

La sécurité et la santé au coeur de l’avenir du travail : mettre à profit 100 ans d’expérience

Source : Bureau international du travail
Un rapport publié en prologue à la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail le 28 avril, examine les résultats obtenus par l’OIT au cours des 100 dernières années et révèle certains des défis et des opportunités émergents pour la création de meilleurs environnements de travail.

Preventing Violence: Perception and Reality

Source : Hospital Employee Health.
Bien que le service d’urgence soit toujours le fer de lance en matière de violence dans le secteur de la santé, une nouvelle étude soutient l’idée selon laquelle la menace pesant sur les travailleurs devient de plus en plus générale et moins basée sur l’unité.

Analyse des différences de durées d’indemnisation selon le sexe et le groupe d’âge

Source : IRSST
Les indicateurs statistiques de santé et de sécurité du travail produits depuis plusieurs années par l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) montrent que la durée moyenne d’indemnisation des lésions professionnelles ayant occasionné une perte de temps indemnisée (PTI) a presque doublé en 15 ans. Alors que l’écart de durées moyennes d’indemnisation entre les femmes et les hommes diminue au fil des années, celui entre chaque groupe d’âge change très peu.

Safety Engineered Device Usage and Activation in Six Western U.S. Hospitals

Source : AOHP Journal.
Depuis 2001, les établissements de santé américains doivent obligatoirement utiliser des aiguilles munies de dispositifs de sécurité pour protéger le personnel soignant. Cependant, une augmentation récente des expositions professionnelles aux États-Unis semble indiquer que l’utilisation de ces dispositifs pourrait ne pas être optimale. Cet audit post-élimination a examiné le contenu des conteneurs pour objets pointus et tranchants afin de déterminer la fréquence et l’exactitude de l’utilisation de ces dispositifs dans six hôpitaux de l’ouest des États-Unis.