Are social conflicts at work associated with depressive symptomatology? Results from the population-based LIFE-Adult-Study

Source : Journal of Occupational Medicine and Toxicology.
Les facteurs de stress psychosocial sur le lieu de travail peuvent être préjudiciables à la santé mentale. Les conflits au travail, par exemple l’agression, l’hostilité ou les menaces de la part de collègues, de superviseurs ou de clients, peuvent être considérés comme un facteur de stress psychosocial, ce qui peut accroître le risque de symptômes dépressifs. Les études existantes diffèrent toutefois dans l’évaluation des conflits sociaux, c’est-à-dire en tant que caractéristiques individuelles ou professionnelles. Nous avons étudié ici l’association entre les conflits au travail évalués comme des caractéristiques objectives du travail et la symptomatologie dépressive, en utilisant des données provenant d’un large échantillon de population. En outre, nous avons étudié les différences entre les sexes et l’impact des traits de personnalité et des ressources sociales.

A cross-sectional study exploring the relationship between burnout, absenteeism, and job performance among American nurses

Source : BMC Nursing.
Des études suggèrent une forte prévalence de l’épuisement professionnel chez les infirmières. L’objectif de cette étude était d’évaluer la relation entre l’épuisement professionnel des infirmières et l’absentéisme et le rendement au travail.

A longitudinal study of the relationships between four differentially motivated forms of employee silence and burnout

Source : Journal of Occupational Health Psychology.
Bien que des recherches antérieures aient établi que le silence des employés peut affaiblir le rendement et le développement de l’organisation, on en sait moins sur les effets néfastes potentiels du silence sur les employés, qui peuvent croire qu’ils ont des raisons plausibles de garder le silence. Nous proposons des effets négatifs du silence sur le bien-être des employés, en mettant l’accent sur les relations entre quatre formes de silence motivées différemment (c.-à-d. acquiescent, calme, prosocial et opportuniste) et trois composantes de l’épuisement professionnel des employés (dépersonnalisation, épuisement émotionnel et perception d’un accomplissement personnel réduit). En outre, nous présentons des arguments en faveur des effets réciproques de l’épuisement professionnel sur le silence.

Does stigmatization moderate the association between intention and implementation of learned prevention-strategies at work after a depressive episode? – a cross-sectional pilot study

Source : Journal of Occupational Medicine and Toxicology.
Un épisode dépressif est une cause fréquente de perte de production en raison de longues périodes d’absence au travail. Pour maintenir leur capacité de travail après une dépression, les employés touchés doivent mettre en œuvre des stratégies d’adaptation apprises grâce aux interventions au travail. Basé sur la théorie du comportement planifié, cet article examine comment la stigmatisation est liée à la mise en œuvre des stratégies apprises sur le lieu de travail. De plus, les différences entre les employés ayant un seul épisode dépressif ou un épisode dépressif récurrent ont été prises en considération.

Impact of depressive symptoms on worklife expectancy: a longitudinal study on Danish employees

Source : Occupational and Environmental Medicine.
Les symptômes dépressifs ont un impact négatif sur le fonctionnement social et professionnel, la productivité et l’affiliation au marché du travail. L’espérance de vie au travail est une mesure utile pour éclairer les politiques et pratiques préventives. Cette étude, qui s’appuie sur un cadre multiétatique et une perspective de parcours de vie, a montré que les symptômes dépressifs ont un impact significatif sur l’espérance de vie au travail. Les employés qui signalent des symptômes dépressifs passent moins de temps au travail et plus de temps en congé de maladie et au chômage que les employés qui ne signalent pas de symptômes dépressifs. Les auteurs soulignent la nécessité de politiques et d’interventions efficaces pour prévenir les symptômes dépressifs dans la population active afin d’ajouter des années plus saines et productives à la vie active.

Night work and postpartum depression: a national register-based cohort study

Source : Scandinavian Journal of Work, Environment & Health.
Cette étude de cohorte à l’échelle nationale, basée sur un registre des travailleurs de tous les hôpitaux publics danois, visait à étudier l’association entre le travail de nuit pendant la grossesse et le risque de dépression post-partum grave (DPP). Dans l’ensemble, les résultats n’appuient pas le travail de nuit pendant la grossesse comme facteur de risque de DPP grave chez le personnel hospitalier. Cependant, le risque de DPP a doublé chez les femmes qui ont cessé de travailler de nuit après le premier trimestre de grossesse.

Long working hours and depressive symptoms: moderating effects of gender, socioeconomic status, and job resources

Source : International Archives of Occupational and Environmental Health.
Les revues systématiques et les méta-analyses ont révélé des associations incohérentes entre les heures de travail et les symptômes dépressifs. Le but de cette étude était d’étudier les modérateurs possibles de cette association, en utilisant les données d’une enquête transversale à grande échelle.

How long does it last? Prior victimization from workplace bullying moderates the relationship between daily exposure to negative acts and subsequent depressed mood

Source : European Journal of Work and Organizational Psychology.
La présente étude visait à examiner les relations entre l’exposition quotidienne à des actes négatifs et l’humeur dépressive le même jour et les jours suivant l’exposition, et à vérifier l’hypothèse selon laquelle ces relations seraient plus fortes chez ceux qui ont récemment traversé un processus de victimisation de l’intimidation en milieu de travail.

Relationship between psychosocial strains at the workplace, depression, and cognitive deficiencies

Source : Federal Institute for Occupational Safety and Health
Le projet actuel a étudié les relations entre quatre facteurs pouvant contribuer à la dépression et à la déficience de l’aptitude au travail chez les infirmières en activité: les caractéristiques psychosociales du travail (PWC), l’épuisement professionnel, les déficits cognitifs et le vieillissement.