Coronavirus – COVID-19 et conditions de travail

Source : Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact)
Compte tenu du contexte exceptionnel de la crise sanitaire que nous traversons avec la pandémie de Covid-19, nous vous proposons une série d’articles du réseau Anact-Aract régulièrement enrichie, pour vous accompagner dans le déploiement du télétravail ou le maintien de l’activité dans les lieux de travail habituels sous l’angle des conditions de travail.

CCHST: Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail

Source : CCHST
Les Canadiens passent plus de temps en position assise au travail occupant des postes à faible niveau d’activité. Les personnes qui demeurent assises pendant de longues périodes de travail sont plus susceptibles de se blesser et sont exposées à divers effets nocifs pour la santé, allant des crampes, douleurs et fatigue musculaires, jusqu’au diabète et problèmes cardiaques. Une bonne position assise au travail peut être privilégiée en faisant des efforts dans les domaines suivants : aménagement du milieu de travail, conception des tâches et formation. Les employeurs peuvent aussi aider considérablement en créant des occasions d’activités physiques régulières tout au long de la journée et en faisant de ces activités une partie intégrante de chaque journée de travail. Partagez cette infographie qui explique comment travailler confortablement en position assise, et qui donne des conseils pour vous inciter à vous lever.

Prevention policy and practice. Approaches to tackling work-related musculoskeletal disorders

Source : Publications Office of the European Union
Le projet intitulé « Examen de la recherche, des politiques et des pratiques en matière de prévention des troubles musculo-squelettiques liés au travail » visait à mieux comprendre les défis en matière de sécurité et de santé au travail (SST) dans la lutte contre les troubles musculo-squelettiques (TMS) liés au travail. L’intention du projet était de fournir une meilleure compréhension des conditions dans lesquelles les stratégies, les politiques et les actions visant à traiter les TMS sont les plus efficaces. Pour atteindre cet objectif, une série de stratégies et d’initiatives au niveau politique qui ont été utilisées par les principales parties prenantes, y compris les régulateurs et les agences de régulation, les partenaires sociaux, les organismes professionnels et les services de prévention ont été identifiés. Suite à leur identification, une analyse a été entreprise pour déterminer comment ces diverses stratégies ont été adaptées aux conditions et aux besoins des différents bénéficiaires (par exemple dans différents secteurs). Pour compléter cette analyse, les ressources qui ont été développées et utilisées dans les initiatives décrites ont été examinées, en vue d’identifier les facteurs qui ont contribué à leur succès ou à leur échec (y compris les obstacles à leur mise en œuvre).

Management of PPE-Related Skin Damage for Healthcare Workers

Source :
L’utilisation continue, prolongée et répétitive des équipements de protection individuelle (EPI), y compris les masques, les gants et les lunettes de sécurité, peut provoquer des réactions cutanées indésirables. Ce document fournit des orientations provisoires aux travailleurs de la santé sur la manière de prévenir et de gérer les dommages cutanés liés à l’utilisation accrue des EPI pendant la pandémie COVID-19.

Existing Science on Human Factors and Ergonomics in the Design of Ambulances and EMS Equipment

Source : Prehospital emergency care: official journal of the National Association of EMS Physicians and the National Association of State EMS Directors.
Le personnel des services médicaux d’urgence (SMU) est confronté à un risque disproportionné de décès et de blessures en raison de la nature de son travail. Les normes actuelles de conception des ambulances et de l’équipement de ces services ne protègent pas suffisamment le personnel pour qu’il ne sacrifie pas sa propre sécurité pour les soins aux patients, un défi connu de conception ergonomique et de facteurs humains. Malgré le désir d’inclure des interventions ou des considérations ergonomiques et de facteurs humains dans une norme, l’efficacité de ces interventions pour ce milieu n’est pas claire. C’est pourquoi cette étude visait à synthétiser la littérature évaluée par des pairs sur les caractéristiques de conception des compartiments des patients et des équipements des services médicaux d’urgences qui affectent les performances ou le bien-être du personnel.

Top 10 evidence-based countermeasures for night shift workers

Source : Emergency Medicine Journal.
Les fournisseurs de médecine d’urgence sont chargés de veiller à ce que le service des urgences soit doté de personnel 24 heures sur 24. À ce titre, les prestataires doivent assurer une transition efficace entre les équipes de jour, d’appoint et de nuit sur une base quasi hebdomadaire. Il n’y a pas d’enseignement formel à l’école de médecine ou en résidence sur la façon d’aborder la transition entre le service de nuit et le service de nuit, de rester alerte et productif et de maximiser le sommeil pendant la journée. Il existe une multitude de blogs et de sources en ligne qui traitent du travail de nuit, mais peu d’entre eux, voire aucun, ne proposent une approche fondée sur des données probantes. Cet article présente les dix principales recommandations fondées sur des données probantes pour augmenter le sommeil, maximiser les performances, réduire la fatigue pendant le travail et améliorer la qualité de vie en dehors du lieu de travail.

Increasing standing tolerance in office workers with standing-induced back pain

Source : Ergonomics.
Les bureaux assis-debout sont populaires, mais de nombreuses personnes souffrent de lombalgies induites par la position debout. Les personnes souffrant de lombalgie ont moins de variations de poids en position debout que les personnes souffrant de maux de dos. Les participants ont été classés comme tolérants ou intolérants à la position debout. Les participants ont reçu des pupitres assis-debout pendant 12 semaines. Les participants ont été assignés à des conditions d’intervention (exposition et exercice en position debout) ou de contrôle (aucune instruction). Les participants ont déclaré un temps d’assise hebdomadaire et une moyenne/pauvreté de la colonne vertébrale. Les variations de poids en position debout et la fatigue ont été réévaluées après l’intervention. Tous les groupes ont réduit le temps passé en position assise (de 30 à 50 %) sur 12 semaines. Le temps passé en position assise et la moyenne de la pression artérielle ont été corrélés chez tous les individus intolérants à la position debout, la pire pression artérielle et le temps passé en position assise ont été corrélés pour le groupe d’intervention uniquement. Toutes les personnes intolérantes à la position debout ont augmenté leur poids en position debout et ont diminué leur taux de graisse après 12 semaines. Les personnes intolérantes à la position debout ont bénéficié de 12 semaines d’utilisation d’un bureau en position assise, quelle que soit l’intervention. Les personnes motivées souffrant d’une lombalgie induite par la position debout peuvent augmenter leur tolérance à la position debout en utilisant un bureau en position assise. Des avantages supplémentaires peuvent exister lorsque des conseils structurés sont fournis.