Repérage de l’asthme lors du suivi individuel de l’état de santé au travail

Source : Références en santé au travail.
Une étude épidémiologique multicentrique a été menée dans le but d’acquérir des connaissances cliniques et épidémiologiques sur les asthmes en relation avec le travail. La mobilisation des services de santé au travail a permis de collecter environ 4 000 questionnaires de repérage d’un asthme actif potentiel : 13 % de ces salariés, lors du suivi individuel de l’état de santé au travail, se déclarent asthmatiques avec un diagnostic confirmé par un médecin. Parmi eux, 76 % ont eu des symptômes respiratoires dans les 12 derniers mois. L’asthme a débuté à l’âge adulte pour un tiers d’entre eux. Parmi les salariés ne rapportant pas l’existence d’un asthme, plus d’un tiers signale des symptômes évoquant un asthme actif. Parmi ces derniers, 61 % rapportent au moins un symptôme au poste de travail et 42 % une amélioration des symptômes en dehors du travail.

Expositions professionnelles aux médicaments cytotoxiques lors des chimiothérapies intrapéritonéales pressurisées par aérosols (PIPAC)

Source : Références en santé au travail.
La première chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée par aérosols (PIPAC) a été réalisée, en France, en 2015 au Centre hospitalier Lyon- Sud. Toutefois, les risques liés à la procédure pour les professionnels sont peu documentés. Des prélèvements urinaires et des prélèvements de surfaces ont été réalisés dans trois hôpitaux à l’occasion de cinq procédures de PIPAC avec du cisplatine. Les résultats mettent en évidence des contaminations des sols, ainsi que de fortes contaminations des injecteurs, qui persistaient après le nettoyage. En revanche, la biométrologie n’a pas montré d’exposition significative au platine. Ces résultats suggèrent que les mesures de prévention mises en place permettent de limiter l’exposition des équipes et soulignent l’importance d’utiliser des protocoles de nettoyage adaptés.

Horaires atypiques de travail (hors travail de nuit) : quels effets sur la santé et la sécurité au travail ?

Source : Références en santé au travail.
Les salariés exposés aux horaires atypiques sont de plus en plus nombreux. Les effets du travail de nuit et du travail posté sont aujourd’hui bien documentés. D’autres formes d’horaires atypiques, tels le travail coupé ou fractionné, le travail du soir, le travail du dimanche, le travail sous forme d’astreintes, le travail en horaires variés, imprévisibles ou flexibles et la pluriactivité, sont de plus en plus fréquentes et leurs impacts sont bien moins connus. Basé sur une revue de la littérature, cet article synthétise les connaissances actuelles des effets en termes de santé et de sécurité ainsi que sur la vie sociale et familiale de ces formes d’horaires atypiques.

Giraffe Warmer, Giraffe OmniBed Carestation, Giraffe Incubator Carestation CS1, Panda iRes Warmer

Source : Rappels et avis de sécurité
Durant un examen interne des activités de fabrication, le fabricant a constaté que certains appareils présentaient des lacunes au test de sécurité électrique. La conception de l’appareil confère une double protection électrique. Toutefois, si l’appareil n’est pas soumis au test de sécurité électrique approprié, une fuite électrique dangereuse pourrait se produire. Aucune plainte ni lésion n’a été déclarée en lien avec ce problème.

Second Victim Program Helps Health Care Workers Cope in the Aftermath of Tragedy

Source :
Nashville, Tenn.-Le 22 février 2001, Cheryl Connors est arrivée à l’hôpital Johns Hopkins de Baltimore pour son quart de travail comme infirmière pédiatrique. Les 24 heures suivantes ont changé Mme Connors et ses collègues pour toujours. Pendant ce quart de travail, une jeune fille de 18 mois nommée Josie King, qui était presque prête à rentrer chez elle après un traitement pour des brûlures graves, est morte d’une déshydratation extrême et d’une infection non détectée. Mme Connors, DNP, infirmière autorisée, qui avait trois ans de carrière en soins infirmiers, préceptait une nouvelle infirmière ce jour-là. Elle se souvient encore du sentiment d’impuissance face aux décisions de soins et des larmes d’anxiété de l’infirmière de nuit devant la détérioration de l’état de l’enfant. Après la mort de King, le personnel de Johns Hopkins, en collaboration avec la famille du tout-petit, a lancé une importante initiative de sécurité des patients. Cependant, peu d’attention a été accordée à l’effet du décès de la patiente sur les travailleurs de la santé qui s’occupaient d’elle. Au cours des années suivantes, Mme Connors et ses collègues ont dû composer avec l’insomnie, la culpabilité et les sentiments d’incompétence. « Beaucoup de gens ont quitté notre unité et une personne a même quitté la profession. C’était plutôt tragique. Le moral est devenu très bas. »

Infection Control in Healthcare Personnel: Infrastructure and Routine Practices for Occupational Infection Prevention and Control Services

Source : Centers for Disease Control and Prevention (CDC)
Portée et objet La prévention de la transmission des maladies infectieuses entre les professionnels de la santé et les patients est un élément essentiel de la prestation sécuritaire des soins de santé dans tous les milieux de soins. La SST fournit une expertise en SST en matière de prévention des infections au travail à un OSS et des services au PSS, comme ceux qui visent à réduire les risques d’infection au travail (p. ex., immunisation du PSS) et à gérer l’exposition au PSS et les maladies infectieuses qui empêchent la transmission aux patients, au PSS et autres des maladies infectieuses qui pourraient causer la transmission des maladies infectieuses du PSS. En 1998, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont publié Guideline for infection control in health care personnel, 1998,[1] qui fournit de l’information et des recommandations pour la SST sur la prévention de la transmission des maladies infectieuses entre HCP et les patients. Cette mise à jour, Infection Control in Healthcare Personnel : Infrastructure et pratiques courantes des services de prévention des infections au travail, remplace quatre sections de la Partie I de la Directive de 1998 et leurs recommandations correspondantes dans la Partie II : C. Objectifs de prévention des infections pour un service de santé du personnel ; D. Éléments d’un service de santé du personnel pour la prévention des infections ; H. Personnel de réponse aux urgences ; et J. Americans With Disabilities Act. Les recommandations mises à jour visent à faciliter la prestation de services professionnels de prévention des infections aux professionnels de la santé et à prévenir la transmission des infections entre les professionnels de la santé et les autres. D’autres mises à jour des Lignes directrices de 1998 portent sur l’épidémiologie et le contrôle de certaines infections transmises entre les professionnels de la santé et les patients, ainsi que sur les considérations relatives aux populations particulières de professionnels de la santé. Justification Cette mise à jour est destinée à : Répondre aux besoins liés à la diversité croissante des modèles de prestation de services de prévention des infections professionnelles dans les établissements de soins de santé (p. ex. prestation de services hors site) ; aider la SST à satisfaire aux nouvelles exigences et normes réglementaires des autorités fédérales, étatiques et locales, des organismes d’accréditation, des payeurs et des acheteurs ; et fournir des conseils sur la façon de mesurer le rendement et sur les activités visant à améliorer la qualité des services professionnels de prévention des infections dans le cadre de la prestation de services professionnels.

Implementation of Personal Protective Equipment in Nursing Homes to Prevent Spread of Novel or Targeted Multidrug-resistant Organisms (MDROs)

Source : Centers for Disease Control and Prevention, National Center for Emerging and Zoonotic Infectious Diseases (NCEZID), Division of Healthcare Quality Promotion (DHQP)
La mise en œuvre des précautions à prendre en cas de contact, telle qu’elle est décrite dans la Ligne directrice du CDC sur les précautions à prendre en matière d’isolement, est perçue comme un défi pour les foyers de soins qui tentent d’équilibrer l’utilisation de l’EPI et la restriction des chambres pour prévenir la transmission du MDRO avec la qualité de vie des résidents. Ainsi, la pratique actuelle dans de nombreux foyers de soins est de mettre en œuvre des précautions de contact uniquement lorsque les résidents sont infectés par un MDRO et en traitement.

U.S. Department of Labor Approves New Respirator Fit Testing Protocols to Protect Workers from Airborne Contaminants

Source : Occupational Safety and Health Administration
L’OSHA a publié une règle finale qui fournit aux employeurs deux nouveaux protocoles d’essai d’ajustement pour s’assurer que les respirateurs des employés sont bien ajustés. Ces protocoles sont des variantes du protocole d’essai original approuvé par l’OSHA, mais comportent moins d’exercices d’essai, une durée d’exercice plus courte et une séquence d’échantillonnage plus simplifiée.

Détecteurs de chaleur mécaniques Edwards 280 Series rappelés en raison d’une possible défaillance

Source : Santé Canada
Le présent rappel vise des détecteurs de chaleur mécaniques utilisés à l’intérieur pour détecter les augmentations de température. Ces produits ne détectent pas la fumée et n’émettent aucun avertissement sonore. Ces détecteurs sont installés par un professionnel et font partie de systèmes de détection des incendies utilisés dans les endroits où un détecteur de fumée ne conviendrait pas. Dans les résidences, ces produits sont installés dans la cuisine, le grenier et le garage pour protéger les lieux et non pour protéger les occupants. Ce détecteur doit être connecté à une alarme incendie ou à un panneau de contrôle faisant l’objet d’une surveillance puisque le panneau, et non le produit rappelé, est à l’origine des signaux d’alarme.