EHC Emerging Issue Brief : Pandemic COVID-19 and Airborne Transmission

Source : ASHRAE
Les premières hypothèses [supposent] une transmission de gouttelettes à courte distance. … Des études d’observation et des modélisations ultérieures de COVID-19 suggèrent la probabilité d’une transmission par l’air via les aérosols. La possibilité de transmission par l’air de divers agents pathogènes, en particulier du SRAS-CoV-2, suscite de vives inquiétudes parmi le personnel et l’administration des établissements de soins de santé, les travailleurs des bureaux, le personnel et les clients des commerces de détail, les travailleurs de l’industrie manufacturière, les résidents des établissements privés et publics, et le grand public dans les lieux de plein air et dans les transports publics. L’ASHRAE est particulièrement qualifiée pour fournir des conseils sur la conception, le fonctionnement et l’entretien des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation afin de réduire les dangers de transmission des agents pathogènes par l’air dans ces environnements.

The coronavirus pandemic and aerosols: Does COVID-19 transmit via expiratory particles?

Source : Aerosol Science and Technology.
Un article de la revue Aerosol Science and Technology suggère que les aérosols émis pendant la respiration et la conversation peuvent aider à expliquer le grand nombre de transmissions de COVID-19 par des personnes sans symptômes visibles. Ces particules sont suffisamment grosses pour héberger des virus, mais suffisamment petites pour être inhalées profondément dans les poumons. Une conversation de 10 minutes pourrait créer un nuage pouvant contenir jusqu’à 6000 particules qui pourraient être inhalées par quelqu’un à proximité. Le document indique que davantage de recherches sont nécessaires sur le rôle que ces aérosols peuvent jouer dans la contagion de la COVID-19. (Résumé par La Presse Canadienne)

Integrated infection control strategy to minimize nosocomial infection of corona virus disease 2019 among ENT healthcare workers

Source : Journal of Hospital Infection.
Les patients présentant des symptômes de COVID-19 peuvent se présenter aux départements d’Oto-rhino-laryngologie (ORL). En outre, les procédures diagnostiques et thérapeutiques dans les services d’ORL impliquent un contact direct avec la muqueuse des voies respiratoires supérieures des patients et/ou incitent les patients à tousser ou à éternuer. Cela représente un risque particulièrement élevé. Afin de protéger les travailleurs de la santé et les patients non infectés contre les patients potentiellement atteints de COVID-19, des mesures de contrôle des infections ont été mises en place dans le service d’ORL du West China Hospital (WCH). Nous résumons nos expériences, qui, nous l’espérons, pourraient aider d’autres unités d’ORL à formuler leurs propres plans de contrôle des infections pour prévenir la transmission nosocomiale de COVID-19.

Estimating Respirable Dust Exposure from Inhalable Dust Exposure

Source : Annals of Work Exposures and Health.
Dans le secteur de la sécurité et de la santé au travail, seul un nombre limité d’études porte sur la conversion des poussières inhalables en poussières respirables. Cette conversion est d’une grande importance pour les évaluations rétrospectives des niveaux d’exposition ou des maladies professionnelles. C’est pourquoi cette étude examine la possibilité de convertir les poussières inhalables en poussières respirables. Pour déterminer les fonctions de conversion des fractions de poussières inhalables en poussières respirables, 15 120 mesures parallèles dans la base de données d’exposition MEGA (gérée par l’Institut pour la sécurité et la santé au travail de l’assurance sociale allemande contre les accidents) sont examinées par analyse de régression.

Particle control reduces fine and ultrafine particles greater than HEPA filtration in live operating rooms and kills biologic warfare surrogate

Source : American Journal of Infection Control.
Il est essentiel de contrôler la qualité de l’air intérieur et la transmission par voie aérienne des agents infectieux dans les hôpitaux. Les particules et les agents pathogènes les plus dangereux ne sont pas facilement éliminés par la purification passive traditionnelle de l’air.

Expositions professionnelles aux médicaments cytotoxiques lors des chimiothérapies intrapéritonéales pressurisées par aérosols (PIPAC)

Source : Références en santé au travail.
La première chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée par aérosols (PIPAC) a été réalisée, en France, en 2015 au Centre hospitalier Lyon- Sud. Toutefois, les risques liés à la procédure pour les professionnels sont peu documentés. Des prélèvements urinaires et des prélèvements de surfaces ont été réalisés dans trois hôpitaux à l’occasion de cinq procédures de PIPAC avec du cisplatine. Les résultats mettent en évidence des contaminations des sols, ainsi que de fortes contaminations des injecteurs, qui persistaient après le nettoyage. En revanche, la biométrologie n’a pas montré d’exposition significative au platine. Ces résultats suggèrent que les mesures de prévention mises en place permettent de limiter l’exposition des équipes et soulignent l’importance d’utiliser des protocoles de nettoyage adaptés.

Le stockage des produits chimiques au laboratoire : aide-mémoire technique

Source : INRS
Le travail dans un laboratoire de chimie se caractérise par la manipulation et le stockage de produits chimiques très divers présentant toutes les catégories de danger (incendie, explosion, risques pour la santé). Ce document recense les mesures à prendre pour que ce stockage soit réalisé dans les meilleures conditions de sécurité possibles.

Environmental and Personal Protective Equipment Contamination during Simulated Healthcare Activities

Source : Annals of Work Exposures and Health.
La prestation de soins aux patients atteints d’une maladie infectieuse peut entraîner l’exposition des travailleurs de la santé à des liquides organiques contenant des agents pathogènes. Nous avons réalisé une série d’expériences pour caractériser l’ampleur de la contamination de l’environnement – dans l’air, sur les surfaces et chez les participants – associée à sept activités de santé courantes. Les sept activités étudiées étaient le bain, l’accès veineux central, l’accès intraveineux, l’intubation, l’examen physique, l’aspiration et l’évaluation des signes vitaux.

Occupational exposure to platinum drugs during intraperitoneal chemotherapy. Biomonitoring and surface contamination

Source : Toxicology Letters.
L’utilisation de médicaments cytotoxiques pose un risque professionnel pour le personnel de la salle d’opération. Cette étude a examiné l’exposition potentielle du personnel médical par des mesures de biosurveillance et de contamination de surface, au cours d’une procédure de chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (HIPEC) et d’une procédure de chimiothérapie aérosol intrapéritonéale sous pression (PIPAC) sous pression. Il semble y avoir peu de risque d’exposition aux médicaments à base de platine au cours des négociations HIPEC et PIPAC, à condition que les mesures de sécurité adéquates soient mises en œuvre.