COVID-19 : Mesures de prévention et contrôle des infections pour l’utilisation des climatiseurs mobiles et des ventilateurs sur pied en milieux de soins dans un contexte de COVID-19

Source : INSPQ
Durant la saison estivale, il est possible de faire face à des vagues de chaleur extrême. Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, il est nécessaire de se positionner sur les mesures de prévention et contrôle des infections requises lors de l’utilisation des climatiseurs mobiles et des ventilateurs sur pied dans les différents milieux de soins. En lien avec le plan de chaleur extrême du MSSS (2018), l’INSPQ est appelé à se positionner sur l’utilisation des appareils mobiles de climatisation et des ventilateurs sur pied dans les différents milieux de soins. Les principes directeurs émis dans ce document ne s’appliquent pas aux systèmes de ventilation et de climatisation centraux permanents des différentes installations.

Utilisation du masque barrière de type communautaire (couvre-visage) dans les milieux de travail

Source :
Dans le contexte de la continuité ou de la reprise des activités de travail à la suite de la pause rendue obligatoire par le gouvernement du Québec, le masque barrière de type communautaire (nommé également « couvre-visage ») pourrait potentiellement contribuer à atténuer les risques.

Planification de la reprise des activités : comment favoriser la santé psychologique après la période de confinement

Source : IRSST : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail
L’objectif de cet avis est de sensibiliser les gestionnaires, les associations syndicales, les travailleurs, les membres des comités de santé et de sécurité du travail et, le cas échéant, ceux des comités dédiés à la santé et au mieux-être en entreprise quant à l’importance d’intégrer des actions pour prévenir les problèmes de santé psychologique dans le plan de reprise des activités. Les défis individuels et organisationnels auxquels ils pourraient être exposés de même que des pistes d’action complètent cet avis.

Prévenir la détresse psychologique chez le personnel du réseau de la santé et des services sociaux

Source : IRSST : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail
L’actuelle pandémie du coronavirus (COVID-19) et l’urgence sanitaire décrétée par gouvernement du Québec engendrent des contextes de travail qui sont susceptibles d’entraîner de la détresse et des conséquences psychologiques négatives pour les travailleurs. Le personnel soignant, le personnel de soutien et les intervenants psychosociaux du réseau de la santé et des services sociaux (RSSS) sont les plus à risque de développer des problèmes de santé mentale à la suite de cette pandémie[1]. Le sentiment d’urgence, l’imprévisibilité de la situation, la lourdeur des procédures pour éviter la contagion, le manque appréhendé d’équipement de protection individuelle, la peur d’être contaminé et de contaminer ses proches, le manque de personnel et la fatigue qui s’accumule exposent le personnel du RSSS à des éléments stressants et potentiellement traumatiques sur lesquels ils n’ont que très peu de contrôle.

Antinéoplasiques en milieu hospitalier : étude pilote sur l’exposition potentielle du personnel d’hygiène et de salubrité [format électronique]

Source : IRSST
Certains antinéoplasiques (ANP), utilisés pour le traitement du cancer, sont eux-mêmes classés cancérogènes et peuvent avoir d’autres effets toxiques chez des travailleurs qui les manipulent. L’incidence du cancer et le nombre de personnes vivant avec le cancer ne cessent d’augmenter, ce qui permet d’envisager une augmentation des quantités d’ANP utilisées et du nombre de travailleurs potentiellement exposés… Cette étude a estimé pour la première fois au Canada la contamination par les ANP des surfaces de travail manipulées par les travailleurs d’hygiène et de salubrité en milieu hospitalier. Elle met en évidence un potentiel important d’exposition. Bien que ne prouvant pas l’exposition ou l’absorption des ANP par ces travailleurs, les résultats remettent en question les pratiques de gestion de la manipulation des médicaments dangereux et ouvrent un éventail d’actions préventives à développer et de moyens à mettre en place. Il faut notamment mentionner la formation du personnel HS sur la manipulation des médicaments dangereux et une analyse des techniques et équipements de travail d’hygiène et de salubrité visant à optimiser la prévention de la contamination par des médicaments dangereux. Cette étude a permis de valider l’analyse de sept ANP supplémentaires tout en testant l’acceptabilité, pour le personnel, de déceler la contamination cutanée par des frottis des mains. Les résultats obtenus pourront orienter les activités de prévention de l’exposition aux médicaments dangereux dans le secteur de la santé.

Vers une stratégie intégrée de prévention en manutention : document de sensibilisation à la prévention des troubles musculosquelettiques (TMS) reliés à des tâches de manutention

Source : IRSST
Destiné à tous les intervenants et les milieux de travail préoccupés par la prévention des troubles musculosquelettiques (TMS) reliés à des tâches de manutention, ce document propose une stratégie intégrée de prévention en manutention. Combinant formation et intervention, cette stratégie repose sur la compréhension, l’observation et l’analyse de cinq principes d’action. Ces principes d’action sont les points communs de l’ensemble des techniques de manutention qu’utilisent les travailleurs. Chacun d’eux possède des repères d’observation caractéristiques. Les repères indiquent ainsi les compromis que le travailleur doit faire pour atteindre son objectif de préserver sa santé et sa sécurité, puisqu’ils sont liés aux contraintes ou aux efforts. Les principes d’action présentés dans le document sont soutenus par des vidéos explicatives disponibles sur le site de l’IRSST Manutention en milieu de travail.

Limiting moral injury in healthcare professionals during the COVID-19 pandemic

Source : Occupational Medicine.
Alors que beaucoup se sont concentrés sur la santé physique immédiate de la main-d’œuvre [1] et sur le maintien de leur bien-être à court terme [2], l’impact à long terme le plus important pour de nombreux médecins pourrait bien être le « préjudice moral » créé par les décisions difficiles prises, la mortalité élevée, la futilité du traitement et les dilemmes moraux/éthiques pendant la pandémie [3]. Les stratégies de traitement du préjudice moral établi sont limitées et il peut être difficile d’identifier et de soutenir les personnes qui en souffrent, car elles ont l’impression d’avoir transgressé les règles [4]. Si les structures d’aide post-décisionnelles ont un certain rôle à jouer, une stratégie préventive a beaucoup plus de chances de réussir et, à juste titre, les orientations nationales sur la gestion de la santé au travail sont axées sur ce point [5]. Dans cet article, nous explorons le préjudice moral, ce qu’il est, comment il se développe et les stratégies pour prévenir son développement en se concentrant sur la pandémie actuelle.

Supporting the well-being of healthcare workers during and after COVID-19

Source : Occupational Medicine.
Une augmentation rapide du stress et des problèmes de santé mentale est documentée à mesure que la pandémie progresse. Compte tenu de leur rôle clé dans la gestion de l’épidémie, il n’est pas surprenant que les professionnels de la santé semblent plus vulnérables. Les résultats de recherches récentes confirment que beaucoup d’entre eux présentent des symptômes de dépression, d’anxiété, d’insomnie et de détresse, les personnes travaillant directement avec les patients atteints de COVID-19 étant particulièrement exposées… Il est crucial de s’assurer que des services adéquats et appropriés sont en place pour soutenir le personnel de santé pendant la phase aiguë de la pandémie et qu’ils sont maintenus pendant la période qui suivra, lorsque la demande augmentera sans aucun doute.