SARS-CoV-2 Infection Among Community Health Workers in India Before and After Use of Face Shields

Source : JAMA.
Cette lettre de recherche rend compte de l’effet des écrans faciaux sur la transmission du SARs-CoV-2 chez les agents de santé communautaires en Inde qui conseillent les membres de la famille dans les foyers où se trouve un membre infecté.

Influenza in the COVID-19 Era

Source : JAMA.
Cette mise à jour clinique de JAMA Insights souligne l’importance de la vaccination antigrippale et des interventions de santé publique non pharmacologiques comme éléments clés pour gérer les probables coépidémies imminentes de grippe et de COVID-19 à l’automne et à l’hiver 2020-2021.

Occupational health responses to COVID-19: What lessons can we learn from SARS?

Source : Journal of Occupational Health.
Le 31 décembre 2019, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reçu des rapports de cas de pneumonie d’étiologie inconnue dans la ville de Wuhan, dans la province de Hubei, en Chine. L’agent responsable a ensuite été identifié comme étant un coronavirus-SARS-CoV-2. L’OMS a déclaré cette maladie comme une urgence de santé publique de portée internationale à la fin du mois de janvier 2020. Cet événement a suscité une impression de déjà vu, car il présente de nombreuses similitudes avec l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) de 2002-2003. Ces deux maladies ont été causées par un nouveau coronavirus zoonotique, toutes deux apparues pendant l’hiver en Chine et se sont rapidement propagées dans le monde entier. Toutefois, le taux de létalité du SRAS (9,6 %) est plus élevé que celui du COVID-19 (<4 %). Un autre nouveau coronavirus zoonotique, le MERS-CoV, est responsable du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, dont le taux de létalité est de 34 %. L'expérience acquise lors des précédentes épidémies de coronavirus nous a permis de mieux faire face aux défis posés par COVID-19, en particulier dans le domaine des soins de santé. Parmi les enseignements tirés des précédentes épidémies, citons : les épidémies causées par des virus sont dangereuses pour les travailleurs de la santé ; l'impact de la maladie va au-delà de l'infection ; les principes généraux de prévention et de contrôle sont efficaces pour contenir la maladie ; la maladie constitue une menace pour la santé publique et la santé au travail ; et les maladies infectieuses émergentes constituent une menace permanente pour le monde. Compte tenu des perspectives acquises et des enseignements tirés de ces événements passés, nous devrions être mieux préparés à faire face à l'actuelle épidémie de COVID-19.

Experiences of Home Health Care Workers in New York City During the Coronavirus Disease 2019 Pandemic: A Qualitative Analysis

Source : JAMA Internal Medicine.
Importance Les travailleurs de santé à domicile s’occupent des adultes vivant dans la communauté et jouent un rôle important dans le soutien aux patients atteints d’une maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) confirmée ou suspectée qui restent à la maison. Ces travailleurs sont pour la plupart des femmes d’âge moyen et des minorités raciales/ethniques qui gagnent généralement de faibles salaires. Bien qu’ils fassent partie intégrante des soins aux patients, ces travailleurs sont souvent négligés par la communauté médicale et la société dans son ensemble ; ainsi, le développement d’un système de soins de santé capable de faire face à la crise COVID-19 et aux futures pandémies nécessite une meilleure compréhension des expériences des travailleurs de soins de santé à domicile. Objectif Comprendre les expériences des travailleurs de santé à domicile qui s’occupent des patients à New York pendant la pandémie COVID-19.

Enquête sur l’équipement de protection individuelle, juillet 2020

Source : Statistique Canada
Il est maintenant possible de consulter les données de juillet de l’Enquête sur l’équipement de protection individuelle. Cette enquête fournit des estimations sur l’offre et la demande d’équipement de protection individuelle (EPI), selon le type d’EPI. Les données sont offertes à l’échelle du Canada et à l’échelle régionale seulement, et sont regroupés par industrie.

“Novel Use of Telepalliative Care in a NYC Emergency Department During the COVID-19 Pandemic”

Source : The Journal of Emergency Medicine.
Le coronavirus-2 (COVID-19) est une pandémie mondiale. Au 24 avril, la mortalité due au COVID-19 a atteint près de 200 000 personnes, les États-Unis étant en tête du classement mondial en termes de morbidité et de mortalité. Un grand nombre de patients à forte gravité, en particulier ceux d’âge avancé et souffrant de comorbidités chroniques, ont considérablement augmenté le besoin de ressources en soins palliatifs au-delà des capacités habituelles. Plus précisément, COVID-19 a changé la façon dont nous abordons les interactions entre les patients et les membres de leur famille. La crainte d’une propagation nosocomiale de cette infection a entraîné des restrictions strictes en matière de visites qui ont laissé de nombreux patients confrontés à cette maladie, prenant des décisions difficiles, et même mourant, seuls à l’hôpital. Afin de répondre aux besoins des patients atteints de COVID, des services tels que la médecine d’urgence et les soins palliatifs ont réagi rapidement en adoptant de nouvelles façons d’exercer la médecine. Nous décrivons l’utilisation de la médecine télépalliative (TM) mise en œuvre dans un service d’urgence (ED) pour permettre aux membres de la famille d’interagir avec leurs proches pendant une maladie grave, et même en fin de vie. L’utilisation de cette technologie a permis de faciliter les discussions sur les objectifs des soins, en plus de fournir un contact et une clôture à la fois pour les patients et leurs proches. Nous décrivons notre mise en œuvre rapide et continue de la consultation de MT pour nos patients de l’urgence et discutons des leçons apprises et des recommandations pour d’autres personnes envisageant des modèles de soins similaires.

COVID-19 and the workplace: Research questions for the aerosol science community

Source : Aerosol Science and Technology.
La pandémie mondiale de coronavirus (COVID-19) causée par le virus du SRAS-CoV-2 a soulevé de nombreuses questions urgentes sur la transmission de cette maladie, notamment sur le rôle possible des aérosols contenant le SRAS-CoV-2. Cela est particulièrement vrai sur les lieux de travail où les travailleurs peuvent rencontrer des clients et des collègues infectés par le COVID-19 et où les aérosols peuvent être produits de diverses manières. La communauté scientifique des aérosols doit mener des recherches afin de mieux comprendre si le CoV-2 du SRAS peut se propager par des aérosols infectieux et de connaître l’efficacité des différentes mesures de protection. L’objectif de ce commentaire est de présenter certaines des questions relatives aux aérosols contenant le CoV-2 du SRAS et de fournir des suggestions pour les futurs sujets de recherche.

Close air support: enhancing emergency care in the COVID-19 pandemic

Source : Emergency Medicine Journal.
La pandémie COVID-19 a pris d’assaut le monde entier et a submergé les établissements de santé, même dans les pays développés. En réponse, le personnel et les ressources cliniques ont été redéployés vers les zones où les besoins sont les plus importants, c’est-à-dire les unités de soins intensifs et les salles d’urgence (ER), afin de renforcer les effectifs de première ligne. Nous introduisons le concept d’appui aérien rapproché (CAS) pour renforcer les opérations des urgences de manière efficace, sûre et évolutive. Des équipes de cinq personnes, comprenant deux médecins urgentistes débutants sur place, seraient jumelées à deux médecins du CAS, qui seraient hors site mais en communication constante par téléconférence pour apporter un soutien administratif en temps réel. Elles seraient supervisées par un médecin urgentiste. Cela permet de réduire l’exposition virale directe des médecins, de préserver les précieux équipements de protection individuelle et de permettre aux médecins des urgences de se concentrer sur les soins aux patients. Les étudiants en médecine peuvent également être impliqués de manière sûre et supervisée. Après un mois, le délai moyen de prise en charge des patients a été réduit de moitié. Les réactions générales ont également été positives. La CAS améliore l’efficacité et est sûre, évolutive et durable. Elle a également permis à un groupe de cliniciens débutants, jusqu’alors inexploité, de soutenir les opérations médicales de première ligne, tout en les protégeant contre l’exposition aux virus. Les institutions peuvent envisager d’adopter notre nouvelle approche, avec des modifications apportées en fonction de leur contexte local.

Less social emergency departments: implementation of workplace contact reduction during COVID-19

Source : Emergency Medicine Journal.
La pandémie de COVID-19 a entraîné des changements rapides dans les politiques communautaires et de prestation de soins de santé, créant des défis nouveaux et uniques dans la gestion des efforts de réponse à la pandémie de DE. Un exemple est la pratique de la distanciation sociale sur le lieu de travail en tant qu’intervention non pharmaceutique recommandée au niveau international pour réduire la transmission. Bien que l’attention se soit concentrée sur les mesures de santé publique, les travailleurs de la santé ne peuvent pas négliger le risque de transmission qu’ils présentent à leurs collègues et aux patients. Notre réseau de trois services d’urgence sont tous des zones à forte fréquentation pour les patients et le personnel, ce qui rend la limitation des contacts personnels étroits particulièrement difficile à atteindre. Pour concevoir, mettre en œuvre et communiquer les changements relatifs à la réduction des contacts sur le lieu de travail des urgences, notre groupe de travail COVID-19 a formalisé une série de recommandations multidisciplinaires qui énumèrent des moyens concrets de réduire la transmission du personnel de santé à ses collègues et aux patients, de l’arrivée du patient aux urgences jusqu’à sa sortie. Nous avons également abordé les stratégies de réduction des contacts entre les membres du personnel lorsqu’ils ne prodiguent pas de soins directs aux patients. Nous décrivons notre approche conceptuelle et la mise en œuvre réussie de l’éloignement du lieu de travail.

Knowledge and Attitude of Dental Practitioners Related to Disinfection during the COVID-19 Pandemic

Source : Healthcare.
Le monde est actuellement confronté à une crise pandémique due à un nouveau coronavirus. Pour cela, l’acquisition de connaissances actualisées en matière de prévention et de désinfection pendant la pandémie actuelle est nécessaire pour chaque praticien dentaire. Dans notre étude, nous avons cherché à évaluer globalement le niveau de connaissance et l’attitude des praticiens dentaires en matière de désinfection. Un total de 385 participants sur 401 participants de 23 pays différents à travers le monde ont été inclus dans l’analyse finale après exclusion des réponses incomplètes. La majorité des dentistes qui ont répondu étaient des femmes (53,8 %) et exerçaient dans des instituts de santé privés (36,4 %). Le score moyen des participants en matière de connaissances a été estimé à 4,19 &plusmn ; 1,88 sur 12, ce qui reflète une connaissance insuffisante, et le score moyen des participants en matière d’attitude a été estimé à 12,24 &plusmn ; 3,23 sur 15, ce qui montre une attitude positive à l’égard des pratiques de désinfection pendant l’épidémie de coronavirus 2019 (COVID-19). Ainsi, l’étude actuelle indique un manque de connaissances sur les aspects fondamentaux des protocoles de désinfection avec une attitude significative et positive des professionnels de la santé dentaire envers la désinfection concernant la pandémie de coronavirus 2019 (COVID-19).