Source : Références en santé au travail.
La première chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée par aérosols (PIPAC) a été réalisée, en France, en 2015 au Centre hospitalier Lyon- Sud. Toutefois, les risques liés à la procédure pour les professionnels sont peu documentés. Des prélèvements urinaires et des prélèvements de surfaces ont été réalisés dans trois hôpitaux à l’occasion de cinq procédures de PIPAC avec du cisplatine. Les résultats mettent en évidence des contaminations des sols, ainsi que de fortes contaminations des injecteurs, qui persistaient après le nettoyage. En revanche, la biométrologie n’a pas montré d’exposition significative au platine. Ces résultats suggèrent que les mesures de prévention mises en place permettent de limiter l’exposition des équipes et soulignent l’importance d’utiliser des protocoles de nettoyage adaptés.