Risque d’être frappé, coincé ou écrasé par un objet ou de l’équipement : comment se protéger?

Source : Convergence SST, 2020.
Lorsqu’on m’a demandé d’écrire sur le risque d’être frappé, coincé ou écrasé par un objet ou de l’équipement, j’ai immédiatement pensé au concept de zone dangereuse. Pour être frappé, coincé ou écrasé de la sorte, il faut que notre corps, ou une partie de celui-ci, se situe dans la zone dangereuse de cet objet ou de cet équipement. Autrement dit, dans la trajectoire qu’il peut prendre si un événement imprévu survient. Si je me donne un coup de marteau sur le doigt en plantant un clou, c’est que mon marteau a dévié de la trajectoire prévue. Mon doigt était dans cette zone dangereuse où il était possible — et probable, dans mon cas — que je rate la tête du clou.

The impact of a meal, snack, or not eating during the night shift on simulated driving performance post-shift

Source : Scandinavian Journal of Work, Environment & Health, 11/15/2020.
Le retour à la maison après un quart de travail de nuit est associé à un risque accru d’accident. Cette étude a examiné la relation entre la consommation de nourriture pendant le quart de nuit et les performances de conduite simulées après le quart.

Saw Safety Risk in the Real World

Source : Professional Safety, 2020-11.
Aux États-Unis, le taux de lésions causées par l’utilisation des scies fixes est important. Une étude a analysé les cadres réglementaire et normatif dans ce domaine afin d’évaluer, sur le terrain, la mise en oeuvre de ces dispositions. Les résultats de l’étude révèlent que de nombreuses mesures de réduction des risques ne sont pas adoptées dans la pratique en raison de la perception que l’utilisation des protecteurs entraine un risque plus élevé que de ne pas les utiliser.

Quoi de neuf en sécurité des machines?

Source : Prévention au travail, 2020.
Les machines sont malheureusement à l’origine de nombreux accidents au Québec. En 2016, elles ont occasionné environ 2 500 lésions professionnelles, rapporte la CNESST. De ce nombre, près de 1 000 accidents ont lieu en moyenne chaque année lors de travaux sur des machines dont les énergies sont mal ou non contrôlées. L’IRSST a récemment publié deux rapports de recherche sur la sécurité des machines.

Bilan sur la pratique du cadenassage sur des machines industrielles

Source : IRSST
Les travailleurs appelés à intervenir dans la zone dangereuse d’une machine pendant tout travail de type hors production (ex. maintenance, réparation) doivent appliquer une procédure de cadenassage ou à défaut une autre méthode de contrôle des énergies. La réglementation au Québec sur le sujet a été renforcée en janvier 2016. Des points additionnels, conformes à la norme canadienne CSA Z460 sur le cadenassage ont été incorporés dans le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST, art. 188.1 à 189.1) et le Code de sécurité pour les travaux de construction (CSTC, sous-section 2.20).En 2015, la CNESST a révélé que près de quatre décès et 1 000 accidents ont lieu annuellement lors de tels travaux sur des machines mal ou non cadenassées. Par conséquent, l’objectif de cette étude était de faire un bilan sur la pratique du cadenassage sur des machines industrielles dans différents secteurs d’activités et de développer un outil pour l’audit de l’application du cadenassage.

Appareils de levage de personnes : mise à jour réglementaire

Source : Prévention au travail, 2020.
Pour que le Code de sécurité pour les travaux de construction (CSTC) reste à jour, un comité s’occupe en permanence de sa révision. Un sous-comité s’active depuis plus de six ans à revoir l’ensemble de la réglementation touchant les appareils de levage. Ces appareils sont en soi sécuritaires, mais peuvent devenir dangereux s’ils sont utilisés de manière inappropriée. Voici donc un aperçu des travaux du sous-comité et de la nouvelle réglementation qu’il est en train de concocter.

Les alternatives au cadenassage : Les procédures écrites sont-elle obligatoires?

Source : Travail et santé.
C’est un secret de polichinelle de dire que la rédaction de procédures est obligatoire pour tous les travaux effectués sous cadenassage. Mais qu’en est-il des travaux routiniers effectués par les opérateurs et des interventions sécurisés via la sécurité technique des machines ? Est-il obligatoire de rédiger des procédures pour ces situations également ?

Critères de stabilité des échelles et des escabeaux

Source : IRSST
L’étude présentée vise à déterminer les limites de stabilité lors de l’utilisation d’échelles portatives et escabeaux. Ces limites de stabilité ont été déterminées en fonction du type de surface en pied et en tête d’échelle, de la hauteur du travailleur sur l’échelle, et pour des angles inclus dans les limites fixées par les règlements provinciaux : 70,5 ° et 75,5 °, pour différentes positions. Les essais ont été réalisés en laboratoire.

Using Machine Safety Risk Assessment for Alternative Methods to LOCKOUT/TAGOUT

Source : ASSP
Dans le but de mettre à jour la réglementation sur le verrouillage et l’étiquetage, l’Occupational Safety and Health Administration (OSHA) des États-Unis a mené une consultation auprès des parties prenantes en 2019. Le sujet de la consultation a été l’application de méthodes alternatives au cadenassage pour les dispositifs de type circuit de commande et la robotique tout en assurant la sécurité des travailleurs. Cet article décrit une méthodologie d’évaluation des risques qui peut être utilisée lorsque de méthodes alternatives au cadenassage sont mises en place pour protéger les travailleurs contre les énergies dangereuses.

Le risque machine, encore une réalité?

Source : Hygiène et sécurité au travail.
Depuis 1995, la réglementation européenne concernant la mise sur le marché des machines vise à assurer un haut niveau de sécurité par des règles techniques de conception. La directive machine a donc pour ambition de sécuriser les machines, avant leur utilisation, ce qui peut laisser espérer une baisse de la sinistralité depuis 25 ans. Or, sur le terrain, le réseau Assurance maladie – Risques professionnels observe toujours la présence de machines dangereuses et un taux significatif d’accidents du travail.