Prevalence of SARS-CoV-2 Infection Among Health Care Workers in a Tertiary Community Hospital

Source : JAMA Internal Medicine.
Les résultats de la présente étude indiquent que le taux d’infection par le CoV-2 du SRAS chez les travailleurs de la santé est inférieur à celui qui a été signalé pour le grand public dans la région environnante. Étant donné que les travailleurs de la santé dans les hôpitaux sont exposés à une densité beaucoup plus élevée du virus, il s’agit d’une preuve solide que les pratiques actuelles en matière d’EPI sont protectrices, atténuant l’inquiétude et la détresse psychologique des travailleurs de la santé.

Coronavirus Disease 2019 Outcomes in French Nursing Homes That Implemented Staff Confinement With Residents

Source : JAMA Network Open.
Importance La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une menace majeure pour les maisons de retraite. Lors de la vague pandémique COVID-19 qui a frappé la France en mars et avril 2020, les membres du personnel de certaines maisons de retraite françaises ont décidé de se confiner à leurs résidents sur une base volontaire afin de réduire le risque d’entrée du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère dans l’établissement. Objectif Étudier les résultats liés à COVID-19 dans les maisons de retraite françaises qui ont mis en place un confinement volontaire du personnel avec les résidents. Conception, cadre et participants Cette étude de cohorte rétrospective a été menée dans des maisons de retraite françaises du 1er mars au 11 mai 2020. Les participants comprenaient des résidents et des membres du personnel des maisons de retraite où le personnel participait à l’auto-confinement volontaire ainsi que ceux des établissements pour personnes âgées où le personnel ne pratiquait pas l’auto-confinement. Les taux de cas COVID-19 et de mortalité dans la cohorte des maisons de repos avec auto-confinement ont été comparés à ceux issus d’une enquête en population des maisons de repos menée par les autorités sanitaires françaises.

SARS-CoV-2 Infection Among Community Health Workers in India Before and After Use of Face Shields

Source : JAMA.
Cette lettre de recherche rend compte de l’effet des écrans faciaux sur la transmission du SARs-CoV-2 chez les agents de santé communautaires en Inde qui conseillent les membres de la famille dans les foyers où se trouve un membre infecté.

Influenza in the COVID-19 Era

Source : JAMA.
Cette mise à jour clinique de JAMA Insights souligne l’importance de la vaccination antigrippale et des interventions de santé publique non pharmacologiques comme éléments clés pour gérer les probables coépidémies imminentes de grippe et de COVID-19 à l’automne et à l’hiver 2020-2021.

Occupational health responses to COVID-19: What lessons can we learn from SARS?

Source : Journal of Occupational Health.
Le 31 décembre 2019, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reçu des rapports de cas de pneumonie d’étiologie inconnue dans la ville de Wuhan, dans la province de Hubei, en Chine. L’agent responsable a ensuite été identifié comme étant un coronavirus-SARS-CoV-2. L’OMS a déclaré cette maladie comme une urgence de santé publique de portée internationale à la fin du mois de janvier 2020. Cet événement a suscité une impression de déjà vu, car il présente de nombreuses similitudes avec l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) de 2002-2003. Ces deux maladies ont été causées par un nouveau coronavirus zoonotique, toutes deux apparues pendant l’hiver en Chine et se sont rapidement propagées dans le monde entier. Toutefois, le taux de létalité du SRAS (9,6 %) est plus élevé que celui du COVID-19 (<4 %). Un autre nouveau coronavirus zoonotique, le MERS-CoV, est responsable du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, dont le taux de létalité est de 34 %. L'expérience acquise lors des précédentes épidémies de coronavirus nous a permis de mieux faire face aux défis posés par COVID-19, en particulier dans le domaine des soins de santé. Parmi les enseignements tirés des précédentes épidémies, citons : les épidémies causées par des virus sont dangereuses pour les travailleurs de la santé ; l'impact de la maladie va au-delà de l'infection ; les principes généraux de prévention et de contrôle sont efficaces pour contenir la maladie ; la maladie constitue une menace pour la santé publique et la santé au travail ; et les maladies infectieuses émergentes constituent une menace permanente pour le monde. Compte tenu des perspectives acquises et des enseignements tirés de ces événements passés, nous devrions être mieux préparés à faire face à l'actuelle épidémie de COVID-19.

Association between extremely long working hours and musculoskeletal symptoms: A nationwide survey of medical residents in South Korea

Source : Journal of Occupational Health.
Objectifs Il a été rapporté que la Corée du Sud se classait parmi les pays de l’OCDE qui ont travaillé le plus longtemps. Cette étude a cherché à examiner l’association entre les longues heures de travail et les douleurs musculo-squelettiques chez les résidents en médecine coréens. Méthodes Nous avons analysé une enquête transversale menée auprès de 1 077 résidents en médecine en Corée du Sud. Les heures de travail par semaine ont été classées comme suit : <60, 60-79, 80-99, et ≥100. Les douleurs musculo-squelettiques (c'est-à-dire les douleurs des membres supérieurs, des membres inférieurs et du bas du dos) au cours des trois derniers mois ont été classées en trois groupes : aucune douleur, douleur sans interférence avec le travail et douleur interférant avec le travail. La régression logistique multinomiale a été utilisée pour examiner l'association entre les longues heures de travail et les douleurs musculo-squelettiques après ajustement des covariables. Résultats Nous avons constaté que le temps de travail moyen d'un résident en médecine était de 85,6 heures par semaine en Corée du Sud. Par rapport aux résidents médicaux travaillant <60 heures, ceux travaillant ≥100 heures par semaine étaient plus susceptibles d'avoir des douleurs des membres supérieurs (PR : 1,77, 95% CI : 1,37, 2,30) interférant avec le travail ou des douleurs lombaires (PR : 2,15, 95% CI : 1,51, 3,06) interférant avec le travail, alors qu'aucune association statistiquement significative n'a été observée dans l'analyse des douleurs des membres inférieurs. Conclusions Cette étude suggère que des heures de travail extrêmement longues sont associées à des douleurs des membres supérieurs et du bas du dos interférant avec leur travail chez les résidents médicaux coréens.

Psychosocial and occupational factors associated with low back pain among nurses in Saudi Arabia

Source : Journal of Occupational Health.
La lombalgie est un problème de santé majeur qui représente une charge importante pour la santé publique et l’économie. Peu d’études ont clarifié le rôle des facteurs psychosociaux dans l’apparition de la lombalgie. Dans cette étude, nous avons évalué les facteurs psychosociaux et professionnels associés à la lombalgie, au cours des 12 derniers mois, chez des infirmières en Arabie Saoudite.

Experiences of Home Health Care Workers in New York City During the Coronavirus Disease 2019 Pandemic: A Qualitative Analysis

Source : JAMA Internal Medicine.
Importance Les travailleurs de santé à domicile s’occupent des adultes vivant dans la communauté et jouent un rôle important dans le soutien aux patients atteints d’une maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) confirmée ou suspectée qui restent à la maison. Ces travailleurs sont pour la plupart des femmes d’âge moyen et des minorités raciales/ethniques qui gagnent généralement de faibles salaires. Bien qu’ils fassent partie intégrante des soins aux patients, ces travailleurs sont souvent négligés par la communauté médicale et la société dans son ensemble ; ainsi, le développement d’un système de soins de santé capable de faire face à la crise COVID-19 et aux futures pandémies nécessite une meilleure compréhension des expériences des travailleurs de soins de santé à domicile. Objectif Comprendre les expériences des travailleurs de santé à domicile qui s’occupent des patients à New York pendant la pandémie COVID-19.

Training through fit-test and its role on knowledge, attitude and performance of workers regarding respiratory protection equipment: a case study in a petrochemical company

Source : International journal of occupational safety and ergonomics: JOSE.
Contexte. Il ne suffit pas de fournir aux travailleurs des équipements de protection respiratoire (EPR) pour les protéger. L’EPR doit être choisi correctement, porté correctement et ajusté de manière adéquate. L’objectif de la présente étude était d’évaluer l’effet de la formation par test d’ajustement (TTFT) sur les connaissances, l’attitude et les performances (KAP) des travailleurs concernant le programme de protection respiratoire (RPP). Méthodes. Cette étude transversale a été menée sur 110 utilisateurs de respirateurs dans une usine de traitement des eaux usées pétrochimiques. Un questionnaire structuré a été élaboré pour évaluer les connaissances, l’attitude et les performances des travailleurs avant toute intervention. Ensuite, tous les participants ont été formés par une intervention de formation vidéo de 15 minutes, puis le test d’ajustement qualitatif a été effectué. Les participants ayant échoué au test d’ajustement ont été formés à nouveau et le test a été répété. Pour évaluer l’effet du TTFT, le questionnaire KAP a été rempli au bout de trois mois. La version 22.0 de SPSS a été utilisée pour analyser les données. Les résultats. Il y a eu une différence significative entre les connaissances, l’attitude et certains comportements dangereux avant et après le TTFT. Aucune personne n’avait un niveau de connaissance faible ou très faible après l’incident.

What are the sources of exposure in healthcare personnel with coronavirus disease 2019 infection?

Source : American Journal of Infection Control.
Résumé Dans notre établissement, 25 % du personnel atteint de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) ont été exposés à un risque plus élevé en présence d’un patient ou d’un collègue infecté et 14 % ont signalé une exposition à risque plus élevé dans la communauté. Toutes les expositions à haut risque de patients infectés ont eu lieu dans des unités non COVID-19, souvent lorsqu’il y a eu un retard dans le diagnostic parce que COVID-19 n’était pas initialement suspecté. Les expositions à haut risque pour les collègues de travail avec COVID-19 impliquaient souvent des manquements au respect du masquage dans les zones de soins non-patients telles que les postes de soins infirmiers et les salles de travail ou de repos du personnel.