Risque bruit, protecteurs auditifs et alarmes

Source : Références en santé au travail.
Réponse de l’INRS à la question suivante : Est-il souhaitable d’équiper les salariés de protecteurs auditifs dans le cadre de la prévention du risque bruit, alors qu’ils risquent de ne pas entendre l’arrivée ou l’alarme de recul des chariots élévateurs? Que dit la règlementation et comment procéder?

The Effects of Indoor Ambient Temperature at Work on Physiological Adaptation in Night Shift Nurses

Source : Journal of Nursing Management.
Cette étude a examiné les effets de la température ambiante intérieure sur le confort thermique, la tolérance au travail de nuit (fatigue, somnolence et adaptation nocturne) et la mélatonine urinaire chez les infirmières de nuit. Contexte Le travail de nuit induit un stress physique et mental. Le travail de nuit et la température ambiante sont associés à la performance au travail. L’environnement de travail doit être amélioré pour que le travail de nuit soit réussi. Cependant, les effets de la température ambiante intérieure sur les infirmières de nuit ne sont pas clairs. Méthodes Dans cette étude croisée, 20 participants ont été divisés en deux groupes de 10 et ont été affectés à l’un des deux environnements thermocontrôlés (23°C vs. 26℃) pendant deux quarts de nuit consécutifs. Le vote de la sensation thermique et d’humidité, la tolérance au travail de nuit, la température du corps et la mélatonine urinaire ont été évalués. Résultats Il y avait des différences significatives entre les deux groupes en ce qui concerne le vote de la sensation thermique et la température corporelle. Il n’y a pas eu de différences significatives dans le vote de la sensation d’humidité ou la tolérance au travail de nuit. Les niveaux de mélatonine urinaire ont diminué de manière significative au cours de la deuxième équipe de nuit à 23°C. Conclusion Une température compensée de 23°C peut exercer un effet positif sur l’adaptation au travail de nuit. Implications pour la gestion des soins infirmiers Les infirmières et les responsables des soins infirmiers devraient évaluer leur confort thermique pendant les quarts de nuit, et un meilleur confort thermique devrait être offert aux infirmières.

The Effects of Indoor Ambient Temperature at Work on Physiological Adaptation in Night Shift Nurses

Source : Journal of Nursing Management.
Cette étude a examiné les effets de la température ambiante intérieure sur le confort thermique, la tolérance au travail de nuit (fatigue, somnolence et adaptation nocturne) et la mélatonine urinaire chez les infirmières de nuit. Contexte Le travail de nuit induit un stress physique et mental. Le travail de nuit et la température ambiante sont associés à la performance au travail. L’environnement de travail doit être amélioré pour que le travail de nuit soit réussi. Cependant, les effets de la température ambiante intérieure sur les infirmières de nuit ne sont pas clairs. Méthodes Dans cette étude croisée, 20 participants ont été divisés en deux groupes de 10 et ont été affectés à l’un des deux environnements thermocontrôlés (23°C vs. 26℃) pendant deux quarts de nuit consécutifs. Le vote de la sensation thermique et d’humidité, la tolérance au travail de nuit, la température du corps et la mélatonine urinaire ont été évalués. Résultats Il y avait des différences significatives entre les deux groupes en ce qui concerne le vote de la sensation thermique et la température corporelle. Il n’y a pas eu de différences significatives dans le vote de la sensation d’humidité ou la tolérance au travail de nuit. Les niveaux de mélatonine urinaire ont diminué de manière significative au cours de la deuxième équipe de nuit à 23°C. Conclusion Une température compensée de 23°C peut exercer un effet positif sur l’adaptation au travail de nuit. Implications pour la gestion des soins infirmiers Les infirmières et les responsables des soins infirmiers devraient évaluer leur confort thermique pendant les quarts de nuit, et un meilleur confort thermique devrait être offert aux infirmières.

Occupational radiation exposure and excess additive risk of cataract incidence in a cohort of US radiologic technologists

Source : Occupational and Environmental Medicine.
De précédentes études portant sur la cataracte dans la population exposée aux rayonnements ionisants ont évalué le risque relatif; l’excès de risque additif radiogénique (EAR), sans doute plus important en santé publique, n’a pas été estimé. Une étude antérieure portant sur une vaste cohorte prospective de manipulateurs radio (USRT) a quantifié l’excès de risque relatif de cataracte par rapport à la dose professionnelle de rayonnements ionisants. L’objectif de cette enquête américano-japonaise est d’évaluer l’EAR de la cataracte. Cette étude suggère que des risques additifs élevés de cataracte sont associés avec une exposition à de faibles doses de rayonnements. S’ils étaient confirmés, ils pourraient avoir des implications importantes en clinique et en santé publique pour les travailleurs exposés professionnellement aux rayonnements, ainsi que pour la mise en place de mesures réglementaires.

A scoping review to identify strategies that work to prevent four important occupational diseases

Source : American Journal of Industrial Medicine.
Afin de mieux comprendre quelles approches sont les plus susceptibles de conduire à des progrès dans la prévention de la perte auditive liée au bruit, de la dermatite de contact professionnelle, des cancers professionnels et de l’asthme professionnel, nous avons entrepris une étude de cadrage et consulté un certain nombre d’informateurs clés.

Évaluation de l’exposition des travailleurs au bruit en considérant l’atténuation fournie par les protecteurs auditifs: avis scientifique

Source : Institut national de santé publique du Québec
Le présent avis est issu d’un document de travail produit en 2016, revu et ajusté en 2019. Il a été réalisé dans le cadre des travaux relatifs à une demande du ministère de la Santé et des Services sociaux relativement à une analyse de la faisabilité d’une politique publique nationale de lutte contre le bruit au Québec, tant environnemental qu’en milieu de travail

Travailler dans une ambiance thermique froide

Source : Références en santé au travail.
L’exposition à une ambiance thermique froide peut être à l’origine de gelures localisées des extrémités et d’hypothermie potentiellement graves. Sont concernés les salariés dont le processus de production les expose au froid, ceux qui travaillent en extérieur, dans l’eau ou en altitude.
La caractérisation des contraintes thermiques fait appel à la métrologie et à la détermination et l’interprétation de la contrainte liée au froid (indice IREQ). Les mesures de prévention sont à la fois techniques, organisationnelles et individuelles. L’information et la formation des salariés sont importantes ainsi que la connaissance des mesures de secours d’urgence.

Sensibilisation à l’exposition aux rayonnements optiques artificiels (ROA) sur les lieux de travail (hormis les lasers et appareils à laser)

Source : INRS France
Ce document est destiné aux responsables des TPE, PME et PMI, aux responsables sécurité et à la médecine du travail. Son objectif est de donner les informations utiles pour identifier les situations de travail qui comportent des sources de rayonnements optiques artificiels et décider s’il est nécessaire ou non de mettre en oeuvre les nouvelles dispositions réglementaires. Il présente les effets nocifs produits par les ROA sur la santé, les nouvelles dispositions réglementaires ainsi que des listes : – de sources de ROA non dangereuses pour des conditions d’usage normal ; – de sources de ROA dont les expositions répétées et mal maîtrisées pourraient induire des effets délétères pour la santé des salariés, ainsi que les secteurs d’activité où elles sont utilisées.