Un hôtel de Montréal durant la pandémie

Source : Objectif prévention, novembre 2020.
Après un mois de confinement et de télétravail, j’ai pris deux semaines de vacances pour aller prêter main-forte au réseau. J’ai été affectée à un hôtel du centre-ville à titre de préposée aux bénéficiaires. Sous la gouverne du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, l’endroit avait été converti en milieu de transition pour héberger des personnes atteintes de la COVID-19, ou sous investigation ou, encore, en quaran­taine en raison de contact avec des porteurs du virus.

Les masques KN95

Source : Objectif prévention, novembre 2020.
La pénurie d’équipements de protection individuels (ÉPI) a entraîné une recherche de solutions alternatives aux ap­pareils de protection respiratoire (APR) N95. Depuis le début de la pandémie, les centers for disease control and prevention (CDC) américains ont procédé à l’évaluation d’APR produits par d’autres pays que les États-Unis, dont les masques KN395 homologués en Chine.

Le bilan positif du CISSSMO

Source : Objectif prévention, novembre 2020.
Au sommet de la courbe, alors que la Montérégie se trouve parmi les régions les plus touchées par la pandémie, l’ensemble des résidents des 11 CHSLD publics du CISSS Monté­régie-Ouest (CISSSMO) est épargné par la COVID-19. Aucun cas n’a été confirmé en date de la mi-juin 2020. Bien que le facteur chance ait pu contribuer à ce bilan positif, la mise en place de plusieurs mesures de prévention a certainement joué un rôle déterminant.

Lésions et allergies au visage associées au port de masques

Source : Objectif prévention, novembre 2020.
Le port prolongé de masques de procédure et d’appareils de protection respiratoire (APR) N95 a laissé des traces sur le visage de plusieurs travailleurs de la santé. La pression et la friction exercées par ces équipements sur la peau, la chaleur et l’humidité provenant de la respiration ont exacerbé certains symptômes cutanés. Des allergies cutanées ont également été observées chez certains travailleurs. Cet article présente un ensemble de données et de recomman­dations sur les enjeux du port de masques.

Comparing respirator laboratory protection factors measured with novel personal instruments to those from the PortaCount

Source : Journal of Occupational and Environmental Hygiene.
L’objectif de cette étude est d’évaluer deux nouveaux instruments quantitatifs portables – un compteur optique de particules à double canal (DC OPC) et un compteur de particules à condensation à double canal (DC CPC) – qui permettraient de mesurer in situ et en temps réel le facteur de protection du respirateur sur le lieu de travail.

Masques chirurgicaux, demi-masques filtrants : effets physiologiques et leurs conséquences

Source : Références en santé au travail.
Cet article fait le point sur les mécanismes physiologiques associés au port de masques à usage médical (chirurgicaux) ou de demi-masques filtrants afin de mieux comprendre les conséquences potentielles sur la santé et le confort. Elles peuvent être d’ordre somatique telles que l’augmentation de la fréquence respiratoire et de la fréquence cardiaque, ou une augmentation de la température cutanée sous le masque. Plusieurs études montrent que le port du masque génère de l’inconfort. Le type de masque, la durée du port et l’intensité de la charge physique en fonction des tâches réalisées avec un masque, ainsi que les conditions d’ambiance thermique sont des éléments qui déterminent la nature et l’amplitude de ces manifestations.

Masques chirurgicaux, demi-masques filtrants : effets physiologiques et leurs conséquences

Source : Références en santé au travail, 2020-09.
Cet article fait le point sur les mécanismes physiologiques associés au port de masques à usage médical (chirurgicaux) ou de demi-masques filtrants afin de mieux comprendre les conséquences potentielles sur la santé et le confort. Elles peuvent être d’ordre somatique telles que l’augmentation de la fréquence respiratoire et de la fréquence cardiaque, ou une augmentation de la température cutanée sous le masque. Plusieurs études montrent que le port du masque génère de l’inconfort. Le type de masque, la durée du port et l’intensité de la charge physique en fonction des tâches réalisées avec un masque, ainsi que les conditions d’ambiance thermique sont des éléments qui déterminent la nature et l’amplitude de ces manifestations.

Demystifying theoretical concerns involving respirators with exhalation valves during COVID-19 pandemic

Source : American Journal of Infection Control, décembre 2020.
Récemment, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont publié des recommandations selon lesquelles les respirateurs à valve d’expiration ne doivent pas être utilisés pour le contrôle à la source ; la préoccupation théorique serait que les HCP portant un respirateur à valve et ayant une infection asymptomatique par le CoV-2 du SRAS pourraient transmettre ce virus. Nous proposons le point de vue suivant et les stratégies suggérées pour répondre à cette préoccupation théorique.

Use of powered air-purifying respirator(PAPR) as part of protective equipment against SARS-CoV-2-a narrative review and critical appraisal of evidence

Source : American Journal of Infection Control, novembre 2020.
Bien que les PAPR aient été recommandées pour les procédures à haut risque sur des patients suspectés ou confirmés d’être atteints de COVID-19, cette recommandation reste controversée en raison du manque de preuves. Dans cette analyse narrative, nous examinons les caractéristiques de ces appareils ainsi que leurs avantages et inconvénients logistiques et factuels.

Sterile field contamination from powered air-purifying respirators (PAPRs) versus contamination from surgical masks

Source : American Journal of Infection Control, février 2020.
Actuellement, les appareils respiratoires à adduction d’air filtré (PAPR) ne sont pas recommandés pour une utilisation à proximité de champs stériles en raison de la crainte que l’air expiré non filtré puisse potentiellement causer une contamination ; cependant, cela n’a pas été confirmé par une étude expérimentale. Cet article visait à comparer la réduction de la contamination par goutelettes aérosolées de diverses formes de protection respiratoire, incluant un masque complet PAPR, un PAPR avec une cagoule aux épaules et un masque chirurgical.