Addressing the Impact of COVID-19 on the Early Care and Education Sector

Source : The National Academies Press
La pandémie de COVID-19 a exacerbé les défis du secteur de l’éducation et de la protection de la petite enfance (EPE), notamment : les défauts structurels préexistants, les mécanismes de financement insuffisants, la fragmentation du secteur, le soutien inadéquat à la main-d’œuvre et les inégalités, telles que le manque d’accès à des soins de qualité pour les populations à faible revenu, les populations rurales et les communautés de couleur. Pour faire face aux impacts de la pandémie et de la récession économique qui en découle sur le secteur de l’EPE, les décideurs étatiques, locaux et tribaux devront utiliser les fonds de secours COVID-19 disponibles pour atténuer ces impacts tout en jetant les bases de solutions à plus long terme. Cette consultation rapide d’experts identifie les stratégies d’atténuation qui pourraient être mises en œuvre pour atteindre ces objectifs.

Les agences de placement comme vecteurs centraux de la privatisation des services de soutien à domicile

Source : Institut de recherche et d’informations socioéconomiques
Une des nombreuses conséquences de la pandémie de COVID-19 est d’avoir mis en lumière les effets pervers du recours aux agences de placement de personnel dans le réseau de la santé et des services sociaux : roulement de personnel, détérioration de la qualité des services, explosion des coûts et tarification abusive, conflits d’intérêts (ex. : propriétaires d’agences détenant des postes de cadre dans le réseau), iniquités dans les conditions de travail et salariales, déstabilisation des équipes de travail, etc. Le drame vécu dans les milieux d’hébergement lors de la première vague remet aussi à l’avant-plan la nécessité de revoir en profondeur l’offre de soins de longue durée pour la recentrer sur les services de soutien à domicile. À la croisée de ces deux enjeux majeurs se trouve une industrie en plein développement : celle des agences de placement en services à domicile.

Seroprevalence of the SARS-CoV-2 antibody in healthcare workers: a multicentre cross-sectional study in 10 Colombian cities

Source : Occupational and Environmental Medicine.
Les travailleurs de la santé courent un risque accru d’infection en raison de leur exposition professionnelle à des patients infectés par le SRAS-CoV-2. L’objectif de cette étude était de déterminer la séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les travailleurs de la santé en Colombie.

Seroprevalence of SARS-CoV-2 Among Firefighters/Paramedics in San Francisco, CA

Source : Journal of Occupational and Environmental Medicine.
Malgré un contact étroit avec le grand public, les membres du service d’incendie de San Francisco (SFFD) ont signalé relativement peu de cas de COVID-19 au cours du premier semestre de 2020. Notre objectif était d’explorer les preuves d’infections antérieures non détectées en menant une enquête de séroprévalence, et de documenter les facteurs de risque et de protection d’une infection antérieure au COVID-19.

SARS-CoV-2 seroprevalence in health care workers from 10 hospitals in Quebec, Canada: a cross-sectional study

Source : CMAJ.
La pandémie de COVID-19 a touché de manière disproportionnée les travailleurs de la santé. Nous avons cherché à estimer la séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les travailleurs de la santé en milieu hospitalier au Québec, Canada, après la première vague de la pandémie et à explorer les facteurs associés à la séropositivité au SRAS-CoV-2.

Risk factors for SARS-CoV-2 infection among health care workers

Source : American Journal of Infection Control.
Les travailleurs de la santé (TS) sont en première ligne pour le COVID-19. Une meilleure connaissance des facteurs de risque d’infection par le SRAS-CoV-2 est cruciale pour leur protection. Nous avons cherché à identifier ces facteurs de risque en nous concentrant sur les activités de soins. Nous avons mené une enquête de séroprévalence auprès des soignants dans un hôpital de référence français. Les données sur les expositions au COVID-19, les activités de soins et l’équipement de protection ont été recueillies par un questionnaire standardisé. Des régressions logistiques multivariées ont été utilisées pour évaluer les facteurs de risque pour les IgG du SRAS-CoV-2 ajustés sur les facteurs de confusion potentiels.

Réorganiser les soins de longue durée à la lumière de la pandémie

Source : Institut de recherche en politiques publiques (IRPP)
La catastrophe survenue dans les établissements de soins de longue durée durant la pandémie n’aurait dû surprendre personne. Les dysfonctionnements des soins et services aux aînés étaient connus de longue date et la pandémie est venue rappeler combien les multiples réformes du système de santé entreprises dans les dernières décennies avaient laissé le problème entier. Les événements récents ont confirmé l’urgence d’entreprendre une réorganisation en profondeur des soins de longue durée au Québec. Le gouvernement doit lancer trois chantiers prioritaires pour renforcer la capacité d’innovation, d’autoévaluation et d’adaptation du réseau afin d’améliorer la qualité des soins. Il lui faut réévaluer le continuum de soins et services aux personnes aînées en perte d’autonomie et réinvestir en fonction des besoins, revoir la gouvernance et l’organisation des CHSLD, et se doter d’une agence « Qualité Québec » qui instituerait une capacité d’apprentissage et d’évaluation continue des politiques et des pratiques dans le réseau.

Key design strategies for pandemic resilience: Interdisciplinary team creates guide for hospital planning

Source : Health Facilities Management.
Cet article aborde la conception pour les maladies infectieuses aéroportées à long terme et exploite les synergies entre les soins des maladies infectieuses et les priorités générales des soins de santé, dans le but de créer un campus hospitalier flexible et résilient.

Missed Opportunities, Part Two: How the Fight Against COVID-19 Became a Stalemate

Source : Journal of the Association of Occupational Health Professionals in Healthcare.
L’auteur de l’article, Cory Worden, PhD ABD, MS, CSHM, CSP, CHSP, ARM, REM, CESCO, met en lumière l’état actuel de la pandémie de COVD-19 et analyse les facteurs en jeu qui ont conduit à une impasse actuelle avec le virus aux États-Unis.

Potential risk factors associated with COVID-19 in health care workers

Source : Occupational Medicine.
Les travailleurs de la santé (TS) ont été reconnus comme présentant un risque plus élevé d’infection par le coronavirus 2019 (COVID-19) ; cependant, les facteurs pertinents et l’ampleur de ce risque n’ont pas été clairement élucidés.Cette étude visait à décrire les infections par le COVID-19 parmi les employés d’un grand hôpital de soins tertiaires situé en Ontario, au Canada, de mars à juillet 2020, afin de mieux comprendre les facteurs de risque potentiels.Les données sur tous les TS ayant un test COVID positif ou une exposition à haut risque de mars à juillet 2020 ont été analysées. Les travailleurs de santé ayant obtenu un résultat positif au test COVID et ayant été exposés à un risque élevé ont été décrits. Ceux qui ont développé le COVID-19 suite à une exposition à haut risque ont été comparés à ceux qui ne l’ont pas fait. Les données ont également été analysées pour déterminer les tendances dans le temps.Au cours de la période d’observation, 193 membres du personnel (2 % du personnel actif total) ont eu un test COVID-19 positif. L’incidence des infections du personnel soignant a suivi de près l’incidence communautaire. Dans l’ensemble, 31% des cas de COVID-19 ont été considérés comme acquis professionnellement. Parmi ceux-ci, 41% ont été contractés auprès d’un patient, le reste (59%) auprès d’un collègue de travail. Au cours de la même période, 204 membres du personnel ont été identifiés comme ayant une exposition à haut risque. La majorité des expositions (55 %) étaient associées à un patient, le reste (45 %) résultant d’un contact entre membres du personnel. Dans l’ensemble, 13 % des cas ont développé le COVID-19. Parmi ces cas, 58% étaient associés au patient et 42% résultaient d’une transmission de personnel à personnel.Les travailleurs de la santé sont à risque pour le COVID-19 lié au travail. Compte tenu du nombre d’infections attribuées à la transmission de personnel à personnel, une plus grande attention pourrait être accordée à la mise en œuvre de mesures de prévention dans les zones non cliniques.