Mortel Ton Taf

Source : Mortel Ton Taf
Si les jeunes n’ont pas toujours conscience des risques rencontrés dans le cadre professionnel, ce sont les premiers concernés par les accidents du travail. Pour les sensibiliser à ce sujet, l’INRS lance la web-série #MortelTonTaf. Inés Reg du Comedy Club y traite avec humour et décalage, des jeunes en entreprise face aux risques. Un site internet et une campagne de communication accompagnent la sortie de cette nouvelle série.

L’INRS veut démocratiser la prévention des risques chez les jeunes

Source : Info protection : gérer les risques aujourd’hui et demain.
#MortelTonTaf : avec un site internet dédié aux risques, un module d’autodiagnostic ainsi qu’une web-série au ton déjanté, cette nouvelle campagne de sensibilisation change de langage pour s’adresser aux jeunes.

Nuisances sonores

Source : Travail et sécurité.
Trop souvent, le bruit reste le parent pauvre de la prévention. Soit il est ignoré, soit il ne fait l’objet que d’une protection individuelle à travers les casques et bouchons d’oreilles. Pourtant, ce risque aux conséquences diverses, de la gêne, source de mal-être, à la lésion irréversible, en fonction de sa puissance, peut être traité facilement. Trois millions de salariés exposés. Près de six actifs sur dix qui se disent gênés sur leur lieu de travail, tous secteurs confondus (industries, BTP, services, administrations…). Le bruit constitue une nuisance majeure en milieu professionnel. Il reste pourtant insuffisamment pris en compte en tant que risque professionnel.

Dog bite safety at work: An injury prevention perspective on reported occupational dog bites in the UK

Source : Safety Science.
Les morsures de chien affectent la santé et le bien-être des victimes et ont un impact sur les organisations dont les employés sont blessés. Cependant, les morsures au cours du travail ou les mesures utilisées par les employeurs pour y remédier n’ont pas été explorées auparavant. Cette étude a utilisé la base de données du Health and Safety Executive (Reporting of Injuries, Diseases and Dangerous Occurrences Regulation) pour comprendre : (1) les caractéristiques professionnelles et démographiques des victimes de morsure ; (2) les circonstances dans lesquelles elles ont été mordues ; et (3) les mesures correctives énumérées par les employeurs.

Shedding Light on the Association between Night Work and Breast Cancer

Source : Annals of Work Exposures and Health.
Le travail par quarts qui entraîne une perturbation du rythme circadien est classé comme cancérogène probable, bien que des données épidémiologiques récentes ne soient pas cohérentes. Parmi les mécanismes postulés pour expliquer une association entre le travail de nuit et le cancer du sein féminin, le plus probable est la suppression de l’hormone mélatonine par exposition à la lumière la nuit. Plusieurs articles récents suggèrent que les niveaux d’éclairage nocturne ne sont pas toujours suffisants pour affecter la production de mélatonine, ce qui pourrait expliquer en partie les incohérences dans les données épidémiologiques.

The impact of night shift work on breast cancer: Results from the Burden of Occupational Cancer in Canada Study

Source : American Journal of Industrial Medicine.
Cette étude estime la proportion et le nombre de cas de cancer du sein chez les femmes au Canada attribuables au travail de nuit. En calculant et en enlevant les fractions attribuables à la population (FAP) chez les Canadiennes qui ont déjà travaillé de nuit ou en rotation de 1961 à 2000, les auteurs ont obtenu le nombre de cas attribuables. Entre 470 et 1200 cas de cancer du sein en 2011 étaient probablement attribuables au travail par quarts, dont 38 % auraient été diagnostiqués chez des femmes occupant des emplois liés à la santé.

Risk factors of hospitalization for carpal tunnel syndrome among the general working population

Source : Scandinavian Journal of Work, Environment & Health.
Le syndrome du canal carpien (STC) entraîne un nombre considérable de congés de maladie et de frais médicaux. L’étiologie du STC est multifactorielle, impliquant à la fois des facteurs de risque personnels et professionnels. Jusqu’à présent, peu d’études de cohortes prospectives sur les facteurs de risque professionnels du STC ont examiné la population active en général.