The prevalence of MSDs and the associated risk factors in nurses of China

Source : International Journal of Industrial Ergonomics.
Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont l’un des problèmes de santé les plus graves auxquels sont confrontées les infirmières du monde entier, mais peu d’études ont évalué la prévalence des TMS ainsi que les facteurs de risque associés chez des infirmières représentant plusieurs régions de Chine. Par conséquent, la présente étude transversale a porté sur 645 infirmières diplômées de quatre régions de Chine, à l’aide d’une enquête musculo-squelettique préalablement validée. L’enquête comprend des questions visant à comprendre et à identifier les caractéristiques individuelles des infirmières, les facteurs de risque biomécaniques et psychosociaux associés aux TMS. La prévalence globale des TMS sur 12 mois était de 84,2 %, les plus fréquents étant le bas du dos (73,5 %), le cou (73,2 %) et les épaules (66,2 %). Une régression logistique incluant tous les facteurs de risque a été effectuée pour les TMS sur chaque site corporel. Parmi les facteurs individuels, les heures de travail hebdomadaires, le sexe, l’IMC, l’âge et la consommation d’alcool affectaient de manière significative les rapports de cotes des TMS. Les facteurs de risque biomécaniques les plus influents identifiés étaient les caractéristiques cumulatives du stress, telles que le temps passé dans une posture contraignante, le temps de manutention manuelle et la posture accroupie soutenue. Les facteurs de risque psychosociaux statistiquement significatifs comprenaient le soutien des superviseurs et/ou des collègues, le contrôle et les exigences du travail, la dotation en personnel infirmier et la fourniture de dispositifs médicaux. La prévalence des TMS chez les infirmières chinoises dans l’étude actuelle était élevée par rapport aux études précédentes. Les expositions à des contraintes physiques cumulatives semblaient augmenter le risque de TMS et le développement de directives associées sur ces expositions cumulatives est mérité. Un personnel infirmier suffisant, un équipement médical adéquat et suffisant doivent être fournis pour réduire le risque de TMS.

Pour une meilleure prise en charge des blessés à l’épaule

Source : Prévention au travail.
Les blessures à l’épaule, qui restent courantes chez les travailleurs, représentent 8 % des réclamations à la CNESST. C’est pour faciliter le diagnostic, la prise en charge et le retour au travail qu’un guide de pratique clinique sur les lésions professionnelles de la coiffe des rotateurs de l’épaule a été conçu.

Differential effectiveness of the Minnesota Safe Patient Handling Act by health care setting: An exploratory study

Source : American Journal of Industrial Medicine.
La loi du Minnesota sur la sécurité de la manutention des patients (MN SPH) exige que les établissements de soins de santé mettent en œuvre des programmes complets pour protéger leurs travailleurs contre les lésions musculo-squelettiques causées par le soulèvement et le transfert des patients. Les maisons de retraite, les hôpitaux et les établissements de soins ambulatoires sont tous confrontés à des défis uniques dans la mise en œuvre et le maintien des programmes SPH. L’objectif de l’étude était de comparer les blessures liées à la manipulation des patients dans ces trois établissements de soins de santé et de déterminer si l’évolution du taux de blessures au fil du temps différait selon l’établissement après la promulgation de la loi.

Troubles musculo-squelettiques: association avec les facteurs de risques psychosociaux au travail : revue de littérature

Source : European Agency for Safety and Health at Work
Traditionnellement, les efforts visant à réduire le risque de troubles musculo-squelettiques (TMS) sur le lieu de travail étaient axés sur les facteurs physiques liés au travail. Toutefois, il existe un lien important entre TMS et facteurs psychosociaux (charge de travail excessive ou manque de soutien, par exemple). Les risques psychosociaux peuvent contribuer aux TMS et les aggraver, ceux-ci pouvant être associés à des facteurs psychosociaux. Dans le cadre de l’actuelle campagne «Lieux de travail sains», cette analyse documentaire permet opportunément d’examiner les données probantes concernant l’association entre facteurs de risques psychosociaux et TMS. Elle fournit des recommandations en matière d’approches efficaces visant à prévenir les TMS et décrit comment les employeurs peuvent faciliter la réadaptation et le retour au travail des travailleurs qui se remettent de TMS.

Les troubles musculo-squelettiques reconnus par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail de 2010 à 2012 : qui est à risque?

Source : INSPQ
Cette étude vise à identifier, chez les hommes et chez les femmes, les groupes les plus à risque de troubles musculo-squelettiques d’origine non traumatique selon l’industrie et le type de profession et à caractériser leur ampleur. L’analyse repose sur les données d’indemnisation des lésions professionnelles de 2010 à 2012 de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

Industries et professions les plus touchées par des troubles musculo-squelettiques d’origine non traumatique liés au travail: résultats de l’Enquête québécoise sur la santé de la population 2014-2015

Source : Institut national de santé publique du Québec
Ce rapport identifie les industries et le type de profession présentant un risque, pour les travailleurs et les travailleuses, d’être touchés par des troubles musculo-squelettiques d’origine non traumatique liés au travail. Les résultats s’appuient sur les données de l’Enquête québécoise sur la santé de la population 2014-2015. Ils sont complémentaires à l’analyse des données d’indemnisation des lésions professionnelles. Les résultats montrent qu’un nombre important de travailleurs et de travailleuses souffrant de trouble musculo-squelettique œuvrent dans des secteurs d’activité économique non priorisés par la CNESST. La prise en compte de ces résultats complémentaires, dans le processus de priorisation, permettrait de favoriser l’application des mécanismes de prévention à l’ensemble des industries à risque de troubles musculo-squelettiques et de réduire les inégalités sociales de santé actuelles.

Contraintes du travail associées aux troubles musculo-squelettiques : outils et façons de faire favorisant la prévention des troubles musculosquelettiques : rapport

Source : Institut national de santé publique du Québec
Ce rapport décrit le processus d’élaboration d’un algorithme permettant d’évaluer les contraintes du travail associées aux troubles musculo-squelettiques en quatre étapes et de deux guides pour l’évaluation rapide ou approfondie des contraintes du travail associées aux troubles musculo-squelettiques. Les guides et leurs outils font l’objet de publications à part.

Work-related musculoskeletal symptoms among Iranian nurses and their relationship with fatigue: a cross-sectional study

Source : BMC Musculoskeletal Disorders.
La présente étude visait à déterminer la prévalence des troubles musculo-squelettiques (TMS) liés au travail, à identifier les facteurs potentiels associés aux TMS et à déterminer l’association entre les TMS et la fatigue chez les infirmières.

La position debout statique prolongée : effets sur la santé et bonnes pratiques [Synthèse]

Source : European Agency for Safety and Health at Work
Le présent rapport étudie la question de la position debout prolongée, statique ou restreinte, dans le cadre du travail (par opposition au travail qui implique de marcher). La position debout statique représente un véritable problème pour certains groupes de travailleurs et, si les effets sur la santé d’une position debout prolongée incluent des troubles musculosquelettiques (TMS) et des troubles d’une autre nature, le présent rapport se concentre principalement sur les TMS associés à la position debout statique prolongée. Ce rapport examine l’ampleur de la position debout prolongée dans le cadre du travail, ses effets sur la santé, les orientations relatives aux «limites de sécurité» du maintien de la position debout, ainsi que les pratiques en matière de prévention pour éviter la position debout statique prolongée, réduire les risques lorsqu’ils ne peuvent être évités et promouvoir un mode de travail plus dynamique.