Professions à risque pour l’acquisition des zoonoses d’importance pour la santé publique au Québec

Source : Relevé des maladies transmissibles au Canada, 29 janvier 2021.
L’étude présente les professions et les secteurs les plus fréquemment mentionnés dans les ouvrages scientifiques comme étant à risque face aux zoonoses au Québec… L’agriculture, qui inclut les services vétérinaires, les services de l’administration publique, de même que les services médicaux et sociaux, ont été les secteurs les plus fréquemment identifiés dans la littérature.

Protecting perioperative patients and personnel in the era of COVID‐19

Source : AORN Journal, décembre 2020.
La pandémie de COVID-19 a eu un effet important sur la sécurité des patients et du personnel de santé. Lors des interventions chirurgicales d’urgence ou de la reprise de chirurgies électives, il est important que le personnel de santé travaille ensemble pour mettre en œuvre des stratégies visant à assurer une protection contre la transmission du virus COVID-19 dans les contextes périopératoire, peropératoire et postopératoire.

Comparison of Fit for Sealed and Loose-Fitting Surgical Masks and N95 Filtering Facepiece Respirators

Source : Annals of Work Exposures and Health, 18 janvier 2021.
Les masques respiratoires filtrants N95 et les masques de procédure sont composés de plusieurs couches de polypropylène non tissé. Les N95 sont des appareils de protection respiratoire (APR) conçus pour filtrer efficacement les aérosols. Pendant la pandémie COVID-19, les travailleurs de la santé du monde entier continuent de faire face à des pénuries d’APR N95 jetables. Les versions existantes de masques de procédure, largement disponibles et approuvés par la FDA, n’offrent pas une protection fiable contre les aérosols. Nous avons testé l’étanchéité d’une version modifiée de masque chirurgical ajusté et sans bretelles à l’aide d’un test d’ajustement quantitatif et comparé les performances de ce masque avec celles des APR N95 et des masques chirurgicaux non modifiés à ajustement libre.

Moist and Mold Exposure is Associated With High Prevalence of Neurological Symptoms and MCS in a Finnish Hospital Workers Cohort

Source : Safety and Health at Work, 1 juin 2020.
Le microbiote de l’humidité de l’air intérieur (DM) est un grand danger pour la santé. Des recherches ont prouvés que l’exposition au DM provoque un nouvel asthme ou une exacerbation, une dyspnée, des infections des voies aériennes supérieures et une alvéolite allergique. Il manque des preuves convaincantes pour les manifestations extrapulmonaires de l’humidité et du syndrome d’hypersensibilité aux moisissures. Cette étude a examiné la prévalence des symptômes extrapulmonaires en plus des symptômes respiratoires à l’aide d’un questionnaire dans une cohorte d’infirmières et de sages-femmes exposées à la DM dans un hôpital obstétrique d’Helsinki. La prévalence correspondante a été comparée à une cohorte non exposée.

Study to look at factors associated with COVID-19 among paramedics

Source : Canadian Occupational Safety.
Le groupe de travail sur l’immunité COVID-19 du gouvernement fédéral finance une étude qui examinera les facteurs de risque associés aux transmissions de coronavirus chez les ambulanciers… L’étude recrute activement 5 000 ambulanciers paramédicaux en Colombie-Britannique et en Ontario. Les participants devront répondre à des enquêtes et donner des échantillons de sang trois fois sur une période d’un an.

Exhaled aerosol increases with COVID-19 infection, age, and obesity

Source : Proceedings of the National Academy of Sciences.
Le COVID-19 se transmet par des gouttelettes générées par les surfaces du mucus des voies respiratoires pendant les processus de respiration chez les hôtes infectés par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). Nous avons étudié la génération et l’expiration de gouttelettes respiratoires chez des sujets humains et des primates non humains avec et sans infection par COVID-19 afin de déterminer si l’infection par le SRAS-CoV-2, et d’autres changements d’état physiologique, se traduisent par une évolution observable du nombre et de la taille des gouttelettes respiratoires expirées chez les sujets sains et malades. Dans notre étude de cohorte d’observation des particules respiratoires expirées de 194 sujets humains sains, et dans notre étude d’infection expérimentale de huit primates non humains infectés, par aérosol, par le CoV-2-SARS, nous avons constaté que les particules d’aérosol expirées varient entre les sujets de trois ordres de grandeur, le nombre de gouttelettes respiratoires expirées augmentant avec le degré d’infection par COVID-19 et l’IMC-années élevé. Nous avons observé que 18 % des sujets humains (35) représentaient 80 % du bioaérosol exhalé du groupe (194), ce qui reflète une distribution de bioaérosol à super-étalement analogue à un super-étalement classique de 20:80 de la distribution de l’infection. Ces résultats suggèrent que l’évaluation quantitative et le contrôle de l’aérosol exhalé pourraient être essentiels pour ralentir la propagation aérienne de COVID-19 en l’absence d’un vaccin efficace et largement diffusé.

COVID-19 deaths by occupation, Massachusetts, March 1–July 31, 2020

Source : American Journal of Industrial Medicine.
L’exposition à COVID-19 est plus probable dans certaines professions que dans d’autres. Cette étude descriptive cherche à explorer les différences professionnelles en matière de mortalité due à COVID-19 chez les travailleurs du Massachusetts. Les certificats de décès de ceux qui sont décédés des suites de la COVID-19 au Massachusetts entre le 1er mars et le 31 juillet 2020 ont été recueillis. Les informations professionnelles ont été codées et les taux de mortalité ajustés selon l’âge ont été calculés en fonction de la profession.

COVID-19 as an occupational disease

Source : American Journal of Industrial Medicine.
L’impact de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) causée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère imprègne tous les aspects de la société dans le monde entier. Les premiers rapports médicaux et la couverture médiatique ont sensibilisé au risque imposé aux travailleurs de la santé en particulier, pendant cette pandémie. Toutefois, les implications sanitaires de COVID-19 pour la main-d’œuvre mondiale sont multiples et complexes, ce qui justifie une réflexion et une prise en compte minutieuses pour atténuer les effets néfastes sur les travailleurs du monde entier. En conséquence, notre étude offre un cadre pour l’examen de ce sujet, en soulignant les questions clés, dans le but de susciter et d’éclairer des actions, y compris la recherche, pour minimiser les risques professionnels imposés par ce défi permanent. Nous abordons les maladies respiratoires comme une préoccupation majeure, tout en reconnaissant le spectre multisystémique des maladies liées à la COVID-19 et la manière dont les aspects cliniques sont imbriqués dans des forces socio-économiques plus larges.

COVID-19 Lessons Learned: A Resource for Recovery

Source : Joint Commission Resources
Le livre blanc répertorie un large éventail d’enseignements tirés de la période allant de mars à août 2020. Ces enseignements sont basés sur des discussions avec un groupe diversifié de responsables des soins de santé, sur des évaluations des efforts de préparation et de préparation des parties prenantes nationales, régionales et locales, et sur un examen des documents publics.

OSHwiki article in the spotlight: Bioaerosols and OSH

Source : European agency for Safety and health at work
La présence d’agents biologiques dans les environnements professionnels est un problème sanitaire et social important. Les micro-organismes et les macroorganismes, ainsi que les structures et les substances qu’ils produisent, peuvent exercer une influence néfaste sur les personnes exposées, entraînant de nombreux effets néfastes sur la santé. Les agents biologiques qui sont transmis sous forme de bioaérosols sont de la plus grande importance épidémiologique. À l’échelle mondiale, on estime qu’au moins plusieurs centaines de millions de personnes sont exposées à ces risques sur leur lieu de travail.