Super-spreaders of novel coronaviruses that cause SARS, MERS and COVID-19: A systematic review

Source : Annals of Epidemiology.
La plupart des cas index infectés par un nouveau coronavirus ne transmettent la maladie qu’à un ou deux autres individus, mais certains individus « super-répandent », c’est-à-dire qu’ils infectent de nombreux cas secondaires. La compréhension des facteurs communs que peuvent partager les personnes qui se propagent à grande échelle pourrait permettre d’élaborer des modèles d’épidémies et d’orienter la recherche des contacts pendant les épidémies.

Role of super-spreader phenomenon in a Covid-19 cluster among healthcare workers in a Primary Care Hospital

Source : Journal of Infection.
Nous avons lu avec grand intérêt la récente publication de Majra et al. qui se concentre sur les événements « sociétaux » de super propagation (ESS) comme un facteur de risque majeur pour la propagation des épidémies. Nous faisons état d’une autre situation d’ESS avec une concentration nosocomiale parmi les travailleurs de la santé (HCW) à l’hôpital Tenon, Paris, France, un hôpital de taille moyenne de 525 lits, entre le 21 février et le 6 mars, suite à l’admission de notre premier cas confirmé de COVID-19.

Exhaled aerosol increases with COVID-19 infection, age, and obesity

Source : Proceedings of the National Academy of Sciences.
Le COVID-19 se transmet par des gouttelettes générées par les surfaces du mucus des voies respiratoires pendant les processus de respiration chez les hôtes infectés par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). Nous avons étudié la génération et l’expiration de gouttelettes respiratoires chez des sujets humains et des primates non humains avec et sans infection par COVID-19 afin de déterminer si l’infection par le SRAS-CoV-2, et d’autres changements d’état physiologique, se traduisent par une évolution observable du nombre et de la taille des gouttelettes respiratoires expirées chez les sujets sains et malades. Dans notre étude de cohorte d’observation des particules respiratoires expirées de 194 sujets humains sains, et dans notre étude d’infection expérimentale de huit primates non humains infectés, par aérosol, par le CoV-2-SARS, nous avons constaté que les particules d’aérosol expirées varient entre les sujets de trois ordres de grandeur, le nombre de gouttelettes respiratoires expirées augmentant avec le degré d’infection par COVID-19 et l’IMC-années élevé. Nous avons observé que 18 % des sujets humains (35) représentaient 80 % du bioaérosol exhalé du groupe (194), ce qui reflète une distribution de bioaérosol à super-étalement analogue à un super-étalement classique de 20:80 de la distribution de l’infection. Ces résultats suggèrent que l’évaluation quantitative et le contrôle de l’aérosol exhalé pourraient être essentiels pour ralentir la propagation aérienne de COVID-19 en l’absence d’un vaccin efficace et largement diffusé.