Sieste et travail de nuit
Source : Références en santé au travail.
Réponse de l’INRS à une question posée par un médecin du travail : Quelles modalités pratiques de mise en oeuvre ?
Source : Références en santé au travail.
Réponse de l’INRS à une question posée par un médecin du travail : Quelles modalités pratiques de mise en oeuvre ?
Source : International Archives of Occupational and Environmental Health.
Une étude récente menée auprès de femmes infirmières au Danemark a révélé une mortalité accrue chez les travailleurs de nuit, ce qui a suscité des inquiétudes quant au caractère suffisant de la directive de l’UE sur le temps de travail. La présente étude visait à examiner la relation entre le travail de nuit et la mortalité toutes causes confondues chez les employés à temps plein de l’ensemble de la population active du Danemark.
Source : International Archives of Occupational and Environmental Health.
L’objectif principal de la présente étude était de déterminer si l’exposition à de longues heures de travail était liée à des congés de maladie ultérieurs dans un échantillon d’infirmières. Les résultats ont montré qu’être exposé à un nombre plus élevé de longues périodes de travail (≥ 12 h) au cours d’une période de trois mois était associé à une réduction significative du nombre total de jours et d’épisodes de congé de maladie au cours des trois mois suivants. L’exposition aux équipes de nuit et de nuit a été contrôlée dans les analyses. Les résultats concernant ces variables ont montré que l’exposition aux quarts de nuit n’était pas liée aux congés de maladie au cours des trois mois suivants, tandis que l’exposition aux quarts de soirée était associée à un nombre total plus élevé de jours et de périodes de congés de maladie au cours des trois mois suivants.
Source : INRSFrance
Cette nouvelle capsule vidéo sur le canal de l’INRS-France traite des risques et des mesures de prévention face au travail de nuit et le travail par quarts.
Le travail posté, tel que l’alternance du jour et de la nuit, provoque des perturbations chronobiologiques pouvant entraîner une augmentation du risque d’hypertension. Cependant, les contributions relatives des composantes du travail posté – telles que le type de poste (par exemple, le travail de nuit) et les rotations (c’est-à-dire le changement d’horaire de travail; de jour en soir) – sur cette association ne sont pas claires. Pour répondre à cette question, nous avons élaboré de nouvelles définitions du travail de nuit et du travail en rotation et évalué leurs associations avec le risque d’hypertension incidente.
Les chercheurs ont longtemps soupçonné un lien entre le travail de nuit et les risques de cancer du sein. Cette étude a regroupé les données de cinq études cas-témoins basées sur la population qui utilisaient une définition commune de l’exposition. Les résultats corroborent l’hypothèse selon laquelle le travail posté de nuit augmente le risque de cancer du sein chez les femmes préménopausées, en particulier celles dont l’exposition est caractérisée par une intensité élevée et une longue durée.
Cette revue de littérature vise à synthétiser la recherche concernant les effets sur les infirmières de siestes pendant le quart de nuit. Plusieurs études le corroborent : le travail de nuit a des conséquences néfastes sur la santé. Les siestes pendant le quart de nuit sont une mesure préventive contre ces conséquences.
Une étude conduite par une équipe Inserm apporte de nouvelles informations sur l’association entre le travail de nuit et le risque de cancer du sein, grâce à la ré-analyse de cinq études permettant de retracer l’exposition au travail de nuit chez plus de 13 000 femmes. Source Inserm [en ligne]. 2018. Disponible à l’adresse : https://www.inserm.fr/actualites-et-evenements/actualites/travail-nuit-et-cancer-sein-nouveaux-arguments-en-faveur-lien