Working on a warmer planet: The effect of heat stress on productivity and decent work
Source : ILO
L’Organisation internationale du Travail (OIT) estime que d’ici 2030 plus de 2 % du total des heures de travail dans le monde seront perdues chaque année, soit parce qu’il fait trop chaud pour travailler, soit parce que le travail devra se faire à un rythme plus lent. En effet, le stress thermique, l’une des conséquences du réchauffement climatique, deviendra un obstacle à l’activité économique selon une étude récemment menée par l’OIT. Le rapport montre les tendances des températures dans les régions et pays à risque, ainsi que du marché du travail afin de montrer l’impact du stress thermique sur la productivité et les conditions de travail. L’OIT a formulé des recommandations aux gouvernements, aux employeurs et aux travailleurs à propos de la réglementation et des changements de comportement, de l’infrastructure et de la technologie à mettre en place, ainsi que du développement des compétences.