Increased risk of SARS-CoV-2 infection in staff working across different care homes enchanced CoVID-19 outbreak investigations in London care Homes

Source : Journal of Infection.
Contexte Les maisons de soins ont été touchées de manière disproportionnée par la pandémie de COVID-19 et continuent de subir des flambées importantes même lorsque les taux d’infection de la communauté sont en baisse, représentant ainsi d’importantes poches de transmission. Nous avons évalué les facteurs de risque professionnels d’infection par le CoV-2 du SRAS chez le personnel de six maisons de soins ayant connu une épidémie de COVID-19 au plus fort de la pandémie à Londres, en Angleterre. Méthodes Le personnel des maisons de soins a été testé pour l’infection par le SRAS-COV-2 par RT-PCR et on lui a demandé de signaler tout symptôme, ses contacts avec les résidents et s’il travaillait dans différentes maisons de soins. Le séquençage du génome entier (WGS) a été effectué sur les échantillons positifs à la RT-PCR.

SARS-CoV-2 infection among healthcare workers in a hospital in Madrid, Spain

Source : Journal of Hospital Infection.
L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques épidémiologiques et cliniques de la COVID-19 chez les travailleurs de la santé (HCW) entre le 24 février et le 30 avril 2020 dans un hôpital de Madrid, en Espagne.

A review of respiratory protection measures recommended in Europe for dental procedures during the COVID-19 pandemic

Source : Journal of Hospital Infection.
Le principal mode de transmission du virus SRAS-CoV-2 se fait par l’intermédiaire de gouttelettes respiratoires et d’aérosols1. Pendant la période de pandémie COVID-19, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande le port d’une protection respiratoire lors des procédures de génération d’aérosols (AGP) afin de réduire les risques d’infection croisée entre les patients et le personnel de santé (HCW) et vice versa2. On sait que les patients qui ont été testés positifs pour ce virus sont porteurs d’un grand nombre de particules virales dans leur salive et sur leur langue3. La dentisterie pose un défi particulier en raison du grand nombre d’interventions générant des aérosols et des gouttelettes dans la cavité buccale et de la très grande proximité (<0,5 m) des travailleurs de la santé dentaire par rapport au panache de sécrétions respiratoires en aérosol. La disponibilité des équipements de protection individuelle (EPI) pour les soins de santé a été mise à rude épreuve en raison de la pandémie de COVID-194. Dans certains pays, la pénurie d'EPI a rendu nécessaire l'utilisation en séance d'équipements qui étaient auparavant considérés comme à usage unique pour le patient2. Par conséquent, les recommandations relatives aux masques de protection peuvent ne pas être fondées uniquement sur une protection maximale, mais aussi sur le pragmatisme, notamment en ce qui concerne la disponibilité et les domaines prioritaires au sein du système de santé d'une région. Une révision des protocoles pour la dentisterie pendant le pic de l'épidémie de COVID-19 a été entreprise, en se concentrant sur les mesures de protection respiratoire pendant les procédures dentaires pour le continent européen.

Bathroom Contamination by Antibiotic-resistant Enterobacterales (ESBLPE and CPE): An Experimental Study

Source : Journal of Hospital Infection.
Contexte Les Enterobacterales produisant des bêta-lactamases à spectre étendu (ESBLPE) et les Enterobacterales produisant des carbapénases (CPE) provoquent des infections graves. Leur présence dans l’urine peut entraîner une contamination de l’environnement potentiellement responsable de la transmission croisée. Objectif Évaluer le niveau de pulvérisation et de contamination après avoir vidé l’urine dans les toilettes et rincé l’évier, une pratique courante dans les établissements de santé. Méthodes Pour chaque test, la procédure était similaire : siège relevé, vidange de la bouteille d’urinoir dans les toilettes à la hauteur de la cuvette, rinçage dans l’évier et chasse d’eau. Pour étudier les éclaboussures, de l’eau et de la fluorescéine ont été mélangées dans le flacon d’urinoir. Dans chaque zone, la fréquence et le niveau des éclaboussures ont été évalués à l’aide d’UV. Pour étudier la contamination, 3 ESBLPE et 1 CPE ont été dilués dans une solution saline, 106/mL. La contamination a été évaluée par échantillonnage avant, immédiatement après et 3 heures après le test. Les écouvillons ont été mis en culture et les colonies ont été comptées et identifiées.

Successful Management of a Clostridioides difficile Ribotype 027 Outbreak with a Lean Intervention Bundle

Source : Journal of Hospital Infection.
Contexte Dans une étude de prévalence ponctuelle en 2015, le Clostridioides difficile 027, un ribotype hypervirulent, était absent des établissements de santé en Suisse. Fin 2016, nous avons détecté une épidémie d’infection à C. difficile (CDI) avec le ribotype 027 dans plusieurs hôpitaux du même réseau hospitalier. Méthodes Les premiers cas de CDI dus au ribotype 027 ont déclenché une enquête sur l’épidémie, y compris le séquençage du génome entier (WGS) pour identifier les souches épidémiques.

A Care Escalation Framework to Address Lapses in Donning and Doffing of Personal Protective Equipment During the COVID-19 Pandemic

Source : American Journal of Infection Control.
L’adhésion aux mesures de prévention et de contrôle des infections (IPAC) est un défi pour les soins de santé travailleurs (HCW) dans des contextes non épidémiques. Aujourd’hui plus que jamais, dans le contexte actuel de l’épidémie de coronavirus maladie 2019 (COVID-19), il est impératif que les travailleurs de la santé se conforment strictement à l’IPAC des mesures visant à prévenir à la fois la transmission nosocomiale de l’infection et l’autocontamination et l’infection. Les interventions au niveau du système qui intègrent l’ingénierie du facteur humain fournira les moyens les plus robustes pour garantir les meilleures pratiques de l’IPAC, d’autant plus que elle concerne l’utilisation appropriée des équipements de protection individuelle (EPI).

Risk Adjustment for Benchmarking Nursing Home Infection Surveillance Data: A Narrative Review

Source : American Journal of Infection Control.
Résumé Jusqu’à récemment, il n’existait pas de système national de surveillance de la fréquence des infections dans les établissements de soins de longue durée (FSLD) aux États-Unis. Par conséquent, il n’existe aucun point de référence national pour les taux d’infection dans les établissements de soins de longue durée qui puisse être utilisé pour améliorer la qualité au niveau des établissements. L’un des principaux défis de la communication des données sur les infections liées aux soins de santé consiste à tenir compte des caractéristiques non modifiables des établissements et des patients qui influencent les points de référence en matière d’infection. Les objectifs du présent document sont de faire le point : (a) les taux d’infection publiés dans les établissements de soins de longue durée aux États-Unis afin d’évaluer le niveau de variabilité ; (b) les études décrivant les facteurs de risque d’infection au niveau des établissements et des patients qui peuvent être utilisés dans les modèles d’ajustement des risques ; (c) les tentatives publiées d’ajustement des risques des taux d’infection dans les établissements de soins de longue durée ; et (d) les efforts visant à élaborer des modèles spécifiques d’ajustement des risques des taux d’infection dans les établissements de soins de longue durée à des fins de comparaison. On s’attend à ce que cet examen stimule la poursuite de l’étude des méthodes d’ajustement du risque des taux d’infection des foyers de SLD à des fins d’analyse comparative, ce qui facilitera la recherche et la communication d’informations au public.

P.R.I.D.E- Preventing Respiratory Infectious Disease Exposures: An Improvement Project in a Northern Californian Emergency Room

Source : American Journal of Infection Control.
Contexte P.R.I.D.E est un projet d’amélioration des performances visant à réduire l’incidence de l’exposition des travailleurs de la santé au travail. Ce projet a encouragé les infirmières diplômées à identifier et à isoler rapidement les patients potentiellement infectieux dans les salles d’urgence, afin de prévenir les expositions aux maladies transmissibles par l’air et les gouttelettes, notamment la méningite, la tuberculose (TB) et la rougeole. Méthodes Ce modèle pré et post-intervention a mis en œuvre un projet de conception quasi-expérimentale dans la salle d’urgence (ER). Les précautions d’isolement empiriques basées sur la transmission des Centers for Disease Control (CDC) ont été mises en œuvre pour prévenir les expositions professionnelles. Quatre-vingt infirmières autorisées (IA) ont reçu une formation sur la nouvelle intervention. L’hypothèse de ce projet était que le nouveau processus diminuerait les expositions aux maladies professionnelles.

Airborne particle dispersion around the feet of surgical staff while walking in and out of a bio-clean operating theatre

Source : Journal of Hospital Infection.
Contexte La contamination bactérienne par des particules en suspension dans l’air est l’un des facteurs les plus importants de la pathogénie des infections du site opératoire. Objectif Cette étude visait à identifier la génération et le comportement des particules en suspension dans l’air autour des pieds du personnel chirurgical lors de l’entrée et de la sortie d’une salle d’opération. Méthodes Deux médecins et deux infirmières sont entrés et sortis d’un théâtre bio-propre sous un flux d’air laminaire, individuellement ou en groupe. La génération et le comportement des particules en suspension dans l’air ont été filmés à l’aide d’un système de visualisation des particules fines, et le nombre de particules en suspension dans l’air par 2,83 m3 d’air a été compté à l’aide d’un compteur de particules laser. Chaque action a été répétée cinq fois, et le comptage des particules a été évalué statistiquement. Résultats Des particules en suspension dans l’air ont été générées par le sol et par les chaussures et les ourlets de la robe des participants, qu’ils marchent individuellement ou en groupe. De nombreuses particules en suspension dans l’air ont été générées par le groupe, et un nombre significativement plus important de particules, en particulier celles mesurant 0,3-0,5 μm, ont été transportées jusqu’au niveau de la table d’opération par le groupe que par les individus (P < 0,01). Conclusions Les résultats de cette étude donnent une image plus claire de la dispersion et de la distribution des particules en suspension dans l'air autour des pieds du personnel qui entre et sort d'une salle d'opération. Les résultats suggèrent que pour réduire l'incidence de la contamination bactérienne et le risque d'infections du site chirurgical, le personnel chirurgical devrait marcher calmement et de manière indépendante, si possible, à proximité des zones stériles.

Helping Nursing Homes to Manage the COVID-19 Crisis: An Illustrative Example from France

Source : Journal of the American Geriatrics Society.
Au fur et à mesure de la progression de l’épidémie de COVID-19, le gouvernement français a émis un certain nombre de directives ministérielles pour mobiliser le soutien autour des personnes âgées en créant des plateformes locales dédiées. En lien avec ces recommandations nationales, les régions françaises ont rapidement déployé une stratégie organisationnelle pour aider les maisons de retraite à gérer l’épidémie de COVID-19. Ce rapport décrit les moyens et les actions de la plateforme pour aider les maisons de retraite à prendre en charge les patients âgés atteints de COVID-19 dans la région Indre-et-Loire en France.