Source : The Lancet Oncology.
Un groupe de travail composé de 27 experts internationaux indépendants de 16 pays a évalué la cancérogénicité du travail posté de nuit. Une synthèse des résultats, qui seront disponibles prochainement dans le volume 124 des monographies du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), a été publiée dans la revue The Lancet Oncology. Rappelons que le travail posté comportant des perturbations circadiennes avait déjà été évalué par le CIRC en 2007. Cette réévaluation, qui était nécessaire en raison de nouvelles études épidémiologiques, porte sur la notion du « travail posté de nuit » pour mieux décrire les circonstances d’exposition et refléter les principales données probantes des études sur le cancer chez l’humain. Les experts ont classé le travail posté de nuit comme probablement cancérogène pour l’homme (groupe 2A) sur la base de preuves limitées de cancer chez l’humain, de preuves suffisantes du cancer chez les animaux de laboratoire et de solides preuves mécanistes chez les animaux de laboratoire.