Nouvelles pressions en vue sur la santé des travailleurs

Source : Le Rapport sur la santé et la sécurité.
L’identification du nouveau coronavirus 2019 (causant la maladie COVID-19) en Chine à la fin de 2019 a mis en évidence le besoin d’établir des pratiques exemplaires dans les lieux de travail afin de réduire les risques d’infection.

COVID-19 (coronavirus)

Source : INSPQ : centre d’expertise et de référence en santé publique
En collaboration avec ses partenaires du réseau de la santé, dont le ministère de la Santé et des Services sociaux, l’Institut a développé des lignes directrices décrivant les recommandations pour la gestion des situations impliquant des cas ou des contacts de cas de COVID-19. Il est à noter que ces lignes directrices constituent des documents intérimaires. En effet, puisque les informations relatives au COVID-19 évoluent sans cesse, les documents peuvent être modifiés rapidement pour ajuster les interventions aux nouvelles connaissances. Les versions disponibles les plus récentes sont déposées sur cette page.

Nurses’ union calls for better protection for workers against coronavirus

Source : Canadian Occupational Safety.
La Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et d’infirmiers (FCSII) demande aux organismes de santé publique du Canada de protéger les travailleurs de la santé de première ligne contre le coronavirus COVID-19 en prenant immédiatement des mesures coordonnées conformément au principe de précaution.

Persistence of coronaviruses on inanimate surfaces and its inactivation with biocidal agents

Source : Journal of Hospital Infection.
Actuellement, l’émergence d’un nouveau coronavirus humain, temporairement nommé 2019-nCoV, est devenue un problème de santé mondial causant de graves infections des voies respiratoires chez l’homme. Les transmissions d’homme à homme ont été décrites avec des temps d’incubation de 2 à 10 jours, facilitant sa propagation par des gouttelettes, des mains ou des surfaces contaminées. Nous avons donc passé en revue la littérature sur toutes les informations disponibles concernant la persistance des coronavirus humains et vétérinaires sur des surfaces inanimées ainsi que les stratégies d’inactivation avec des agents biocides utilisés pour la désinfection chimique, par exemple dans les établissements de soins. L’analyse de 22 études révèle que les coronavirus humains tels que le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) ou les coronavirus humains endémiques (HCoV) peuvent persister jusqu’à 9 jours sur des surfaces inanimées comme le métal, le verre ou le plastique, mais peuvent être efficacement inactivés par des procédures de désinfection des surfaces avec de l’éthanol à 62-71%, du peroxyde d’hydrogène à 0,5% ou de l’hypochlorite de sodium à 0,1% en 1 minute. D’autres agents biocides tels que le chlorure de benzalkonium à 0,05-0,2% ou le digluconate de chlorhexidine à 0,02% sont moins efficaces. Comme il n’existe pas de traitement spécifique pour le 2019-nCoV, il sera essentiel de contenir et de prévenir la propagation de ce nouveau virus pour enrayer l’épidémie et contrôler ce nouveau vecteur infectieux.

Surface sampling of coronavirus disease (COVID-19): A practical “how to” protocol for health care and public health professionals

Source : WHO
Les objectifs spécifiques de ce protocole sont les suivants : évaluer l’étendue et la persistance de la contamination de surface de COVID-19 ; identifier les surfaces environnementales et les fomites qui peuvent jouer un rôle dans la transmission ultérieure de COVID-19.

La sécurité n’est pas négociable – Préparation en cas de pandémie – le coronavirus 2019 (COVID-19)

Source : Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers
L’énoncé de position de la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers advenant l’éclosion de tout nouveau virus revendique une approche pancanadienne intégrant le principe de précaution afin que le personnel infirmier et les travailleurs de la santé du Canada aient un accès similaire aux mesures de SST, notamment en ce qui concerne les équipements de protection individuelle. La Fédération revendique notamment que le personnel infirmier et tous les travailleurs de première ligne à risque d’exposition potentielle soient protégés en utilisant au minimum un respirateur N-95 ou, si exposé à des interventions médicales générant des aérosols, qu’il soit protégé et formé sur la façon d’utiliser un APR à épuration d’air motorisé.

Fake Facts Are Flying About Coronavirus. Now There’s A Plan To Debunk Them

Source : NPR.org
Les rumeurs et les contre-vérités se répandent en ligne – des théories de conspiration sur l’origine du virus aux traitements extravagants. L’OMS se défend. Début janvier, quelques semaines après que la Chine ait signalé les premiers cas, l’agence des Nations unies a lancé un programme pilote pour s’assurer que les faits concernant le virus nouvellement identifié soient communiqués au public. Le projet s’appelle EPI-WIN – abréviation de WHO Information Network for Epidemics.

Evaluation of a Redesigned Personal Protective Equipment Gown

Source : Clinical Infectious Diseases.
Contexte général Dans le domaine des soins de santé, le but de l’équipement de protection individuelle (EPI) est de protéger le personnel de santé (PSS) et les patients contre les liquides organiques et les organismes infectieux par contact, gouttelettes ou transmission aérienne. Deux infections virales potentiellement mortelles, le coronavirus associé au syndrome respiratoire aigu sévère et le virus Ebola, soulignent l’importance cruciale de l’utilisation appropriée de l’EPI : l’infection par le HCP lors de la prise en charge des patients due à des erreurs dans l’utilisation de l’EPI. Cependant, l’EPI est également important dans le traitement des organismes moins dangereux, mais très infectieux. Ce travail propose un cadre pour tester et évaluer les EPI en mettant l’accent sur la conception des blouses. Méthodes Une étude d’observation a permis d’identifier des problèmes potentiels de contamination liés à l’utilisation de la blouse. Après avoir remodelé la blouse existante, une étude sur un simulateur de patient haute fidélité avec 40 HCP comme participants a évalué le remodelage de la blouse en utilisant deux tâches couramment exécutées. Les variables d’intérêt étaient le non-respect des normes procédurales, les problèmes d’utilisation de la blouse pendant l’exécution des tâches et les cotes d’utilisabilité et de charge cognitive des tâches de la norme et des blouses redessinées. Résultats Bien qu’aucune différence n’ait été constatée entre la blouse actuelle et la nouvelle blouse en ce qui a trait à la non-adhérence et aux problèmes d’utilisation, les différences d’utilisation et de charge de travail semblent indiquer que la nouvelle blouse est perçue plus favorablement par HCP. Conclusions Ce travail propose un cadre pour guider l’évaluation de l’EPI. Les résultats suggèrent que la conception actuelle de la blouse d’EPI peut être améliorée en termes de facilité d’utilisation et de satisfaction des utilisateurs. Bien que nos données n’aient pas révélé une augmentation de l’adhésion au protocole lors de l’utilisation de la nouvelle blouse, il est probable qu’une plus grande facilité d’utilisation et une charge de travail plus faible pourraient entraîner une plus grande adhésion sur de plus longues périodes d’utilisation.