Source avec lien : JONA: The Journal of Nursing Administration, 49(11), 2019/11/01. 10.1097/NNA.0000000000000807
La violence en milieu de travail dans le secteur de la santé est une préoccupation croissante chez les infirmières ; toutefois, les infirmières administratrices et les gestionnaires ne sont peut-être pas pleinement conscientes du degré, de la fréquence ou de l’étendue du traumatisme que vivent les infirmières membres du personnel. Ce manque d’information est influencé par le fait que les infirmières ne signalent pas les incidents violents, qu’elles croient qu’on s’attend à ce qu’elles s’occupent des patients violents, qu’il leur faut du temps pour documenter ces incidents en détail et qu’elles ont l’impression que le suivi sera minimal. Cet article décrit les structures, les processus et les pratiques fondés sur des données probantes qui visent à minimiser les risques organisationnels et à protéger les infirmières et les autres membres du personnel contre les blessures physiques ou émotionnelles ou les traumatismes en milieu de travail.
Healthcare workplace violence is a growing concern among nurses; however, nurse administrators and managers may not be fully aware of the level, frequency, or extent of the trauma that staff nurses experience. This information gap is influenced by nurses’ failure to report violent incidents, their belief that they are expected to care for violent/assaultive patients, time required for extensive documentation about these incidents, and perceptions that minimal follow-up to mitigate future episodes will occur. This article describes the evidence-based structures, processes, and practices supported to minimize organizational risk and protect nurses and other staff from being physically or emotionally injured and/or traumatized in the workplace.