First aid during the COVID-19 pandemic

Source : Occupational Medicine.
Bien que les premiers secours sur le lieu de travail soient généralement bien organisés dans toute l’Europe, ils sont devenus plus difficiles en raison de la pandémie COVID-19, car le virus présente un risque sérieux d’infection tant pour la victime que pour le sauveteur. Pendant les premiers secours, le sauveteur et la victime entrent en contact étroit, en particulier pendant la réanimation cardio-respiratoire. La réanimation bouche-à-bouche présente le plus grand risque d’infection. Cependant, l’exécution de compressions thoraciques génère également des aérosols par ventilation passive. La protection assurée par les écrans/visières faciaux et les masques de poche de type Laerdal avec valve filtrante unidirectionnelle ne garantit pas la sécurité du sauveteur et de la victime. Suite à la pandémie COVID-19, les évaluations des risques doivent être revues et les services de premiers secours professionnels doivent être reconfigurés. Comme il pourrait y avoir une pénurie d’équipements de protection et d’opérateurs formés, le personnel doit être correctement formé et prêt à faire face aux défis posés par la pandémie.

Assessment of workers’ personal vulnerability to covid-19 using ‘covid-age’

Source : Occupational Medicine.
Alors que les pays s’adaptent aux défis à long terme de la Covid-19, on demande de plus en plus aux professionnels de la santé au travail de donner des conseils sur l’aptitude au travail des patients qui pourraient être exceptionnellement vulnérables à la maladie en raison de leur âge, de leur origine ethnique et/ou de leurs comorbidités. Le risque de contracter le Covid-19 par le travail dépendra de sa prévalence dans la communauté locale ; de la mesure dans laquelle le travail implique une proximité étroite avec des personnes qui pourraient être porteuses de l’infection ou un contact avec du matériel qui pourrait être contaminé par le virus ; de l’efficacité de toute mesure visant à réduire la transmission (comme des barrières ou des équipements de protection individuelle) ; et de l’immunité personnelle (par exemple, à la suite d’une infection antérieure, ou peut-être à l’avenir, d’une immunisation). Mais le plus important pour l’individu est le risque de développer un Covid-19 grave ou mortel, qui dépendra également de sa vulnérabilité personnelle en cas d’infection.

A scoping review of surgical masks and N95 filtering facepiece respirators: Learning from the past to guide the future of dentistry

Source : Safety Science.
Avec l’émergence en 2019 de la maladie à coronavirus 19 (appelée familièrement COVID-19), l’opinion publique s’inquiète à nouveau de la transmission des virus par voie aérienne et aérosol. Cette inquiétude s’est accompagnée de nombreux dialogues contradictoires sur les formes d’équipement de protection individuelle qui protègent le mieux les praticiens de soins dentaires et leurs patients contre l’exposition aux virus. Dans cette étude exhaustive, nous présentons une évaluation approfondie et critique des masques et des écrans faciaux, qui comptent parmi les protections personnelles les plus fréquemment recommandées contre l’infection virale. Nous commençons par décrire la fonction et l’aspect pratique des types de masques les plus couramment utilisés en dentisterie : masques de procédure, masques chirurgicaux et masques respiratoires filtrants (également appelés N95). Ensuite, nous procédons à une évaluation critique de l’utilisation des masques en nous basant sur un examen des données publiées dans trois domaines clés : le degré de protection de chaque type de masque contre les maladies transmises par l’air et les aérosols, la probabilité de non-conformité signalée chez les utilisateurs de masques et les facteurs de risque associés à une utilisation correcte et incorrecte des masques. Nous utilisons ces informations pour conclure notre examen par plusieurs recommandations pratiques, fondées sur des preuves, concernant l’utilisation des masques dans les cliniques dentaires et les centres de formation dentaire.

UV light dosage distribution over irregular respirator surfaces. Methods and implications for safety

Source : Journal of Occupational and Environmental Hygiene.
La pandémie de SRAS-CoV-2 a entraîné une diminution mondiale des équipements de protection individuelle (EPI), en particulier des masques respiratoires filtrants (FFR). La longueur d’onde ultraviolet-C est un moyen prometteur de décontamination, mais une dosimétrie adéquate est nécessaire pour assurer l’équilibre entre les zones surexposées et sous-exposées et fournir des résultats fiables. Notre étude démontre que l’irradiation de la lumière UVGI varie considérablement selon l’angle des respirateurs et propose une méthode pour décontaminer plusieurs masques à la fois en assurant un dosage approprié dans les zones ombragées. Un irradiateur UVGI a été construit avec des dimensions internes de 69,5 × 55 × 33 cm avec trois lampes UV de 15 W. À l’intérieur, une grille de 58 × 41 × 15 cm a été placée pour maintenir les masques. Deux modèles différents de respirateurs à pli plat ont été utilisés pour évaluer l’irradiation, quatre du modèle Aura 9322 3 M de dimensions 17 × 9 × 4 cm (triple), et deux du modèle SAFE 231FFP3NR (double) de dimensions 17 × 6 × 5 cm. Un spectromètre STN-SilverNova a été utilisé pour vérifier le spectre des longueurs d’onde et l’irradiation de la surface. Une simulation a été réalisée pour trouver le modèle d’irradiation à l’intérieur de la boîte et les six masques placés à l’intérieur. Ces simulations ont été réalisées à l’aide du logiciel DIALUX EVO 8.2. Les données obtenues révèlent que l’irradiation reçue à l’intérieur de l’émetteur UVGI fabriqué dépend non seulement de la distance entre le plan des lampes et la base des respirateurs, mais aussi de l’orientation et de la forme des masques. Ce point devient pertinent pour garantir que tous les respirateurs à l’intérieur de la chambre reçoivent le dosage correct. L’irradiation sur les surfaces des FFR dépend de plusieurs facteurs tels que la distance et l’angle d’incidence de la source lumineuse. Une mesure et une simulation minutieuses de l’irradiation peuvent garantir un dosage fiable sur toute la surface du masque, en équilibrant la surexposition. Les systèmes en boîte fermée peuvent fournir un dosage d’UVGI plus fiable et plus reproductible que les systèmes ouverts.

COVID-19 related mortality and spread of disease in long-term care: a living systematic review of emerging evidence

Source : medRxiv.
Nous présentons les résultats d’un examen systématique vivant comprenant des études identifiées par des recherches dans les bases de données jusqu’au 26 juin 2020. Nous avons effectué des recherches dans sept bases de données afin d’identifier toutes les études présentant des données primaires sur la mortalité et l’incidence des maladies liées à la COVID-19 chez les utilisateurs et le personnel des établissements de SLD. Nous avons exclu les études qui ne portaient pas sur les SLD. Les études incluses ont fait l’objet d’une évaluation critique et les résultats concernant le nombre de décès et les taux de mortalité liés à la COVID-19, les taux de létalité et les décès excédentaires (résultats coprimaires), ainsi que l’incidence de la maladie, les hospitalisations et les admissions en soins intensifs ont été synthétisés de manière narrative.

Updated findings: Living systematic review of emerging evidence on COVID-19 related mortality and spread of disease in Long-Term Care (31 July 2020)

Source : Resources to support community and institutional Long-Term Care responses to COVID-19
Dans un rapport actualisé d’une revue systématique vivante des données probantes sur la mortalité liée à la COVID-19 et la propagation de la maladie dans les soins de longue durée, nous avons synthétisé les résultats de 49 études uniques[1]. Ceci fait suite à la publication du premier rapport de cette revue vivante sur medRxiv le 9 juin 2020, et d’une première mise à jour le 29 juin 2020. Depuis la dernière mise à jour, nous avons inclus 21 nouvelles études, qui ont été publiées jusqu’au 26 juin 2020. Les nouvelles études incluses s’ajoutent à l’ensemble des preuves sur la propagation de la maladie et la mortalité dans les établissements de soins de longue durée avec des épidémies, montrant que plus de deux tiers des résidents des maisons de soins fortement touchées peuvent contracter le COVID-19, et que près d’un cinquième de tous les résidents des maisons de soins avec des épidémies peuvent en mourir. Outre les rapports sur des foyers individuels, des études portant sur des populations plus larges d’utilisateurs et de personnel de soins de longue durée commencent à voir le jour, ce qui permet de mieux comprendre l’impact de la pandémie sur une population très vulnérable.

A review of respiratory protection measures recommended in Europe for dental procedures during the COVID-19 pandemic

Source : Journal of Hospital Infection.
Le principal mode de transmission du virus SRAS-CoV-2 se fait par l’intermédiaire de gouttelettes respiratoires et d’aérosols1. Pendant la période de pandémie COVID-19, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande le port d’une protection respiratoire lors des procédures de génération d’aérosols (AGP) afin de réduire les risques d’infection croisée entre les patients et le personnel de santé (HCW) et vice versa2. On sait que les patients qui ont été testés positifs pour ce virus sont porteurs d’un grand nombre de particules virales dans leur salive et sur leur langue3. La dentisterie pose un défi particulier en raison du grand nombre d’interventions générant des aérosols et des gouttelettes dans la cavité buccale et de la très grande proximité (<0,5 m) des travailleurs de la santé dentaire par rapport au panache de sécrétions respiratoires en aérosol. La disponibilité des équipements de protection individuelle (EPI) pour les soins de santé a été mise à rude épreuve en raison de la pandémie de COVID-194. Dans certains pays, la pénurie d'EPI a rendu nécessaire l'utilisation en séance d'équipements qui étaient auparavant considérés comme à usage unique pour le patient2. Par conséquent, les recommandations relatives aux masques de protection peuvent ne pas être fondées uniquement sur une protection maximale, mais aussi sur le pragmatisme, notamment en ce qui concerne la disponibilité et les domaines prioritaires au sein du système de santé d'une région. Une révision des protocoles pour la dentisterie pendant le pic de l'épidémie de COVID-19 a été entreprise, en se concentrant sur les mesures de protection respiratoire pendant les procédures dentaires pour le continent européen.

Characteristics and transmission dynamics of COVID-19 in healthcare workers at a London teaching hospital

Source : Journal of Hospital Infection.
Contexte Le COVID-19 associé aux travailleurs de la santé (HCW) est une préoccupation mondiale en raison du potentiel de propagation nosocomiale et de la diminution des effectifs. Cependant, la littérature sur les voies de transmission et les facteurs de risque de la COVID-19 chez les travailleurs de la santé est limitée. Objectif Examiner les caractéristiques et la dynamique de transmission du SRAS-CoV-2 chez les travailleurs de la santé dans un hôpital universitaire de Londres, au Royaume-Uni.

Toilet drain water as a potential source of hospital room-to-room transmission of carbapenemase-producing Klebsiella pneumoniae

Source : Journal of Hospital Infection.
Contexte Les entérobactéries productrices de carbapénase (ECP) ont rapidement fait leur apparition en Europe, étant responsables d’épidémies nosocomiales. Objectif Suite à une épidémie dans l’unité des grands brûlés de l’hôpital universitaire de Gand, nous avons cherché à savoir si le CPE peut se propager entre les toilettes par les eaux d’évacuation et, de là, être transmis aux patients.