Source avec lien : Occupational Medicine, 70(5), . 10.1093/occmed/kqaa098
Au cours d’une pandémie, le personnel hospitalier court un risque accru de souffrir d’une série de troubles de la santé mentale. Certains facteurs de la pandémie actuelle de COVID-19 sont susceptibles d’exacerber ce risque, notamment les inquiétudes concernant la sécurité personnelle en raison de l’exposition et du manque d’équipement de protection individuelle, les niveaux élevés de décès parmi le personnel médical et les patients et les blessures morales. La plupart des gens sont résilients et, avec le temps, parviendront à faire face à ces expériences stressantes et difficiles. Dans de nombreux pays, on s’est empressé de proposer un soutien psychologique au personnel hospitalier. Or, il est prouvé que certains types d’interventions précoces ne sont pas utiles et peuvent même aggraver les problèmes de santé mentale. La quantité et la qualité des recherches actuelles dans ce domaine sont limitées, et la plupart des recherches à ce jour se sont concentrées sur les interventions précoces après un seul incident majeur et après que la crise soit passée. On dispose également de peu de connaissances sur la fourniture d’un soutien à un moment où les personnes qui offrent leur soutien sont également exposées à une menace commune. Par conséquent, nous devons extrapoler à partir des données actuelles ce qui pourrait être le plus utile.
During a pandemic, hospital staff are at increased risk of a range of adverse mental health outcomes. There are factors during the current COVID-19 pandemic that are likely to exacerbate this risk including concerns about personal safety due to exposure and lack of personal protective equipment, high levels of fatalities amongst medical staff and patients and moral injury. Most people are resilient and over time will cope with these stressful and challenging experiences. Some staff, however, will develop anxiety, depression and post-traumatic stress disorder (PTSD).There has been a rush in many countries to offer psychological support for hospital staff. There is evidence, however, that certain types of early intervention may be unhelpful and could even worsen mental health outcomes. The quantity, and quality, of current research in this area is limited, and most research to date has focused on early interventions after a single major incident and after the crisis has passed. There is also limited knowledge on providing support at a time when those offering support are also exposed to a shared threat. Therefore, we must extrapolate from current evidence what might be most helpful.