Source avec lien : International Archives of Occupational and Environmental Health, 92(4), 5/1/2019. 10.1007/s00420-018-1372-x
L’objectif principal de la présente étude était de déterminer si l’exposition à de longues heures de travail était liée à des congés de maladie ultérieurs dans un échantillon d’infirmières. Les résultats ont montré qu’être exposé à un nombre plus élevé de longues périodes de travail (≥ 12 h) au cours d’une période de trois mois était associé à une réduction significative du nombre total de jours et d’épisodes de congé de maladie au cours des trois mois suivants. L’exposition aux équipes de nuit et de nuit a été contrôlée dans les analyses. Les résultats concernant ces variables ont montré que l’exposition aux quarts de nuit n’était pas liée aux congés de maladie au cours des trois mois suivants, tandis que l’exposition aux quarts de soirée était associée à un nombre total plus élevé de jours et de périodes de congés de maladie au cours des trois mois suivants.
PurposeThe aim of this study was to investigate the effects of long working hours (≥ 12 h shifts) on sick leave using objective records of shift work exposure and of sick leave.MethodsA total of 1538 nurses (mean age 42.5, SD 12.0; response rate 42%) participated. Payroll and archival sick leave data over a 4-year period were retrieved from employers’ records and aggregated over every third calendar month. A multilevel negative binomial model was used to investigate the effects of exposure to long working hours, on subsequent sick leave rates the following 3 months. Covariates included prior sick leave, number of shifts worked, night and evening shifts, personality, and demographic characteristics.ResultsExposure to long working hours was associated with fewer sick leave days in the subsequent 3 months [adjusted model, incidence rate ratio (IRR) = 0.946, 95% CI 0.919–0.973, p < 0.001]. The interaction long working hours by a number of work days showed that sick leave days the subsequent 3 months was higher by long shifts when number of shifts was high compared to when number of shifts was low [adjusted model, IRR 1.002, 95% CI 1.000–1.004, p < 0.05].DiscussionLong working hours was associated with fewer sick leave days. The restorative effects of extra days off with long working hours are discussed as possible explanations to this relationship. Lisez l’article