Source avec lien : Proceedings of the National Academy of Sciences, 118(8), . 10.1073/pnas.2021830118
Le COVID-19 se transmet par des gouttelettes générées par les surfaces du mucus des voies respiratoires pendant les processus de respiration chez les hôtes infectés par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). Nous avons étudié la génération et l’expiration de gouttelettes respiratoires chez des sujets humains et des primates non humains avec et sans infection par COVID-19 afin de déterminer si l’infection par le SRAS-CoV-2, et d’autres changements d’état physiologique, se traduisent par une évolution observable du nombre et de la taille des gouttelettes respiratoires expirées chez les sujets sains et malades. Dans notre étude de cohorte d’observation des particules respiratoires expirées de 194 sujets humains sains, et dans notre étude d’infection expérimentale de huit primates non humains infectés, par aérosol, par le CoV-2-SARS, nous avons constaté que les particules d’aérosol expirées varient entre les sujets de trois ordres de grandeur, le nombre de gouttelettes respiratoires expirées augmentant avec le degré d’infection par COVID-19 et l’IMC-années élevé. Nous avons observé que 18 % des sujets humains (35) représentaient 80 % du bioaérosol exhalé du groupe (194), ce qui reflète une distribution de bioaérosol à super-étalement analogue à un super-étalement classique de 20:80 de la distribution de l’infection. Ces résultats suggèrent que l’évaluation quantitative et le contrôle de l’aérosol exhalé pourraient être essentiels pour ralentir la propagation aérienne de COVID-19 en l’absence d’un vaccin efficace et largement diffusé.
COVID-19 transmits by droplets generated from surfaces of airway mucus during processes of respiration within hosts infected by severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) virus. We studied respiratory droplet generation and exhalation in human and nonhuman primate subjects with and without COVID-19 infection to explore whether SARS-CoV-2 infection, and other changes in physiological state, translate into observable evolution of numbers and sizes of exhaled respiratory droplets in healthy and diseased subjects. In our observational cohort study of the exhaled breath particles of 194 healthy human subjects, and in our experimental infection study of eight nonhuman primates infected, by aerosol, with SARS-CoV-2, we found that exhaled aerosol particles vary between subjects by three orders of magnitude, with exhaled respiratory droplet number increasing with degree of COVID-19 infection and elevated BMI-years. We observed that 18% of human subjects (35) accounted for 80% of the exhaled bioaerosol of the group (194), reflecting a superspreader distribution of bioaerosol analogous to a classical 20:80 superspreader of infection distribution. These findings suggest that quantitative assessment and control of exhaled aerosol may be critical to slowing the airborne spread of COVID-19 in the absence of an effective and widely disseminated vaccine.