Development and Comparison of Complementary Methods to Study Potential Skin and Inhalational Exposure to Pathogens During Personal Protective Equipment Doffing

Source avec lien : Clinical Infectious Diseases, 69(Supplement_3), 9/13/2019. 10.1093/cid/ciz616

Contexte général Les traceurs fluorescents sont souvent utilisés avec les lampes ultraviolettes pour identifier visiblement l’auto-contamination des travailleurs de la santé après avoir retiré l’équipement de protection individuelle (EPI). Cette méthode présente des inconvénients, car elle ne permet pas de détecter les contaminants de la taille d’un agent pathogène ni la contamination atmosphérique dans les zones respiratoires des sujets. Méthodes Une méthode de détection/quantification de la contamination a été mise au point à l’aide de sphères de latex de polystyrène (LSP) de 2 µm pour étudier la contamination cutanée (par écouvillonnage) et l’exposition potentielle par inhalation (par échantillonnage de la zone respiratoire). Des coupons de peau de porc ont été utilisés pour estimer l’efficacité de la récupération par écouvillonnage de la LSIP et la limite de détection (LOD). Une étude pilote à laquelle ont participé 5 participants a comparé les niveaux de contamination cutanée détectés par la méthode de la LSIP à ceux des traceurs fluorescents, tandis que l’échantillonneur d’air a quantifié l’exposition potentielle par inhalation aux LSIP pendant le retrait. Résultats L’efficacité moyenne de récupération des écouvillons cutanés PSL était de 40 % ± 29 % (LOD = 1 PSL/4 cm2 de peau). Dans l’étude pilote, tous les sujets présentaient une contamination cutanée par la LSIP et des traceurs fluorescents. Deux sujets avaient localisé simultanément une contamination des deux types sur un poignet et une main. Cependant, pour tous les autres sujets, la méthode PSL a permis de détecter une contamination cutanée qui n’était pas détectable par la méthode du traceur fluorescent. Les mains et les poignets étaient plus souvent contaminés que les zones de la tête ou du visage (57 % vs 23 % des écouvillons avec détection de la LSIP, respectivement). Un sujet avait des LSIP détectées par l’échantillonneur d’air de la zone de respiration. Conclusions Cette étude fournit une méthode bien caractérisée qui peut être utilisée pour quantifier les niveaux de contact cutané et par inhalation avec des particules simulant des agents pathogènes. La méthode PSL est un complément à la méthode du traceur fluorescent pour l’étude de l’auto-contamination par les EPI.

Abstract Background Fluorescent tracers are often used with ultraviolet lights to visibly identify healthcare worker self-contamination after doffing of personal protective equipment (PPE). This method has drawbacks, as it cannot detect pathogen-sized contaminants nor airborne contamination in subjects’ breathing zones. Methods A contamination detection/quantification method was developed using 2-µm polystyrene latex spheres (PSLs) to investigate skin contamination (via swabbing) and potential inhalational exposure (via breathing zone air sampler). Porcine skin coupons were used to estimate the PSL swabbing recovery efficiency and limit of detection (LOD). A pilot study with 5 participants compared skin contamination levels detected via the PSL vs fluorescent tracer methods, while the air sampler quantified potential inhalational exposure to PSLs during doffing. Results Average PSL skin swab recovery efficiency was 40% ± 29% (LOD = 1 PSL/4 cm2 of skin). In the pilot study, all subjects had PSL and fluorescent tracer skin contamination. Two subjects had simultaneously located contamination of both types on a wrist and hand. However, for all other subjects, the PSL method enabled detection of skin contamination that was not detectable by the fluorescent tracer method. Hands/wrists were more commonly contaminated than areas of the head/face (57% vs 23% of swabs with PSL detection, respectively). One subject had PSLs detected by the breathing zone air sampler. Conclusions This study provides a well-characterized method that can be used to quantitate levels of skin and inhalational contact with simulant pathogen particles. The PSL method serves as a complement to the fluorescent tracer method to study PPE doffing self-contamination.

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