Source avec lien : Annals of Work Exposures and Health, (wxaa146), . 10.1093/annweh/wxaa146
L’application généralisée des technologies de fabrication additive (AM), communément appelées impression tridimensionnelle (3D), dans les secteurs de l’industrie et des entreprises à domicile, et l’augmentation prévue du nombre de travailleurs et de consommateurs qui utilisent ces dispositifs, ont suscité des inquiétudes quant aux éventuelles conséquences sur la santé des émissions de l’impression 3D. Afin d’éclairer les processus d’évaluation et de gestion des risques, la présente étude évalue les données disponibles concernant l’évaluation de l’exposition sur les lieux de travail AM et les effets possibles des émissions de l’impression 3D sur les humains, identifiés par des modèles in vivo et in vitro, afin d’éclairer les processus d’évaluation et de gestion des risques. La littérature évaluée par des pairs a été identifiée dans les bases de données Pubmed, Scopus et ISI Web of Science. La littérature a démontré qu’une fraction importante des particules libérées lors de l’impression 3D pouvait se situer dans la gamme des tailles ultrafines. En fonction de la composition du matériau additif, des niveaux accrus de métaux et de composés organiques volatils ont pu être détectés pendant les opérations d’AM, par rapport aux niveaux de fond. Les phases AM, les tâches spécifiques effectuées et les mesures préventives adoptées peuvent toutes avoir une incidence sur les niveaux d’exposition. En ce qui concerne les effets possibles sur la santé, les émissions des imprimantes ont d’abord été signalées comme affectant le système respiratoire des travailleurs concernés. Le nombre limité d’études sur le lieu de travail, ainsi que la grande variété de techniques AM et de matériaux additifs utilisés, limitent la généralisation des caractéristiques d’exposition. C’est pourquoi il convient de concentrer davantage d’efforts scientifiques sur la compréhension des sources, de l’ampleur et des effets possibles sur la santé des expositions afin de mettre au point des processus appropriés pour l’évaluation et la gestion des risques professionnels des technologies AM.
The widespread application of additive manufacturing (AM) technologies, commonly known as three-dimensional (3D) printing, in industrial and home-business sectors, and the expected increase in the number of workers and consumers that use these devices, have raised concerns regarding the possible health implications of 3D printing emissions. To inform the risk assessment and management processes, this review evaluates available data concerning exposure assessment in AM workplaces and possible effects of 3D printing emissions on humans identified through in vivo and in vitro models in order to inform risk assessment and management processes. Peer-reviewed literature was identified in Pubmed, Scopus, and ISI Web of Science databases. The literature demonstrated that a significant fraction of the particles released during 3D printing could be in the ultrafine size range. Depending upon the additive material composition, increased levels of metals and volatile organic compounds could be detected during AM operations, compared with background levels. AM phases, specific job tasks performed, and preventive measures adopted may all affect exposure levels. Regarding possible health effects, printer emissions were preliminary reported to affect the respiratory system of involved workers. The limited number of workplace studies, together with the great variety of AM techniques and additive materials employed, limit generalizability of exposure features. Therefore, greater scientific efforts should be focused at understanding sources, magnitudes, and possible health effects of exposures to develop suitable processes for occupational risk assessment and management of AM technologies.