Source avec lien : IRSST, 2021-04-27.
Que ce soit dans les transports, l’énergie, la défense et l’aérospatiale, ou la santé, la fabrication additive, communément appelée impression 3D, est de plus en plus présente. Toutefois, il reste difficile d’identifier les professions affiliées et d’évaluer le nombre de travailleurs touchés par cette nouvelle technologie.
Que ce soit dans les transports, l’énergie, la défense et l’aérospatiale, ou la santé, la fabrication additive, communément appelée impression 3D, est de plus en plus présente. Toutefois, il reste difficile d’identifier les professions affiliées et d’évaluer le nombre de travailleurs touchés par cette nouvelle technologie. Une équipe de recherche financée par l’IRSST a entrepris deux revues de littérature afin d’amasser un maximum d’informations sur l’impression 3D et ses implications dans le milieu du travail. La recherche visait à identifier l’ensemble des techniques utilisées en impression 3D ainsi que les matériaux qui leur sont associés et les différents champs d’application et les activités professionnelles concernées. Elle a également mis en évidence les taux d’émissions de particules ultrafines (PUF) et de composés organiques volatils (COV) lors d’un processus d’impression 3D et dégagé les principaux paramètres d’utilisation des imprimantes pouvant influencer les émissions de PUF et de COV. Les chercheurs ont ciblé sept des plus grandes technologies d’impression 3D utilisées en contexte de travail. Ils ont noté que le risque pour les travailleurs augmente fortement par la multiplicité des matériaux imprimables. Ils ont aussi remarqué que les paramètres d’utilisation, comme la température et la vitesse d’extrusion, jouent un rôle majeur dans l’exposition des travailleurs aux PUF et aux COV. Même un dysfonctionnement de l’imprimante peut se traduire par une augmentation très importante des particules émises. (Résumé tiré du site de l’IRSST)