Source avec lien : Biomedical Reports, 15(6). 10.3892/br.2021.1474
Le cancer du sein est la principale cause de cancer associé (sic) chez les femmes dans le monde. Plusieurs études ont montré que les facteurs individuels, environnementaux et professionnels peuvent jouer un rôle important dans l’apparition du cancer du sein ; bien que la majorité des études aient démontré cette association et que plusieurs études aient examiné les voies biologiques, il est impossible de décrire avec certitude la relation de cause à effet qui implique la perturbation du rythme circadien et la dérégulation de la mélatonine avec les processus oncogènes. Au fil des ans, grâce à l’introduction d’outils de dépistage plus efficaces, on a assisté à une augmentation de l’incidence du cancer du sein ainsi qu’à une diminution de l’âge du diagnostic. Par la suite, un nombre croissant de personnes ont obtenu des soins à un plus jeune âge, ce qui signifie qu’après la chirurgie et la chimiothérapie, ces travailleurs ont dû retourner au travail. À la lumière de ces changements paradigmatiques, l’objectif de la présente revue était d’identifier les cibles potentielles des futures stratégies organisationnelles qui devraient être adoptées sur le lieu de travail par les médecins du travail, tant pour la prévention que pour le processus de retour au travail des femmes actives ayant souffert d’un cancer du sein.
Breast cancer is the leading cause of cancer‑associated amongst women worldwide. Several studies have shown that individual, environmental and occupational factors can serve an important role in the onset of breast cancer; although the majority of studies have demonstrated this association, and several studies have investigated the biological pathways, it is impossible to describe with certainty the causal relationship that involve circadian rhythm disruption and melatonin dysregulation with the oncogenic processes. Over the years, due to the introduction of more effective screening tools, an increase in the incidence of breast cancer as well as a decrease in the age at diagnosis has been witnessed. Subsequently, an increasing number of individuals have obtained care at a younger age, which has meant that after surgery and chemotherapy, these workers have had to return to work. In light of these paradigmatic changes, the aim of the present review was to identify potential targets for future organisational strategies that should be adopted in the workplace by occupational physicians, both for prevention and for the return‑to‑work process of working women who have suffered from breast cancer.