Utilisation des composés organiques volatils urinaires non métabolisés comme biomarqueurs pour évaluer les polyexpositions professionnelles

Source avec lien : Références en santé au travail, (166), 2021-06.

La présence de COV, particulièrement en cas de polyexposition, peut engendrer à terme des effets délétères sur la santé des salariés. Pour évaluer ces polyexpositions, un protocole prélèvement analyse a été mis en place afin de doser simultanément 11 COV aromatiques et chlorés dans l’urine.

Les composés organiques volatils (COV) font partie intégrante des ambiances de travail. Leur présence, particulièrement en cas de polyexposition, peut engendrer à terme des effets délétères sur la santé des salariés. Pour évaluer ces polyexpositions, un protocole prélèvement analyse a été mis en place afin de doser simultanément 11 COV aromatiques et chlorés (benzène, éthylbenzène, toluène, o-, m-, p-xylènes, styrène, dichlorométhane, chloroforme, trichloroéthylène, tétrachloroéthylène) dans l’urine. Sa pertinence, en termes de sensibilité et de faisabilité, a ensuite été vérifiée sur des urines de salariés d’entreprises utilisatrices de ces composés, dans divers secteurs industriels et notamment en raffineries.

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