Source avec lien : Institut canadien de recherche et de traitement en sécurité publique, 2023.
En plus d’être aux prises avec les symptômes du TSPT, les membres du PSP sentent aussi le poids de la stigmatisation de la part de leurs collègues, des organisations, ou du public. La mécompréhension du TSPT peut mener à la notion que ceux qui sont atteints de TSPT sont faibles ou inaptes à exercer leurs fonctions. Cette stigmatisation peut empêcher ceux qui souffrent de demander de l’aide ou du soutien. Comprendre la réalité des symptômes et en finir avec les mythes concernant le TSPT pourraient contribuer à améliorer la vie des gens qui y font face.
À tout moment au Canada, on estime que près de 2,3 % de la population fait face à un trouble de stress post-traumatique (TSPT). Chez le personnel de la sécurité publique (PSP), ce nombre est beaucoup plus élevé. La recherche effectuée par le consortium de l’ICRTSP montre qu’au sein du personnel de la sécurité publique (PSP), ce nombre pourrait être plus de 23 %. Selon la recherche en cours de l’Étude de la GRC, plusieurs des membres de la GRC actifs souffriraient de TSPT, dont environ la moitié ont subi une, ou plus d’une, blessure de santé mentale. En plus d’être aux prises avec les symptômes du TSPT, les membres du PSP sentent aussi le poids de la stigmatisation de la part de leurs collègues, des organisations, ou du public. La mécompréhension du TSPT peut mener à la notion que ceux qui sont atteints de TSPT sont faibles ou inaptes à exercer leurs fonctions. Cette stigmatisation peut empêcher ceux qui souffrent de demander de l’aide ou du soutien. Comprendre la réalité des symptômes et en finir avec les mythes concernant le TSPT pourraient contribuer à améliorer la vie des gens qui y font face. Cette année, dans le cadre du mois de sensibilisation au TSPT, l’ICRTSP dit Non à la stigmatisation, place à l’empathie. Ensemble, nous pouvons démontrer que bien que le TSPT soit invisible, il n’est pas invincible.