Formations en manutention : est-il temps de revoir le contenu ?

Source avec lien : Prévention au travail, 31(4), 2018.

La formation en manutention fait l’objet de nombreuses demandes de la part des milieux de travail. Ces dernières années, c’est surtout autour de l’approche dite « sécuritaire » que cet enseignement s’est cristallisé — dos droit, genoux pliés, base d’appui large, manutention sans hâte. Si ces conseils généraux sont efficaces dans un contexte de travail bien précis (charges lourdes au sol), ils sont loin de convenir à toutes les situations de manutention, explique Denys Denis, chercheur en ergonomie à l’IRSST.

Pas besoin de porter le titre de manutentionnaire pour effectuer des tâches de manutention manuelle. Les journaliers de même que les préposés aux bénéficiaires sont aussi appelés à déplacer des charges lourdes, comme des boîtes et des palettes, mais aussi des personnes. C’est ce qui explique que la manutention, qui est synonyme de grand stress physique, entraîne des débours importants. Par exemple, de 2003 à 2008, le Québec a consacré 100 millions de dollars pour indemniser les victimes d’accidents du travail reliés à la manutention.

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