Source avec lien : Stress and Health, n/a(n/a), janvier 2020. 10.1002/smi.2919
Cette recherche s’appuie sur des études antérieures montrant que le rôle de la reconnaissance des émotions des employés dans le processus de stress est mixte et conflictuel. Ainsi, il a été proposé que la mesure dans laquelle les compétences des employés en matière de reconnaissance des émotions tamponnent ou exacerbent les exigences émotionnelles dépend de la mesure dans laquelle les employés croient que leur superviseur est également compétent en matière de reconnaissance des émotions. Deux échantillons d’employés australiens ont rempli des questionnaires transversaux. L’échantillon 1 était composé de 149 employés d’un établissement de recherche médicale, et l’échantillon 2 était composé de 161 employés du gouvernement dans un service de fournitures d’équipement et de logistique. On a constaté une interaction à trois niveaux entre les exigences émotionnelles, la reconnaissance des émotions des employés et la perception de la reconnaissance des émotions du superviseur sur le stress psychologique dans les deux échantillons et sur l’insatisfaction au travail dans l’échantillon 1. Comme prévu, lorsque la reconnaissance des émotions des employés était élevée, ceux qui percevaient leur superviseur comme ayant une grande capacité de reconnaissance des émotions étaient protégés contre les exigences émotionnelles. Par contre, les effets d’exacerbation du stress ont été constatés lorsque les employés avaient un niveau élevé de reconnaissance des émotions, mais que les superviseurs étaient perçus comme ayant un faible niveau de reconnaissance des émotions. Dans l’ensemble, ces résultats soulignent l’importance de la reconnaissance des émotions dans le processus de stress, et le fait que le même ensemble de compétences doit être perçu chez le superviseur, une ressource interpersonnelle, pour que cette ressource intrapersonnelle soit adaptative pour les employés.
This research builds on prior studies showing that the role of employee emotion recognition in the stress process to be mixed and conflicting. As such, it was proposed that the extent to which employees’ emotion recognition skills buffer or exacerbate emotional demands depends on the extent to which employees believe their supervisor also is skilled in emotion recognition. Two samples of Australian employees completed cross-sectional questionnaires. Sample 1 consisted of 149 employees in a medical research institution, and Sample 2 consisted of 161 government employees in an equipment supplies and logistics service. A three-way interaction among emotional demands, employee emotion recognition, and perceived supervisor emotion recognition was found on psychological strain in both samples and on job dissatisfaction in Sample 1. As predicted, when employee emotion recognition was high, those who perceived their supervisor to be high in emotion recognition were buffered from emotional demands. In contrast, stress-exacerbating effects were found when employees were high in emotion recognition, but supervisors were perceived to be low in emotion recognition. Overall, these results highlight the importance of emotion recognition in the stress process, and that the same skill set needs to be perceived in one’s supervisor, an interpersonal resource, for this intrapersonal resource to be adaptive for employees. This article is protected by copyright. All rights reserved.