A 34-year overview of night work by occupation and industry in France based on census data and a sex-specific job-exposure matrix

Source avec lien : BMC Public Health, 22(1). 10.1186/s12889-022-13830-5

Un panorama de l’évolution de la proportion du travail de nuit en France entre 1982 et 2015 a été publié par Santé Publique France. Réalisée à partir de matrices emplois-expositions, cette étude révèle que le travail de nuit, classé cancérogène possible, a faiblement augmenté durant cette période. Néanmoins, des différences notables émergent. La part du travail de nuit habituel était en 1982 de 24 % du travail de nuit global, alors qu’en 2015 elle est passée à 42 %. Autre point marquant : la proportion de travail de nuit habituel chez les femmes a fortement augmenté dans le même temps, passant de 173 000 à 581 000 travailleuses de nuit. Les métiers les plus concernés par une augmentation marquante du recours au travail de nuit se trouvent dans les activités de services, tels que le transport ou la santé.

Night work has been increasing in the last decades due to new working arrangements for good and services production. Numerous studies have shown that night shift work causes disruptions in circadian rhythms that may affect health. In 2019, night shift work was classified as probably carcinogenic to humans by the International Agency for Research on Cancer, and may contribute to other health disorders. In this context, we assessed the number and proportion of workers exposed to night work today and investigated time trends by occupation and industry in France since 1982 in terms of prevention.

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