Source avec lien : Hygiène et sécurité du travail, (268).
Pour lutter contre la propagation de la Covid-19, le recours à des dispositifs de désinfection basés sur l’émission de rayonnements ultraviolets s’est largement répandu. Ces dispositifs s’appuient sur l’utilisation de lampes dites « germicides » émettrices d’UV-C, d’apparence faciles à utiliser. Néanmoins, les risques optiques et cutanés sont réels et certains dispositifs ne permettent pas d’exclure la présence de salariés dans les zones en cours de désinfection ou visent directement la désinfection de la peau. Différents textes réglementaires encadrent cette pratique, les surexpositions aux UV-C pouvant présenter des conséquences sanitaires graves. Cet article fait le point sur l’évaluation des risques photobiologiques (optiques et cutanés) associés à ces applications et aborde les questions de réglementation et de prévention.
Pour lutter contre la propagation de la Covid-19, le recours à des dispositifs de désinfection basés sur l’émission de rayonnements ultraviolets s’est largement répandu. Ces dispositifs s’appuient sur l’utilisation de lampes dites « germicides » émettrices d’UV-C, d’apparence faciles à utiliser. Néanmoins, les risques optiques et cutanés sont réels et certains dispositifs ne permettent pas d’exclure la présence de salariés dans les zones en cours de désinfection ou visent directement la désinfection de la peau. Différents textes réglementaires encadrent cette pratique, les surexpositions aux UV-C pouvant présenter des conséquences sanitaires graves. Cet article fait le point sur l’évaluation des risques photobiologiques (optiques et cutanés) associés à ces applications et aborde les questions de réglementation et de prévention.